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Lâcher-prise

Lâcher-prise

Sortie dérogatoire au fisheye

C’était jeudi dernier, 5 novembre 2020.
Sortie dérogatoire dans un rayon d’un kilomètre.
Une seule fois par jour, c’est ce que dit le formulaire.
Obligation donc de tourner en rond, ou plutôt en bourrique.
Alors j’ai décidé de m’amuser, en sortant un objectif de circonstance.
Un fisheye, ou « œil de poisson ».
Vision à 180 degrés, c’est impressionnant.
Et les déformations qui vont avec.
De quoi s’amuser.
Pour voir large dans un horizon étroit.
Pour voir un monde déformé, puisqu’on nous le déforme.
Je vous présente l’animal, un 8 mm Samyang à projection stéréographique.
C’est du coréen (du sud), et c’est tout manuel.

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Lâchons un peu prise

Mustang en plein lâcher-priseBon, que vous dire dans cette ambiance bien glauque ?
Pas grand-chose, sinon de prendre de la distance.
De vous écouter, d’activer vos neurones, votre imagination.
De trier le bon grain de l’ivraie.
De fuir le négatif pour vous accrocher au positif.
D’évacuer les MPN, les parasites, les toxiques, les inutiles.
De revenir à des fondamentaux, à l’essentiel.

Alors, une fois de plus, je vais essayer de vous changer les idées.
Avec quelques photographies issues de deux balades/randos récentes.
Pour vous faire prendre l’air, d’autant que nous manquons d’oxygène en ce moment.
Pour vous aérer l’esprit, alors que l’on fait tout pour nous l’enfumer.
Pour contempler un peu de beau, alors qu’on nous inonde de moche.
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À Kerhinet, les masques tombent

Organisation d’un rendez-vous galant sur Nantes ou ses environs…
Vous le savez probablement, le masque, ça n’est pas du tout ma tasse de thé.
En cherchant dans la PQR, j’apprends que le préfet de Loire-Atlantique (44) a décidé d’étendre son port obligatoire — en extérieur — à toute l’agglomération nantaise « Nantes Métropole », soit pas moins de vingt-quatre communes.
Comme il est hors de question de cautionner un tel délire, je cherche une alternative à proximité.
Et je pense alors à la jolie cité de Guérande.
Mais le port du masque était obligatoire « intra-muros » du 17 juillet au 15 septembre 2020…
Qu’en est-il maintenant, première décade d’octobre ?
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PF/Grinçant, un objectif, des moutons, un arbre, des ruines

Un drôle d’énergumène perché sur un rocher.
Dominant des flots tumultueux.
Sorti récemment d’hôpital, puis d’une coloscopie, et enfin d’une sciatique.
Pas de masque, la liberté, le grand air, le lâcher-prise.
Des bonnes ondes comme la Nature sait en communiquer.
Un appareil photo sophistiqué entre les mains.
Avec un zoom qui en impose.
Lumineux, grande ouverture.
Longue plage focale, angle de shooting de 12 à 34 degrés.
Efficace et net, de 1,30 m à l’infini.
Pare-soleil en corole.
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Il y a le Covid au lac

Le lacMême le lac perd la boule !
Habitué de ce lieu, je l’ai retrouvé dans un drôle d’état.
Il faut dire qu’une sciatique m’en avait tenu à distance.
Mais, pour ces retrouvailles, drôle d’ambiance.
Comme si tout était déréglé, anormal, irréel.
Heureusement, même dans ses errances, la Nature reste belle.
Ce qui n’est pas le cas de l’homme, pitoyable à l’état de lopette.
Mais il faudrait presque se demander si cette folie n’impacte pas tout.
Je commence à me poser sérieusement la question…

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Au parc floral, à la recherche d’un lotus encore en fleur

Demain, anesthésie générale.
Morphée va m’accueillir dans ses bras.
J’espère qu’ils ne sont pas trop velus.
Au moins, je vais vous foutre la paix.
Dans ces conditions, impossible d’écrire un billet.
Ou de pondre le moindre commentaire.

J’ai de la chance, ce sera sans intubation.
En ce moment, on s’habitue à respirer en manquant d’oxygène.
C’est l’un des nombreux avantages du masque.
Pragmatique, j’ai envisagé le non-réveil.
Je voulais donc avoir de belles images dans la tête.
Aussi, j’ai fait une escapade dans un parc floral.

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On a les objectifs qu’on peut

Décidément, dimanche 30 août, acquisition d’un objectif photo, un zoom, via Le Bon Coin.
Et hier, 2 septembre, rebelote, encore un autre, mais ce coup-ci une focale « fixe ».
Un 50 mm, tout ce qu’il y a de classique, mais avec une grande ouverture, f1.4 pour les connaisseurs.
Comme on dit, avec ce type d’optique, obligation d’utiliser les pieds pour zoomer.

Et aujourd’hui, je me suis décidé à faire une petite virée « photo » dans le centre-ville.
Choix difficile… Lequel de mes deux nouveaux bébés allais-je monter sur mon boîtier ?
Eh bien figurez-vous que j’ai choisi le « standard » !
Finalement pas envie de zoomer sur des faces de rats masquées.

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Mémoires d’hôpital, quand les choses les plus simples deviennent un vrai bonheur

Courant juillet, une semaine complète d’hôpital : Hospital for me ! / Sorti !
Entré un vendredi, et je n’avais rien mangé depuis le samedi.
Et devinez, privé de repas, et surtout en « restriction hydrique totale » !
Pas le droit de boire, que des perfusions.
Et pour m’alimenter, tintin.
Qu’est-ce que j’ai pu fantasmer sur la pastèque et la pizza abandonnées dans mon réfrigérateur !
Idem pour mon eau gazeuse bien fraiche, avec une pointe de sirop 0 %.
Et mon expresso italien, avec mon tiroir dédié aux dosettes !
J’aurais pu tricher, et me rendre la nuit à la fontaine à eau, dans le couloir, ou boire au robinet du lavabo.
Voire aller au supermarché voisin, avec mon caleçon, ma chasuble et mon porte-perfusions.
Mais non, je n’ai rien fait de tout cela, j’ai joué le jeu, d’autant que c’était pour mon bien.
Et puis sont arrivés quelques petits événements…
De quoi faire de grands bonheurs !

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Quand le tournesol regarde le Soleil, l’idiot regarde…

Canicule…
Atmosphère étouffante.
Masques obligatoires pour aller chercher de quoi se sustenter.
Finis les sourires, que des regards hagards de moutons zombifiés.
Et pourtant, la vie doit continuer.
Même si tout cela tape sur le système, le moral.

Pour ma part, je suis confronté au syndrome de la page blanche.
Ou plutôt de l’écran blanc, et en 4K ça fait un grand vide question pixels.
Un clavier qui m’appelle au secours : « Help, touche-moi STP ! »
Il est RGB, il me lance des signaux lumineux, des vagues, des arcs-en-ciel.
Mais quand l’esprit est à sec, il est à sec, comme les nappes phréatiques.

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Des étangs dans la forêt

Votre serviteur a passé une partie de son enfance au « Pays aux 3 254 étangs ».
Je parle de la Brenne, dans l’Indre (36).
C’est maintenant une réserve naturelle.
Mais le petit gosse passait plutôt son temps à pêcher le chevesne dans la rivière, à la « volante ».
Un peu comme la pêche de la truite à la mouche, mais en plus rustique.
Comme ce poisson est plutôt plein d’arêtes, j’avais pris l’habitude d’apporter mes prises à un vieux Monsieur.

Il habitait au centre du village, dans un petit rez-de-chaussée aux murs noircis.
Pour me remercier, il me servait de l’eau-de-vie de prunes « maison », de la dure, de la forte, de la vraie.
À huit ans, je buvais, en douce et modérément, des trucs réservés aux adultes.

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