Avec des photographies, toujours originales
Je me disais, je ne le voyais plus.
Pourtant il y avait comme une connivence.
Des fois, il s’envolait à dix mètres de moi.
Pour se reposer un peu plus loin.
Je n’arrivais pas à le photographier de près.
Il semblait me narguer, ou jouer.
Lui ou un autre, mais ils sont peu nombreux ici.
J’adorais son décollage, presque lent.
J’adorais son vol majestueux.
Lire la suite »Un héron au triste sort
À l’heure où les rocades, les périphériques bouchonnent.
À l’heure où l’on pointe, où l’on prend son poste.
À l’heure où l’on va se faire engueuler.
Ou bien à l’heure des bises du matin.
À l’heure de la machine à café.
À l’heure du « merci patron ».
Souvent avec la boule au ventre.
L’inquiétude dans la tête.
Le stress permanent.
Lire la suite »À l’heure habituelle de la rocade ou de l’embauche
Non, ça n’est pas pour danser la bourrée.
Mais c’est fait pour le bourrage (compactage du ballast entre les traverses), avec des bourroirs (16).
Un truc de 71 tonnes, pour 27,83 mètres de longueur, avec un équipage de 19 personnes.
Un modèle récent (2013+), la Framafer 108-16 GS/4, fabriquée pour la SNCF (16 exemplaires)…
Lire la suite »Une bien belle bourreuse
Elles n’étaient pas derrière un comptoir.
Ni derrière un bureau.
Pas fardées, elles étaient naturelles.
Pourtant élégantes, mais sans prétention.
Pas d’iPhone ni de sac à main.
Elles battaient de l’aile, pour la bonne cause.
Pas d’artifices, et c’est IRL.
Lire la suite »J’ai rencontré deux demoiselles
Hier, après avoir quitté le TGI d’Aix-en-Provence, j’ai directement repris la route.
Après avoir enchaîné les virages avec ma Xantia de 1999 qui m’a fait une moyenne de 5,38 litres de diesel au 100 kilomètres à l’aller, j’ai fait une petite pause.
Pour me dégourdir les jambes et découvrir un site que je ne connaissais pas.
J’ai toujours un petit appareil photo dans la poche, et ça dépanne bien.
Lire la suite »Minuscule pause aveyronnaise
Alors qu’un mécano chouchoutait ma divine Xantia, je rongeais mon frein en déambulant sur le parking d’un centre commercial.
Et je tombe en arrêt devant un engin bien curieux, avec un symbole majestueux en calandre, un trident.
Cela évoque tout de suite une marque italienne bien connue, mais je n’en revenais pas.
J’ai cru à un fake, une intox, un tuning délirant, une copie chinoise, une caméra cachée.
Mais non, ça en était bien une, et de face ça a de la gueule et ça en jette même carrément :
Lever à 5 heures du matin.
400 kilomètres en voiture.
Un rendez-vous à la con.
Le café le plus merdique de ma vie.
Un business qui part en sucette.
Ça tombe bien, je n’en voulais plus.
Des ondes négatives, beaucoup.
Des ondes neutres.
Des ondes positives, un peu.
Comme une ambiance bizarre.
En politique.
Dans la rue.
Lire la suite »La journée aux 13 canards
Hier matin, j’ai eu grand moment de plaisir avant de commencer une journée bien polluante du fait d’un déplacement…
C’était Pierre Rabhi, “Paysan et Philosophe”, qui était l’invité de 8h45 sur LCI.
Comme d’habitude, un pur moment de bonheur avec ce Monsieur, même s’il a l’air sérieusement désabusé du haut de ses 78 ans.
Deux phrases à retenir principalement :
Lire la suite »Pierre Rabhi, le pêcheur, le colibri, et ma libellule
Comme une mauvaise grippe.
Normalement, je devrais rester au lit.
À cuver antibiotique et anti-inflammatoire.
Mais j’ai aussi ma thérapeutique.
Profiter de la vie, d’offrandes de la nature.
Quitte à se forcer, se motiver, se violenter.
Dimanche, 15 bornes, et ça n’a pas été facile.
J’avais des accompagnatrices, il fallait assurer.
Lundi, 10 bornes, solo, libre, pour parfaire le traitement.
Des choses qui font du bien…
Qui valent tous les médicaments…
Et c’est tout simple, croyez-moi !
Alors que mon âne politique fait plus que jamais la gueule, au point de se montrer introuvable.
Et devant toutes les vilenies et les trahisons auxquelles nous assistons au fil des jours dans le cadre de notre campagne « présidentielle ».
J’ai cherché une âme pure pour me conseiller.
Et je suis tombé sur une petite chèvre au détour d’un bosquet.
Innocente, elle s’est approchée de moi en demandant ce qui m’amenait.