Photo prise en sortant d’un hypermarché.
Il s’agit là d’une entrée secondaire, située à l’extrémité du bâtiment.
De suite, on a accès à des places de parking pour handicapés.
Pour utiliser ce type de place, il faut avoir la carte CMI « Stationnement ».
Et elle n’est normalement attribuée qu’aux personnes dites « à mobilité réduite ».
Et il faut même que leur « périmètre de marche » soit inférieur à 200 mètres.
Il y en a qui l’ont obtenue de manière abusive, mais passons.
Et il y en a d’autres qui les utilisent sans avoir le précieux macaron.
D’où l’expression « Si tu prends ma place, prends mon handicap ».
Dix mètres plus loin, il y a d’autres places de parking « privilégiées ».
Des places pour voitures électriques, avec bornes de recharge.
Et je me demande bien ce qui peut justifier un tel emplacement.
Pour ne pas dire un tel favoritisme.
La possibilité de ne presque pas prendre la pluie quand elle tombe.
La faible distance à parcourir en poussant son chariot.
Ou bien la moindre fatigue en portant son cabas.
De quel handicap peuvent bien souffrir ces privilégiés ?
Celui d’obéir à la doxa ambiante ?
Celui d’avoir les moyens de se payer une bouse électrique/un grille-pain sur roues ?
Celui de faire partie d’une « élite » prioritaire, ici comme en ZFE ?
Ou bien est-ce pour mieux faire cramer le magasin en cas d’incendie spontané ?
Un emballement de batterie est si vite arrivé…
Peut-être, aussi, bientôt, pour les utilisateurs de ces bornes, des caisses prioritaires ?
Visuel : « Si tu n’as pas de voiture électrique, ne prends pas ma place prioritaire ! »
© PF/Grinçant.com (2025)
Le sort élitiste réservé aux voitures électriques ne me suprend pas…
Ce week-end, je suis allé déposer un membre de ma famille à l’hyper du coin (je ne citerai pas de marque), où je ne vais que très rarement, avec ma voiture Crit’Air 2 (j’ai encore le droit de circuler dans cette zone pendant quelques années encore, ZFE oblige…). Quelle erreur ! Je suis tombé sur une meute de « Tesla », dans une zone de parking centrale, réservée à cette classe sociale supérieure où j’ai eu beaucoup de mal à entrer et ensuite à m’extirper. En double file, sourde aux klaxons de ses congénères thermiques, les propriétaires de ces « charmantes » créatures électriques attendaient tranquillement pour aller recharger leurs entrailles… Il m’a fallu user de patience afin que je puisse m’échapper de ce troupeau silencieux et hautain. J’ai bien compris en tout cas que l’on n’est pas du même monde (celui des « gueux » et celui de la « haute »).
Lors de ma visite au ZooParc de Beauval, j’avais été choqué/surpris par les rangées proches de l’entrée sur le gigantesque parking.
Il n’y avait pas de bornes de recharge, mais elles étaient toutes « réservées » — cf. le marquage au sol — aux véhicules électriques. Au passage, la plupart de ces places étaient vides/inoccupées.
Je pense que la notion de « passe-droit » est volontaire.
En plus, ces véhicules sont « subventionnés » — cf. les bonus et autres avantages — par les impôts de ceux qui ne peuvent s’en payer, ou qui ne veulent tout simplement pas « collaborer » à cette arnaque.
Vu ce qu’ils font sur les parkings, autant leur réserver, aussi, des magasins entiers…