Politique
Avis à Tiers Détenteur (ATD), vous connaissez ?
Vous savez, cette joyeuseté du fisc dont vous recevez un exemplaire après qu’aient été exécutées leurs basses œuvres, de manière vile et hypocrite.
C’est plus que jamais la saison, à l’approche des fêtes de fin d’année.
La « crise » et les encouragements du gouvernement ne font qu’amplifier le phénomène.
L’ATD est adressé par le Trésor public à un tiers qui vous doit de l’argent (ou qui le détient).
Alors que le maire de Sevran (93), Stéphane Gatignon, fait toujours la grève de la faim depuis la nouvelle annexe de sa mairie, une tente installée devant l’Assemblée nationale (5e jour).
Alors que Matignon a proposé de faire passer de 50 à 75 millions d’euros la « dotation de développement urbain » destinée aux 100 communes les plus pauvres (soit en moyenne 750 000 euros par commune).
Alors qu’il suffirait de vraiment mettre en œuvre ce qui se cache derrière ce terme barbare de « péréquation » pour rééquilibrer les choses.
Alors qu’il suffirait que les élus retombent sur terre, surtout en période dite « de crise ».
Lire la suite »Vous viendrez bien dans mon espace aquatique ?
Pénombre aux USA, avec deux candidats qui ne changeront rien malgré des centaines de millions de dollars jetés par les fenêtres pour les élections.
Le dernier caprice de la nature, Sandy, a montré à quel point la situation était dégradée dans ce pays soi-disant moderne.
Pénombre en France, avec une brume politique et économique intense.
Besoin d’un guide, d’une lumière, d’un rapport…
Moteur en panne, besoin d’une godille…
Le dieu Gallois, notre sauveur, l’a remis à notre Ayrault, son rapport…
Orchestration et instrumentalisation minables qui ne nous feront pas voir le bout du tunnel, hélas.
Crise ? Tout le monde doit faire des efforts ?
On vous demande de donner 100 de plus ? Ceux qui prennent dépenseront 1 000 et plus encore !
Comptes de la folie ordinaire…
Voici une histoire hallucinante et grotesque pêchée dans le journal mensuel d’une commune située en zone très urbaine.
Hallucinante, mais forcément pas unique, car si nous regardons bien, des exemples comme celui-ci, nous pouvons en trouver à la pelle.
Voilà un maire qui, avant les élections municipales de 2014, veut absolument laisser son empreinte sur le quartier de l’hôtel de ville et de la poste (quartier pourtant moderne).
Il s’est mis en tête de remodeler les espaces et d’implanter un nouveau commerce dans le bâtiment qui héberge cette poste.
Oui, mais il y a un os ! Cela pourrait remettre en cause l’infrastructure téléphonique/ADSL de trois communes !
Cessons de tourner autour du pot, et posons-nous les bonnes questions.
Nous en sommes arrivés à un point où tout cela devient totalement insupportable pour le citoyen lambda.
Celui qui veut vivre sa vie d’humain, et non de sangsue, de parasite, de virus mortifère.
Celui qui ne fait pas métier de la Politique.
Celui qui ne fait pas métier de la Finance.
Celui qui ne passe pas sa vie à intriguer, lécher, tromper, baiser le monde, baiser ses semblables.
Ce citoyen est confronté à une société de plus en plus effrayante, à un monstre rampant et tentaculaire qui nous asphyxie.
D’autres s’autoproclament « ÉLITE », et se congratulent en comités restreints.
Est-ce lié à la joute Copé/Fillon pour la course à la présidence de l’UMP, le premier annonçant plus de 30 000 parrainages, et le second 45 000 ?
Toujours est-il qu’un nouveau tract vient de tomber dans les boîtes aux lettres « Non au droit de vote des étrangers – Pour voter, il faut être français »…
Sur ce coup, ça n’est pas l’alibi du slogan qui intéresse (quoique), mais surtout ce qui figure en fin du document, probablement l’essentiel de la démarche.
Il s’agit d’un coupon à découper (avec des ciseaux pour faire propre, à l’ancienne) qui comporte une zone « pétition », avec le soutien au texte « AVEC L’UMP, JE DIS NON AU DROIT DE VOTE POUR LES ÉTRANGERS ! JE SIGNE LA PÉTITION : NON au droit de vote pour les étrangers »
(Oui, les majuscules, ça hurle ! NDLR)
Avec demande d’adresse, d’E-mail, de date de naissance et de numéro de téléphone portable.
Puis une deuxième zone avec « OUI Je m’engage avec l’UMP > Je deviens membre de l’UMP en adhérant au tarif de… »
Lire la suite »Financement des partis politiques : l’UMP en exemple
Interview semi-fictive de Caramel, un chaton politicien, économiste et sociologue.
« Grinçant » : En vous remerciant d’avoir bien voulu accepter cet entretien.
Nous rappelons que vous venez de sortir « Chat alors ! », aux Éditions Câlines.
Caramel – Mais de rien, tout le plaisir est pour moi. Vous savez, j’attends toujours une invitation de C dans l’Air sur La Cinq, mais les places sont toujours occupées par les mêmes.
Vous êtes très jeune ?
Caramel – Oui, j’ai deux mois, mais j’ai déjà un avis sur presque tout. Je suis un vrai geek de notre société !
Vous êtes sauvage ou domestique ?
Caramel – Felis silvetris catus, donc domestique, mais je suis un chat révolté, donc à tendance sauvage.
Les élus ne comprennent définitivement rien !
Gabegie, égocentrisme, besoin de laisser son empreinte.
Même dans les petites communes, on constate les mêmes décisions débiles, toujours synonymes de plus de dépenses.
Même en situation de crise, ils continuent, ils ne comprennent toujours rien.
Normal, ça n’est pas leur argent, et s’il en manque, on ira encore en chercher dans des poches de plus en plus vides.
En France, il y a plus de 30 000 ronds-points, mais ils continuent à en construire.
Du plus compliqué, au plus grand, au plus joli, on dépasse largement l’éventuelle utilité sécuritaire.
Bref, le maire a son, ou ses ronds-points.
Mais hélas, ces élus de base ont bien d’autres marottes…
« Je sais où je vais. Je le dis aux Français : j’assumerai toute la responsabilité, je m’expliquerai régulièrement devant les Français… »
Petite phrase de notre Président de la République, François Hollande, lors de son intervention télévisée du 9 septembre 2012.
La curiosité étant un vilain défaut, petit détour par un dictionnaire, histoire de comprendre ce que signifie le mot « RESPONSABILITÉ »…
Quatre définitions* :
Au fin fond de la Creuse, un étang.
Entouré d’une nature verdoyante.
Un petit monde à part.
Avec sa vie, ses règles, la hiérarchie de Mère Nature.
Un petit monde vraiment à part, où il fait bon faire une pause.
Pour se rappeler qu’il est possible d’avoir des moments de vie zen.
Loin de presque tout, presque coupé du monde.
Pour la téléphonie mobile, c’est une zone dite « blanche », c’est-à-dire que rien ne passe, ou presque.
Pour loger, une maison en rondins.