Nature
Je sors d’une réunion de campagne.
Quand il m’a vu arriver, il était trop content.
Il est devenu tout fou, tout joyeux.
Il a poussé des cris audibles à des kilomètres.
Il s’ennuyait, et il allait pouvoir échanger.
Il s’est approché de moi en courant.
Avec de puissants braiments.
J’ai bien cru qu’il allait me rentrer dedans.
Mais non, coup de frein au bon moment.
Tant il voulait mes boniments.
Quatre photos plus ou moins bonnes, mais toutes prises en l’espace de deux heures, lors d’une petite marche.
J’ai regardé le sol, sur les côtés, mais aussi en l’air.
Rien de vraiment beau, seulement des choses qui serviront à illustrer un morne samedi et, éventuellement, de se demander si c’est vraiment insolite.
Ils émergent des feuilles d’automne, ces deux-là. L’un à côté de l’autre, un grand, un petit, même famille. Question goût et comestibilité, j’ai comme un doute. Ils ne m’ont pas vraiment l’air catholiques, et l’odeur est désagréable. Mais les proportions me font un peu penser aux primaires de la Droite… Nous verrons bien qui sera le grand et qui sera le petit, demain. Mais moi, je passe mon tour.
Le cynisme continue au sujet de Notre-Dame-des-Landes !
La cour administrative d’appel de Nantes n’a pas suivi, fait rarissime, les conclusions de la rapporteuse publique qui demandait l’annulation de quatre arrêtés préfectoraux, ce qui aurait provoqué un arrêt du « projet » de nouvel aéroport.
Ce « jugement » (14/11/2016) permettrait donc de commencer immédiatement les travaux après éjection des « occupants ».
Triste pays de plus en plus à la con dirigé par des intérêts visiblement très particuliers. Et triste « justice » !
Tout est bidouillé, trafiqué dans cette histoire, et j’aimerais savoir comment sont « remerciés » les petits « roitelets » locaux.
C’est un pont autoroutier.
Qui enjambe un bras d’eau.
On y roule vite, pour un transit.
Pour les vacances, pour le travail.
Peu importe, il faut aller vite.
Toujours plus vite.
Que se passe-t-il en dessous ?
Oh, en haut, on s’en fout !
Mais l’on est à un autre rythme.
Cette forêt, je la connais maintenant presque comme ma poche.
Mais il me manquait un petit bout de découverte.
Me voilà parti, recherchant la sérénité et l’apaisement.
Différentes essences d’arbres.
Des fougères, beaucoup de fougères.
Quelques endroits légèrement inquiétants.
Puis, au détour d’une petite allée, ma récompense, un chevreuil qui détale !
Le temps de le voir, de l’admirer, mais pas de le photographier.
De toutes les manières, il faisait trop sombre.
Je sors, je sors pas ?
J’y vais, j’y vais pas ?
Bonne question !
Envie et pas envie.
Besoin et pas besoin.
Le oui et le non.
Pourtant, c’est important.
Enfin, ça l’est devenu.
En fait, c’est même vital.
Prendre l’air.
S’oxygéner.
Se dépenser.
Oh, que la vie est injuste !
Même pour les chats.
Mais le savent-ils ?
Peuvent-ils le mesurer ?
Même en criant aux inégalités.
En stigmatisant les abus.
En montrant les injustices.
Je suis moi même injuste.
Inconsciemment, je fais comme la pub.
Mon cerveau doit être contaminé.
Je vous montre du « beau ».
Enfin, j’essaye.
Aujourd’hui, je vous emmène.
Dans un endroit secret de France.
Un lieu presque irréel.
Qui a causé des tourments.
Mais qui a son utilité.
Et qui est apaisé.
Un jour, on a creusé, barré.
Puis on a laissé inonder.
Pour en faire une retenue, un lac.
Réserve d’eau potable.
Pour les communes voisines.
Pour boire, se laver, arroser.
Lire la suite »Halte aux buveurs d’eau, il y a le feu au lac (photos)
Hier, je suis tombé par hasard sur “Ed Stafford : en terre hostile”, une sorte d’aventurier/explorateur qui repère des lieux incongrus à partir d’images satellites pour y aller « physiquement ».
J’étais déjà un habitué de Bear Grylls et de ses « aventures » dans “Man vs. Wild”, dont certaines faisaient l’objet de polémiques.
Pour me changer de mes petites randonnées, je me suis laissé emporter par quatre expéditions, dont la dernière dans le désert du Danakil, en Éthiopie, alors même qu’il sortait de Sibérie dans l’épisode précédent, avec une engelure au gros orteil droit.
En grand benêt british paumé par le Brexit, voilà qu’il a perdu l’un de ses deux chameaux. Et, comme de par hasard, c’est celui qui portait toute son eau.
Moment d’angoisse, d’autant qu’il n’était déjà pas folichon question santé . Bref, va-t-il mourir devant ses caméras ?
Et là, subitement, l’ambiance torride du désert s’arrête, car c’est coupure Pub…
Lire la suite »La Pub, pire que le Danakil et la Sibérie réunis
Quelle quiétude à marcher là.
Sur le bord de ce lac.
Artificiel mais bien réel.
Vie autour, vie dedans.
La nature a repris ses droits.
Oiseaux, poissons, mais pas que.
De la beauté pour qui sait observer.
Du bien-être pour qui est réceptif.
De l’énergie pour se ressourcer.