Drôle de question !
En fait, elle me tourmente.
En fait, même dans ce domaine, j’apprécie d’être un « cas ».
IRT pour « Insuffisance rénale terminale » (stade 5).
J’avais été surpris par l’étonnement/le stress de la généraliste qui m’envoyait aux urgences, fin 2018.
Depuis août 2022, je suis inscrit sur la liste d’attente nationale de greffe « REIN ».
«Au 1ᵉʳ janvier 2024, la France comptait 21 866 patients inscrits sur la liste nationale d’attente pour une greffe d’organe, dont 11 422 en liste d’attente active, c’est-à-dire immédiatement éligibles à une transplantation. »
(Source : Agence de la Biomédecine)
Et je suis en liste « active », tant qu’une « contre-indication » ne me tombe pas dessus (j’ai déjà eu).
Mais ces statistiques concernent tous les organes.
À la même date, en France, il y avait 99 500 médecins généralistes en activité.
Donc, statistiquement, seul 1 médecin sur 9 a un individu comme moi dans sa patientèle.
Toujours à la même date, il y avait 19 966 pharmacies d’officine en France.
Donc, seulement 1 pharmacie sur 2 a un client appelable 24/7 pour greffe.
Subitement, je comprends mieux pourquoi je dois être un patient « expert ».
Et pourquoi je dois souvent renverser les rôles.
« Néphropathie microcristalline à oxalate de calcium », c’est le vrai nom de ma pathologie.
Diagnostic après biopsie (PBR) et analyse par un professeur en biologie de l’hôpital Tenon à Paris.
C’est rare, et même plutôt très rare.
La cause exacte n’est pas définie.
Dans mon cas, nous suspectons une origine plus ou moins médicamenteuse (un antidiabétique).
Mais si cela était génétique, il s‘agirait d’une « hyperoxalurie primaire ».
Et la prévalence estimée serait entre 1 et 3 cas par million d’habitants.
Plus prosaïquement, j’attends une greffe « préemptive » — avant dialyse — avec un donneur décédé.
Et cela ne représente qu’environ 6 % des greffes rénales…
Toujours en 2024, il y a eu 3 757 greffes rénales, dont 598 avec donneur vivant.
Pour des patients comme moi, cela nous ferait donc moins de 2 greffes par département et par an.
Donc, oui, « Je ne suis pas nombreux » !
En attendant, j’attends… en croisant les doigts !
Et, à défaut de me faire un bon rein, ces chiffres, ça me fait une… belle jambe !
Par ailleurs, j’observe une erreur récurrente et presque amusante chez moi…
Quand je veux taper « rien », je tape souvent… « rein » !;-)
Visuel : « Ne rein voir venir à l’horizon ! »
© PF/Grinçant.com (2025)
Vos deux dernières phrases montrent que vous avez le moral, ou tout au moins que vous savez toujours plaisanter. C’est, dit-on, ce qu’il y a de mieux pour le « corps » et « l’esprit » savoir rire, être joyeux pour combattre les pathologies.
Vous êtes toujours positif malgré la dure enfance que vous avez passée et vos ennuis récents émanant d’amies, mais en fait d’ennemies : la trahison, comme vous l’avez expliqué.
Je ne peux que vous souhaiter courage, ardeur et de poursuivre dans votre voie qui semble donner de bons résultats qui étonnent les toubibs.
Garder le cap et ce n’est pas moi qui l’explique : https://umvie.com/ne-jamais-abandonner-10-conseils-pour-garder-le-cap/
Un peu d’autodérision, c’est toujours bénéfique, pour soi comme pour les autres. Et je note que c’est plutôt apprécié par mon « entourage » médical.
Effectivement, j’ai livré pas mal de choses (très) personnelles, surtout récemment.
Pour les ennemi(e)s vs ami(e)s, il faut ouvrir les yeux et prendre des décisions. On doit juger sur les actes et non sur les paroles, même si ces dernières peuvent, aussi, faire mal.
Ces derniers temps, ça a été un feu d’artifice et un grand nettoyage — salutaire, mais difficile — pour moi. Et je ne puis que conseiller de faire la même chose dans un contexte de toxicité ressentie.