Le temps est magnifique dehors, mais c’est dehors, et c’est quasiment interdit.
Mon balcon nouvellement peint en blanc me ramène de la lumière.
J’ai enfin pu reprendre mes marques, et j’y ai réinstallé mon petit salon de jardin.
En face, au loin, mais pas si loin, je sais qu’il y a l’océan.
Mais il est interdit d’y aller, c’est à nettement plus d’un kilomètre.
Je rumine au sujet de cette dictature qui n’est pas que « sanitaire ».
Qui nous empêche de vivre, qui nous confine.
Qui masque des enfants de onze ans et plus.
Et comme ça passe, c’est maintenant au tour des enfants de six à dix ans.
Tout le monde ou presque semble collaborer.
Pour ma part, je devrais m’en foutre, je n’ai pas d’enfant(s).
Choix assumé, et j’en suis content vu ce qui se trame, se met en place.
Alors j’ai mis le « Flow » de Deezer, pour donner libre cours au hasard musical.
Ils disent qu’il y a de l’intelligence artificielle dans tout ça.
Et puis je suis tombé en arrêt sur un morceau.
Je l’ai mis en boucle, assis bien en face de mes enceintes.
Puis, ne voulant pas risquer de déranger des voisins confinés, je suis passé au casque.
Son presque à fond, et réduction des bruits extérieurs — même s’il n’y en a pas — active.
Et au bout de trois heures, je me suis demandé ce que j’écoutais.
Le groupe s’appelle “16 Horsepower”.
C’est puissant, c’est beau, et c’est en anglais.
Il y a cependant un passage en français, et c’est une voix qui peut faire polémique.
Celle de Bertrand Cantat — de “Noir Désir” —, souvent qualifié d’assassin, de criminel.
Mais il n’est rien par rapport à ceux qui sabotent actuellement nos vies et notre pays.
Cette version est de 1997, et elle est extraite de l’album « Low Estate ».
En fait, c’est une reprise, Leonard Cohen l’ayant chantée en 1969.
Mais lui-même n’a rien inventé, car ce chant date de 1943.
Écrit par Emmanuel d’Astier de La Vigerie, avec une musique d’Anna Marly.
Ce que j’écoute, c’est « The Partisan », et le titre original est « La complainte du partisan ».
Plus simplement, la source est connue sous le nom de « Chant des partisans ».
Curieux comme le hasard fait parfois bien les choses, car cela correspond bien à mon état d’esprit.
© PF/Grinçant.com (2020)
J’aimais bien la version chantée par Léonard Cohen, sa belle voix grave qui semblait peser chaque mot, mais celle-ci est stupéfiante, de par l’orchestration et les chanteurs, très bons, même Cantat — que je n’aime pas particulièrement —, ont tous des accents à la fois désespérés et déterminés… À aller jusqu’au bout, pour ne pas perdre leur âme, leur intégrité, un chant pour notre temps, pour tous les partisans de la LIBERTÉ et de la DIGNITÉ, toutes deux actuellement bafouées.
Seule différence avec l’époque de l’envahisseur allemand, il s’en trouvera fort peu pour cacher les « non-vaxx » quand l’heure de « la piqouze obligatoire pour le salut national » sera venue…
Du coup, j’ai réécouté…
C’est parfait pour l’ambiance actuelle, surtout pour les réfractaires/résistants…
Par Les Stentors, avec quelques symboles révolus (dont les affiches « LIBERTÉ POUR TOUS! » et le téléphone pour ne pas se faire espionner) :
Bonjour Philippe,
Eh oui, on savait écrire dans le temps ! Des paroles pleines et lourdes de sens, pour qui les écoute encore aujourd’hui tant le texte de ce chant des partisans-résistants colle plus que jamais à notre actualité-réalité.
En préparant le pot-au-feu hier soir, je regardais du coin de l’œil le JT que ma mère ne manquerait pour rien au monde, et j’avais une petite pointe d’envie ainsi que d’admiration pour nos compatriotes des DOM-TOM. Si nous avions, dès le départ et à l’échelle de notre France hexagonale, réagi de la même manière, ce gouvernement de voyous n’aurait eu aucun des pouvoirs exorbitants qu’il s’est octroyés sur nos vies.
Mais il faut être lucide, la majorité des gens de ce pays sont devenus mous, lâches, endormis dans leur confort et leur conformisme, ce troupeau a besoin (et le veut) d’être mené pour tout, par un État « providence » qui non seulement assiste ces moutons à tous les niveaux (ahhh, les consultations psy gratuites pour les étudiants au moral en berne, jusqu’à la distribution de « nanas » elles aussi gratuites pour les étudiantes désargentées — y pensent loin nos gouvernants !!! —), mais décide également de tout, pour eux, y compris, à présent, de ce qui serait bon pour leur santé en disposant de leur corps, via des méthodes de manipulation dignes de la guerre psychologique.
Je ne sais plus qui disait, et c’était en rapport avec une dictature qu’on a toujours les dirigeants qu’on mérite. À un moment donné de son histoire, je pense que oui, car en ce moment, le petit despote correspond aux souhaits de cette population qui ne veut pas faire l’effort de se prendre en charge et/ou de réfléchir, qui ne veut rien sacrifier de son petit confort superficiel pour conserver sa liberté, et sa santé aussi, mais en sont-ils conscients, que ces soupes vaccinales leur bousillent leur immunité, entre autres joyeusetés, quand on les voit se précipiter dans les vaccinodromes (rhôhhh, ce terme, ça me fait vraiment penser aux abattoirs !) de peur de perdre leur précieux passe ?
Mais revenons à ce chant, si inspirant qu’il a bénéficié de tant de versions différentes, celle-ci est tout simplement magnifique, elle donne la chair de poule…
Bon dimanche PF/Grinçant, bon dimanche à tous.
« … qui ne veut rien sacrifier de son petit confort superficiel pour conserver sa liberté… »
Conserver leur liberté ? Avec un « pass » ? Et des injections régulières obligatoires ? En se faisant contrôler/traquer (via leur pass) pour un café, un restaurant, un concert, un musée, un voyage…
Le petit confort superficiel ? Avec une inflation galopante, des pénuries — plus ou moins organisées — sur plein de choses, notamment liées au « confort », un masque pour les empêcher de respirer ?
Le tout en tentant d’imposer encore pire aux résistants/réfractaires, histoire de toujours rester un cran au-dessus.
Il faudrait que votre mère arrête de regarder le JT, c’est mauvais pour le moral et pour la santé, et sa bousille l’effet bénéfique du meilleur pot-au-feu. ;-)
Mais ceux qui ont accepté le chantage du petit tyran, les injections, toutes les compromissions, les conditions liberticides, les contraintes, ne voient pas du tout les choses de la même manière que nous. Il y en a même, j’en suis certaine, qui doivent se sentir privilégiés, je ne parle pas de ceux qui veulent juste conserver un job alimentaire, mais de ceux qui veulent « retrouver leur vie d’avant », ou plutôt l’illusion de la vie d’avant, celle des loisirs de la société de consommation, qui ne trouvent pas gênant, même normal, de montrer un QR-code à tout bout de champ, qui, a priori, ne souffrent pas trop des pénuries programmées, orchestrées ou réelles, de l’inflation galopante, de la dette colossale qu’on nous a fabriquée, ils sont confits dans leur égoïsme, celui qui ne leur permet pas de voir plus loin, au-delà de leur tout petit bout de nez et d’essayer de penser un tant soit peu collectivement.
PS : Ma mère a bientôt 91 ans, elle a connu la guerre, ses privations, les boches qui débarquent chez vous pour tout fouiller et vous coller au mur prêts à vous exécuter à la moindre trouvaille, parce qu’un voisin vous a dénoncé comme ayant volé des morceaux de charbon destinés au chauffage de l’envahisseur, l’exode sur les routes et les morceaux de bras, de jambes, ou pire, restés accrochés sur les clôtures ou dans les arbres après les bombardements, les hivers autrement plus rigoureux que maintenant (y’avait pas encore le réchauffement climatique ;-D ), la descente dans les caves, en pleine nuit quand les sirènes donnaient l’alerte… Je crois qu’il en faudrait plus que la crise Covid et les singeries de ceux qui sont au pouvoir pour l’émouvoir, heureusement !
C’est bien pour cela que je me suis montré violent, voire « méchant » dans ma dernière Brève : Un coffret de plaisir pour résistant
En début de semaine, une petite dame toute rabougrie discutait devant les ascenseurs de mon immeuble avec un vieux monsieur qui, je le sais, s’est fait « vacciner » : « J’ai une convocation, et il le faut bien » qu’il m’avait dit voilà quelques mois.
En me voyant arriver, elle me dit : « Je ne suis pas vaccinée, et vous ? »
— « Ah ben non, moi non plus, plutôt crever que de céder à un tel chantage ! »
Et elle me montre au vieux monsieur en disant d’un air satisfait : « Ben voilà ! »
Et elle ajoute : « Vous savez, j’ai connu la guerre… »
J’en ai profité pour en remettre une couche sur cette mascarade « Covid »…
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