Lâcher-prise
L’hibiscus, c’est sa fleur préférée.
Je vais donc la désigner ainsi.
Il m’arrive parfois d’être plutôt bien accompagné.
Tout le contraire d’un boulet de rando.
Attitude zen et positive, avec du vrai lâcher-prise.
En ce lieu magique de Bretagne.
Avec un ciel bien breton de mi-septembre.
De la joie, de la bonne humeur, et quelques efforts.
Les grands espaces, la nature, l’air marin.
Et de l’humain qui ne gâche rien, pour une fois.
Notre divin “président” s’est adressé aux « fainéants, cyniques, extrêmes »…
C’est marrant, je me sens un peu de tout cela.
Et finalement, ça me rassure.
Cependant, je viens de m’apercevoir que « fainéant » pouvait nuire à mon blog !
Hors cinq « Brèves », mon dernier billet date du 8 août dernier !
Trente-sept jours à « fainéanter », quelle honte !
Alors j’ai décidé de me soigner, pour entrer dans le « moule ».
Pour mieux piétiner mon voisin, mon prochain…
Pour speeder en permanence…
Mais comme je fais les choses à ma manière, je ne sais si le but sera atteint.
En effet, comme souvent, j’ai choisi un lieu, et du temps.
Pour me ressourcer, pour écouter.
Avant-hier, Odile a contribué pour la première fois ici, sur le billet « Matin enchanteur ».
Commentaire bien particulier, surtout sur un blog nommé « Grinçant » :
« Ce qui est merveilleux, c’est d’être assez simple et pur pour ressentir la profondeur d’instants incrustés dans la banalité, d’être assez naïf pour en témoigner publiquement au risque de passer pour un pauvre con ravi, et de trouver les mots simplissimes, mais plus puissants que la poésie littéraire, la poésie de la vie.
Très touchant celui qui aime le héron, un homme au cœur pur. »
Figurez-vous que cette naïveté-là, je prends, et plutôt deux fois qu’une. Et j’assume !
Alors, en écho, aujourd’hui, je ne vais pas écrire, je ne vais pas trouver de mots, simplissimes ou sophistiqués.
Ce matin avait tout pour être ordinaire.
Mais, contre toute attente, il fut enchanteur.
Des moments simples, des choses simples.
Probablement question de regard aussi.
D’empathie, de lâcher-prise.
Mais je fais ce que beaucoup se refusent.
Ou disent ne pas pouvoir s’offrir.
Le manque d’argent est difficilement recevable.
Alors on avance le manque de temps.
Encore et toujours le manque de temps.
Je vous préviens, toxines à haute dose.
Mais, si vous êtes bien dans votre tête, lisez ça en mode “rap”, cela devrait vous amuser, voire vous ébahir.
Si vous êtes mal, cela devrait vous montrer à quel point il faut en sortir, surtout si vous en êtes à ce stade avancé, au point de polluer même des inconnu(e)s.
Et, si vous êtes suicidaire, merci de ne pas lire ce qui suit.
Hier, vendredi, à l’heure où certains couples se refont le temps d’un week-end…
Je trouve deux messages sur mon répondeur Orange.
D’un numéro de portable inconnu, d’une voix féminine plutôt jeune, mais geignarde.
Aujourd’hui, fête du Travail, presque tout est fermé.
Et voilà une « Librairie » qui ouvre !
Oh, elle est bien particulière, car elle ne propose qu’un seul eBook !
Mais l’événement est important, et la démarche tout sauf anodine.
Même look, mais site totalement séparé.
Un domaine en .org, tout un symbole…
Vient rejoindre le .com historique de Grinçant.
Le .org, c’est souvent synonyme d’entraide sur le Net.
Depuis huit mois, Grinçant fait aussi dans la Brève.
Et maintenant il fera également dans le (plus) « Long ».
Mais aussi dans le pratique, dans le Guide.
Voire dans la fiche, dans le courrier, allez savoir.
On me souffle dans l’oreillette qu’il faut normalement impérativement attendre le premier janvier pour les présenter, sous peine de porter malheur.
Oui, mais ça, c’est une vision franco-française réductrice, et comme ce blog est lu bien au-delà de l’hexagone…
Et même, porter la poisse à des nuisibles, des cyniques, des prédateurs, voire des cumulards, ma foi, c’est une belle perspective.
Pour les autres, les bienfaisants, les conscients, les colibris, je ne leur souhaite que du bonheur et de la bonne humeur, en leur conseillant de s’éloigner des précédents et de les sanctionner à leur manière.
Le bandeau va donc encore changer pour un ciel auquel j’ai assisté, au lever de notre si précieux soleil.
Quatre photos plus ou moins bonnes, mais toutes prises en l’espace de deux heures, lors d’une petite marche.
J’ai regardé le sol, sur les côtés, mais aussi en l’air.
Rien de vraiment beau, seulement des choses qui serviront à illustrer un morne samedi et, éventuellement, de se demander si c’est vraiment insolite.
Ils émergent des feuilles d’automne, ces deux-là. L’un à côté de l’autre, un grand, un petit, même famille. Question goût et comestibilité, j’ai comme un doute. Ils ne m’ont pas vraiment l’air catholiques, et l’odeur est désagréable. Mais les proportions me font un peu penser aux primaires de la Droite… Nous verrons bien qui sera le grand et qui sera le petit, demain. Mais moi, je passe mon tour.
C’est devenu une hygiène de vie.
Je m’impose une dose de Nature, si possible tous les deux jours, avec quelques dépenses physiques en prime, et souvent de belles récompenses.
Dans ces moments, autant évacuer les « pollutions » et autres tracas.
Normalement, mon smartphone est réduit au mode « silence », et il prend même place dans la sacoche photo pour un recours uniquement en cas d’absolue nécessité.
Mais hier, je ne sais pas ce qui m’a pris…
Il était bien en mode silencieux, mais je l’ai mis dans ma poche de poitrine. Peut-être une envie de me passer le cœur aux micro-ondes ?
Puis, en pleine marche plutôt rapide, je me suis arrêté sur un sentier pour le consulter.
Et là : « Vous avez un mail de Grinçant ! »
En fait une demande formulée via le formulaire de contact du blog…
Je joue du doigt pour consulter la chose…
« Prestalliance… Dettes, surendettement, TGI… Finaref-Cofidis-Libravou… Harcèlement, menaces… Etc. »
Cette forêt, je la connais maintenant presque comme ma poche.
Mais il me manquait un petit bout de découverte.
Me voilà parti, recherchant la sérénité et l’apaisement.
Différentes essences d’arbres.
Des fougères, beaucoup de fougères.
Quelques endroits légèrement inquiétants.
Puis, au détour d’une petite allée, ma récompense, un chevreuil qui détale !
Le temps de le voir, de l’admirer, mais pas de le photographier.
De toutes les manières, il faisait trop sombre.