Crise de pub et information : un signe qui ne trompe pas !

Les chroniqueurs, les présentateurs défilent et nous désinforment en permanence.

Leur édito est à chaque fois une contradiction d’éditos précédents.

Ils font comme si tout allait presque bien.

Ils couvrent les pires magouilles et sont complices de faits d’escroquerie majeure.

Braves citoyens, investissez ! Braves citoyens, souriez !

Non, Groupama n’est pas en faillite….

Les banques sont honnêtes et ne sont pas un trou sans fond…

Le CAC 40, le « top » des 40 premières entreprises françaises va super bien… Depuis la sortie de PSA Peugeot-Citroën et son remplacement par une entreprise… Belge (Solvay) !

L’économie mondiale va bien !
Sauf que les États-Unis, le Japon, la Grande-Bretagne font marcher la planche à billets à outrance pour racheter tout ce qui peut l’être avec de la monnaie de singe.

Un hold-up sur l’or a eu lieu, pour que ceux qui en avaient se retrouvent avec du papier sans valeur entre les mains.

Le Gouvernement français veut limiter les paiements en espèces à… 1 000 euros pour les citoyens français.

Les banques vous interdisent de plus en plus de retirer de l’argent.
La Banque Postale va même jusqu’à limiter, certains jours, les retraits au guichet à 50 euros, toute accaparée qu’elle est à tenter de rembourser (impossible) la gigantesque arnaque Dexia.

Tentez de retirer de l’argent de votre assurance vie et l’on vous demandera de justifier de l’usage que vous voulez en faire tout en traînant un maximum pour vous le restituer.

C’est certain, tout va bien, Madame la Marquise.

Pendant ce temps, on nous occupe avec le mariage pour tous, avec un mec qui pratique le chantage en haut d’une grue, éclipsant des immolations bien plus graves et significatives.
Mais il est vrai que c’est à Nantes, ville de toutes les outrances où tout le monde veut être héros !

Tous ces « journalistes », en fait des commerciaux à objectifs, même pas payés au variable, jouent les dealers de fausses informations.

Comme dans tout trafic, il y a une hiérarchie, des commanditaires, des clients à rendre dépendants, à intoxiquer.

Il y a les propriétaires de ces médias, souvent richissimes, mais également bourrés de subventions.

En plus, pour financer, il y a la publicité. Enfin, il y avait la publicité…

Exemple emblématique de BFMTV (oui, encore, mais c’est d’actualité), chaîne d’intox d’information en continu, qui se décline également dans sa version « Business »…

Figurez-vous que depuis quelque temps l’on voyait des sous-publicités : pour les huissiers (fascinant, surtout en période de crise), mais aussi pour la fédération des fabricants corréziens de lingots d’or en chocolat…

Et que maintenant, il n’y a carrément plus d’annonceurs, le joli mot pour qualifier ceux qui les « financent » par la pub.

C’est pourtant un signe que tout va vraiment mal.
Et un « vrai » journaliste ne pourrait qu’en parler, puisque ça le touche de près…

Mais NON, l’omerta est de mise.

Et ils ont recours à des caches misère pathétiques…

Figurez-vous que ce matin, pour tenter de dissimuler cet état de fait, BFMTV a utilisé deux astuces nullissimes pour son édition de 7 h 00 :

• Diffusion deux fois de suite (oui, à la queue leu leu) de leur séquence « Music News », cette fois-ci sur les Lumineers…
• Diffusion du journal en avance, à 6 h 59, pour « gommer » une minute entière…
  « Bonjour, il est sept heures »… Ça surprend quand votre horloge synchronisée vient tout juste de quitter 6 h 58 !

Imaginez le nombre de spots absents que cela représente !

Imaginez le budget manquant !

Alors, pas de crise ?

Ils font comme si tout allait bien tout en étant complices de ces stratagèmes.

Ils maquillent leur propre quotidien…

Alors, imaginez le maquillage de l’information !

Et imaginez la situation réelle !

Addenda du 22/02/2013 : rebelote ce jour, deux minutes d’images « historiques » en boucle sur une bande-son tonitruante puis, à 6h59 et 1 seconde « Bonjour, c’est le journal de sept heure » !

Crédit photo : © koya79 – Fotolia.com – Adaptation PF/Grinçant.com

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