Nature
Ah, les arbres, je ne sais pourquoi, mais ils me branchent de plus en plus !
Vivants ou morts, magnifiques ou abîmés, ils me font réfléchir, m’interpellent.
Peut-être suis-je à la recherche de mes racines.
Peut-être suis-je plus que jamais ancré dans la réalité.
Peut-être m’évoquent-ils de vraies valeurs, de plus en plus rares.
Arrêté au centimètre près.
C’était là et pas ailleurs.
À contre-jour, soleil en face.
Un peu de « flare », mais juste ce qu’il faut.
Un ciel magnifique.
Avec des chemtrails.
Et cet arbre, tel un champignon.
Dominant les fougères.
Dont les feuilles jouent de la transparence.
C’était hier, en plein mois d’octobre, 15h54.
Lire la suite »Une photo que je trouve belle
Après « La belle au chapeau blanc et les algues vertes », je reviens pour (re)faire le tour du lac où se trouvait la belle.
Le niveau de l’eau a baissé, et bien évidemment le phénomène s’est amplifié.
Je m’arrête à hauteur d’un « sénior » qui tenait un smartphone, et je lui demande :
– Vous photographiez, ou vous pêchez ?
S’ensuit un échange ubuesque…
– Là, je photographie, mais normalement je pêche.
– Mais vous n’avez pas peur, avec ces algues vertes ?
– Ah mais non ! C’est normal, c’est le phénomène naturel de « chlorophyllie », quand l’eau baisse…
– Mais c’est quand même dû à de la pollution par des produits très toxiques, pesticides, nitrates, phosphates, saloperies diverses des éleveurs/agriculteurs…
– Remarquez, je pêche du poisson, mais je ne le mange pas, car je n’ai pas confiance !…
Bref, il y a un peu de logique, mais le cerveau a quand même l’air atteint…
Je vous montre en six photos l’état du lac — destiné à la production d’eau « potable » — qui n’en est plus qu’à moins de 40 % de « remplissage » (soit environ 1,4 million de m³) :
Elle est française.
Et même bien gauloise.
Elle pèse trente grammes.
Soit un peu plus qu’un cerveau de député macronien.
Je l’ai trouvé touchante, au milieu des autres.
Avec son air un peu « première de cordée ».
Elle fait partie du patrimoine français, comme dirait Stéphane Berne.
Elle semble naturelle, et même « Bio », au grand dam de Nicolas Hulot.
Donc, je l’ai achetée, en l’extirpant de son cageot.
Lire la suite »Reine-claude pour potage gouvernemental
Lac artificiel, destiné à l’alimentation en « eau potable » des robinets…
Près de 4 millions de mètres cubes de contenance, soit 4 milliards de litres.
L’usine de traitement a une capacité de 40 000 m³ par jour.
Si l’on n’y fait pas attention — surconsommation —, et s’il ne pleut pas, il peut donc être vidé en cent jours.
Ressource précieuse s’il en est, l’eau.
À économiser, à protéger, d’autant que c’est un bien — normalement — commun, au sens « propriété » de tous.
Dans l’eau, il y a aussi tout un écosystème.
Parfois des sangsues et autres parasites, comme dans les sociétés humaines.
Mais aussi des poissons, et des crustacés, comme des écrevisses dans l’eau dite « douce ».
Et là, au détour d’un méandre, une jolie créature…
Avec une canne à pêche et un hameçon au bout d’un fil en nylon.
En short, chevelure blonde coiffée d’un chapeau blanc.
Lire la suite »La belle au chapeau blanc et les algues vertes
Échelle des peines ridicule…Vu sur une affiche, à proximité d’un lac…
« Vous avez les moyens ?
- 150 €* La balade avec votre chien en liberté
- 450 €* Le barbecue entre amis
- 1 500 €* Le ticket de stationnement
- 150 €* Le petit verre de trop
- 1 500 €* La nuit de camping
- 150 €* Le déchet oublié
* Montant de la peine maximale encourue en cas d’infraction
Non ?! Alors faites des économies…
Les bords des rivières et des lacs sont soumis à une réglementation. Si nous voulons continuer à profiter de ces lieux exceptionnels mis à disposition par des propriétaires, respectons-les ! »
Avec, au premier plan sur l’illustration, un GARDE-PÊCHE vu de dos…
En fait, même plusieurs, quelle chance !
Dans une forêt, en bordure d’allée.
Ne s’arrêtant à aucun moment.
Butinant en mode « stationnaire ».
Et allant de fleur en fleur.
Petit manège à une vitesse sidérante.
Un insecte au corps trapu, et aux petites ailes.
On se dit : « Ça ne peut pas aller si vite ! »
Et pourtant, je viens de lire qu’il volait jusqu’à… 50 km/h !
Papillon migrateur qui n’a normalement rien à faire ici.
Lire la suite »J’ai croisé un Papillon Colibri
Comme je sature niveau tronches de cake.
Tant sportives que politiques.
Je suis reparti en randonnée.
Et pour une fois, j’ai accepté la présence d’un chien.
Non sans appréhension, mais sa maîtresse assumait.
Un Border-Collie, une race que je découvrais.
Mais très vite mes craintes se sont envolées.
Point d’agressivité, pas de velléités de fuite.
Pas besoin d’une attention particulière, bien au contraire.
J’ai découvert un chien vivant, tonique, dynamique.
Et surtout intelligent, très intelligent !
Baptisé Chopin, une vingtaine de kilos et près de onze années.
Me voilà tout juste parti pour faire un tour de lac.
C’est en Vendée (85), à la périphérie de La Roche-sur-Yon.
En virée, je cherche le calme, la sérénité, le lâcher-prise.
Appareil photo numérique à la main, je suis en mode « paysages ».
Et je marche tranquillement, en observant et en profitant du moment.
Puis, un bruit assourdissant, un vacarme indécent.
Mais qu’est-ce donc ? Un avion ?
Il y a bien un aérodrome à côté, oui, ça doit être ça.
Mais j’ai beau scruter le ciel, je ne vois rien.
Et puis si, au-dessus des arbres, je vois un jet filer vers les cieux.
Tout en prenant de l’altitude, il fait un virage, direction l’Atlantique.
Je prends une photo, mais je ne suis pas dans la bonne configuration.
Lire la suite »Macron dans le ciel, des bestioles dans mon champignon
C’est l’un des avantages — heureusement, il y en a — d’être blogueur : une femme — inconnue — m’a offert des fleurs !
Et pas n’importe lesquelles, des pâquerettes d’un coteau vinicole français.
Un petit texte les accompagnait :
« Bonjour,
Je viens de découvrir votre blog suite à une recherche sur les eaux minérales. En le parcourant il m’est venu à l’esprit les pâquerettes à trois têtes trouvées vers chez moi. J’habite un village vigneron dans le Layon (49), et forcément je vais promener mes chiens… dans les vignes. C’est dans les bordures de parcelles, là où les tracteurs manœuvrent que je les ai découvertes. En 60 ans de “pâquerettes”, jamais je n’avais vu ça. Et en considérant le nombre trouvé, ce ne peut être une erreur génétique naturelle.
Je vous joins deux photos, pas terribles j’en suis désolée, car je n’avais que l’iPhone sous la main.
Merci pour tout votre travail. J’apprécie ce genre d’informations. Je suis aussi le blog “Dur à avaler”.
Cordialement.
Véronique »
Bon, vous l’avez compris, c’était par mail. Et j’ai même reçu une troisième photographie que je mets en vignette pour ce billet.