Avant, après les « fêtes », la plupart des grandes surfaces « liquidaient » les chocolats invendus.
Le plus souvent, ils étaient à -50 %, ou « Une boîte achetée, une offerte ».
Puis, curieusement, année après année, je n’ai plus vu ces « promotions ».
Les boîtes disparaissaient subitement des rayons, carrément retirées de la vente.
Si je m’en souviens, c’est parce que je me laissais parfois tenter.
Au prix fort, ces chocolats/confiseries ne m’intéressaient pas.
Mais à moitié prix, pourquoi pas ?
Hier, j’ai été surpris, car, dans un Carrefour, le rayon était toujours là, bien en évidence.
Avec des pancartes « -34 % », un pourcentage déjà vu pour des foies gras.
Et, après « enquête », j’ai fait le rapprochement avec la Loi Egalim de 2018.
Elle limite les promotions sur l’alimentaire à ce fameux 34 % de « remise ».
Et c’est soi-disant pour protéger les… petits producteurs !
Sauf que là, au vu des marques en rayon, il s’agit plutôt de multinationales !
Et qui nous vendent carrément, disons-le, de la malbouffe.
Mais, ce qui est amusant, en ces années d’inflation organisée, c’est qu’Egalim est un bel alibi.
Une boîte à 40 € pour Noël, maintenant en « date limite », est « bradée » à 26,40 €.
Alors qu’avant, elle l’était à 20 €.
Ce qui représente une augmentation de… 32 % !
Les « pauvres », qui ne pouviez vous offrir ces saloperies qu’à ce moment de liquidation, passez votre chemin.
On vous nique, et c’est le « législateur » qui s’y est collé !
Et, pendant ce temps, pour justifier tout un tas d’abus, on nous répète que les prix sont libres en France.
C’est donc avec plaisir que j’ai constaté que ce rayon était bien rempli.
Et que les gens ne se précipitaient pas pour aggraver leur diabète.
Le foutage de gueule a parfois des effets induits salvateurs !
Visuel : « -34 % sur le prix, +34 % pour votre diabète. »
© PF/Grinçant.com (2025)
Sur l’île où je suis, depuis deux ans maintenant, les chocolats invendus qui restent après la Noël, les grandes surfaces les ressortent pour Pâques etc jusqu’à ce que la date optimale de consommation approche afin de « casser » les prix pour la vente ! En conséquence, vous trouvez des papillotes, des Pères Noël en chocolat pour Pâques ou autres…
Par contre, il y a longtemps que je n’avais pas vu un rayon aussi long achalandé qu’en chocolats.
« Idéalement, il est préférable de faire les courses seul et le ventre plein, afin d’éviter les tentations telles qu’un jouet ou une tablette de chocolat. » Ça m’intéresse, 07/02/2022, « Comment faire des économies sur les courses ? »
En plus, il y avait des petits « îlots » (de chocolats et autres confiseries de fin d’année) dans mon dos.
Quant aux dates, quand je vais chez mon chocolatier préféré (« artisan »), la DLUO inscrite au dos dépasse rarement les deux mois.
Bonjour,
J’ai constaté la même situation : les chocolats avaient du mal à partir cette année dans le Centre Lecler où je vais de temps en temps. Et pourtant, il y avait du volume et du choix ! À croire que les Français ont d’autres préoccupations…
Oui, je pense que c’est un symptôme d’un mal de plus en plus profond.
Le pays va vraiment mal.