Poésie
Par ordre alphabétique, et non par altitude/étage.
Et il y a deux intrus dans la liste…
Ce jour-là — c’était avant-hier —, j’avais la tête dans les nuages.
Lire la suite »La tête dans les nuages
Enfin terminée, l’année 2024 !
Je ne sais pas pour vous, mais pour moi l’année a été compliquée.
Mais, tant qu’il y a de la vie et des ressources, il y a de l’espoir.
Alors, continuons au mieux en 2025, puisque nous y sommes.
Je voulais vous faire un petit poème, mais ça commence mal.
« Il faut prononcer le Q du cinq de deux mille vingt-cinq.
C’est minuit, c’est le moment où l’on trinque.
C’est l’année où il faut que je la/le convainque.
Mon pire ennemi, en 2025, il faut que je le vainque.
Il ne faut pas que j’aie un œdème de Quincke.
Je termine mal 2024, il faut que je me requinque.
Peut-être un chat, ou un chien, mais pas un ornithorynque. »
Dans ton mètre carré, tu courrais moins vite qu’un guépard.
Tu avais un joli plumage en guise de costard.
Mais tu avais probablement le cafard.
Et peut-être un teint blafard.
Au moins, tu n’as pas été égorgé par un renard.
Ou écrasé par un chauffard.
On aurait pu t’exploser avec un pétard.
Mais on t’a sans doute tué avec un poignard.
Au moment où tu te sentais dans un traquenard.
Maintenant, tu vas faire la joie d’un fêtard.
Que tu dois considérer comme un salopard.
En espérant que tu ne sois pas revanchard.
De toute manière, tu allais mourir tôt ou tard.
Lire la suite »Au menu de Noël d’un bavard
J’en avais envie, je l’avais annoncé, je l’ai fait !
L’une des photos de ce billet m’avait tapé dans l’œil.
Et, après avoir longuement tergiversé avec moi-même, j’ai craqué !
Commande passée, en ligne, vendredi…
Livraison en « express » — j’ai payé pour — hier, lundi.
Presque la joie d’un enfant devant un paquet cadeau.
Une légère anxiété quant au résultat en impression.
L’impatience d’ouvrir ce colis dont je connais le contenu.
Le besoin de l’accrocher au plus vite avec l’appréhension du bricoleur du dimanche.
À la droite de mon bureau, il y a « Mon arbre »…
Et, juste au-dessus, en face de moi, il y aura ce tableau photo « Gallery Print ».
Un peu d’eau vive et de verdure.
Après une petite randonnée de onze kilomètres à fouler la glaise.
Visite d’un lieu où l’on donne le tournis à l’argile : la Poterie de Nesmy (85).
Et quelques photos prises à la volée.
L’occasion de faire quelques rimes.
Ici, pour créer, pas besoin de batterie.
Et encore moins de bactéries.
C’est du sérieux, et pas de la plaisanterie.
Il faut être calme et pas dans l’hystérie.
En espérant que ces créations n’iront pas à la déchèterie.
Car ces objets ne sont pas des fumisteries.
Non, nous ne sommes pas dans une charcuterie.
Et c’est plus noble qu’une cimenterie.
On y transmet la tradition sans forfanterie.
Pour visiter, il n’y a même pas de billetterie.
Ici, depuis 1857, c’est une poterie.
Bel après-midi d’automne.
Le sol est jonché de feuilles mortes.
La route inondable n’est pas inondée.
L’arrivée au barrage mobile est maintenant presque certaine.
Et le voilà, peu esthétique, sur ce fleuve, pour former un bief.
Ici, le débit moyen est de l’ordre de 14 m³ à la seconde.
En début d’année, il a dépassé 220 m³/s.
Un petit coin tranquille parfois un peu coupé du monde.
Quand le fleuve déborde, il faut faire un long détour.
Mais la signalétique est là, pour dire de faire attention.
C’est en venant de Rome.
En passant par Vendôme.
Que je suis arrivé à Brantôme.
J’ai évité l’aérodrome.
Laissé mon cheval à l’hippodrome.
Car il faut que je sois autonome.
Même si j’aime bien être en binôme.
Mes photos seront en monochrome.
Ou peut-être en Ektachrome.
Mais mes réglages sont nickel-chrome.
J’y arrive même sans diplôme.
Me revoilà dans ce parc où j’avais rencontré Natacha.
Sur ce même banc, sous ce même hêtre.
Et, à peine posé, la patte du chat m’effleure l’avant-bras.
— Dis, c’est bien toi qui tiens le blog Grinçant.com ?
— Oui, c’est bien moi !
— J’ai remarqué que tu ne parlais plus de politique…
— Effectivement, ça me soûle et je sature !
— Mais là, sur ce banc, tu pourrais me confier ce que tu en penses ?
— J’imagine que c’est encore un jeu ?
— Oui, tes phrases doivent toutes se terminer phonétiquement en « ique », comme « politique »…
— Bon, OK, si ça t’amuse, mais tu vas être servi, je te préviens !
— Je t’écoute…
Lire la suite »Sur le banc du chat, parlons “politique”
J’étais assis sur un banc.
À l’ombre d’un frêne.
Dans ce parc désert.
Moi qui cherchais un peu de compagnie.
Quelqu’un avec qui discuter.
De tout et de rien ou pour refaire un peu le monde.
C’est alors que je sentis comme une présence.
À côté de moi, il y avait un chat.
Il posa une patte sur mon bras et me parla.
— Dis, tu veux jouer avec moi ?
— Ça dépend, c’est quoi le jeu ?
— Il faut que tu me dises des phrases qui se terminent par « chat »…
« Qu’est-ce qu’il en a pris un coup, mon pouvoir d’achat !
Les politiques ne méritent que des crachats.
C’est de la quincaille de téléachat !
Ta photo est sur Snapchat. »
De retour de la poterie de Nesmy (Vendée, 85) avec trois objets.
Deux petits vases, et un… Poulpican (ou Poulpikan) !
Un petit « génie » malicieux et bienveillant, un porte bonheur.
Un être de légende, un farfadet, un korrigan, un follet, un elfe…
Il faut faire un vœu, allumer une bougie et la placer à l’intérieur…
Et quand elle s’éteint, le vœu est exaucé !
Bon, je pense qu’il s’agit, là aussi, d’une légende.
Mais bon, je viens de commander des bougies électroniques.
Récemment, une amie a allumé un cierge pour moi.
Je vais voir si c’est aussi efficace.