Un drôle d’énergumène perché sur un rocher.
Dominant des flots tumultueux.
Sorti récemment d’hôpital, puis d’une coloscopie, et enfin d’une sciatique.
Pas de masque, la liberté, le grand air, le lâcher-prise.
Des bonnes ondes comme la Nature sait en communiquer.
Un appareil photo sophistiqué entre les mains.
Avec un zoom qui en impose.
Lumineux, grande ouverture.
Longue plage focale, angle de shooting de 12 à 34 degrés.
Efficace et net, de 1,30 m à l’infini.
Pare-soleil en corole.
Bagues au toucher agréable.
Mécanisme interne fluide et silencieux.
Moteur de mise au point ultrasonique.
Tropicalisé pour œuvrer par tous temps.
Collier pour pouvoir prendre son pied.
Gamme “SP” pour « Super Performance ».
Bref, de quoi sublimer le moment malgré le poids de l’ensemble.
Une photo volée de votre serviteur en pleine action.
Au bord d’une rivière déchainée.
C’était le 30 septembre 2020.
Je voulais photographier un loup.
Mais je n’ai trouvé qu’un mouton.
Animal de référence de l’espèce humaine quant au comportement.
Mais qu’est-ce donc derrière ce mouton ?
Un tronc, celui d’un chêne.
Un arbre magnifique que j’ai adopté.
L’occasion de voir une belle scène champêtre.
Un petit troupeau sous ce vénérable arbre.
À l’abri, du soleil comme de la pluie.
Près de six cents mètres carrés au sol.
Combien de moutons peut-il protéger ?
Que représente-t-il pour ces insouciants caprinés ?
Mais quittons ce troupeau et cet arbre pour revenir à nos moutons.
Où étais-je sur la première photo objet de ce billet ?
Là, juste à côté des ruines de cette filature-teinturerie.
Elle-même construite en 1861 sur les ruines de deux anciens moulins.
Et moi, qui suis né 101 ans plus tard, avec toutes les épreuves subies…
J’ai parfois le sentiment de devenir, aussi, une… ruine !
Vignette : « Toujours avoir un bon objectif ! »
© PF/Grinçant.com (2020)
Le paparazzi de la Nature est à sa (bonne) place, le chêne est majestueux et le mouton bien plus paisible que ceux qu’on assimile à lui.
Quant aux moulins, bâtiments ingénieux en tous temps, c’est le système qui les laisse en ruine qui l’est vraiment.
Certainement la vraie vie !
Oui, cet arbre est vraiment majestueux, et je suis toujours admiratif devant lui.
Par contre, signe des temps, il est maintenant totalement « confiné » : le propriétaire du champ a également clôturé côté rivière, ce qui gâche les photos, notamment quand on le découvre de l’autre rive.
Les moutons seraient-ils trop cons au point de se jeter dans l’eau ?
Et ce matos de professionnel dans ce post : voyez cet « objectif » énorme/lourd, avec un obturateur central fermé…
Je vous laisse découvrir l’article s’y rapportant…
Les lances à incendie des pompiers inutilisables au Maïdo… (ZInfos974.com — 17/11/2020)
« (…) l’humour se pourrait définir : une gaîté gratuite, n’engageant rien, mise là pour le seul plaisir de la plaisanterie. Alors que l’ironie (…) comporte un jugement et fait toujours une victime. »
Émile Henriot (1889-1961), Maîtres d’hier et contemporains, A. France, V.
Malgré votre citation autojustificatrice, il faut que cette mascarade du Covid s’arrête le plus rapidement possible, car ça tape visiblement sur les ciboulots.
J’ai beau relire, je ne retire rien de cette réflexion, stérile donc.
Quel rapport avec ce reportage dépaysant pour ne pas dire dédramatisant ?
Tellement dépaysant que l’on ne peut même plus faire ce genre de chose.
Mon matériel photo est en train de s’ennuyer ferme, tout comme son propriétaire.
Quant à « dédramatiser », j’essaye quelques fois en parlant d’autre chose/en diversifiant, mais ça ne percute pas vraiment, signe des temps. :-/
Je vais tenter d’ôter les œillères et de faire tomber les masques, mais ceux-ci sont bien accrochés par la gent des hauts fonctionnaires, députés, etc. Il y a eu un incendie de la végétation à la Réunion sur le massif du Maïdo… Et avec la propagation du virus chinois, le préfet a pris un arrêté du port du masque obligatoire sur les lieux publics, là où il y a du bitume et des trottoirs. Je ne vais pas jouer sur les mots, le massif du Maïdo est public, mais il n’est pas habité, mais seulement les pompiers faisant leur travail pour éteindre l’incendie et la visite de « politiques » bien, très bien masqués, qui, si on s’écarte l’un de l’autre, il serait difficile sans masque de recevoir des postillons des « visiteurs » venus sur le terrain plus pour perturber le dur travail des pompiers que pour apporter une aide physique/matérielle. Comme vous pouvez le voir sur les photos des articles, les masques sont bien portés et cela me rend « méchant » de constater que le rationnel disparaît dès qu’un représentant de l’État/policier/gendarme se pointe en un lieu inhabité et vaste où du gratin de la société vient plus pour que les citoyens lui fassent courbettes/platitude/révérences.
Mon post ci-dessus n’ayant pas été compris par un peu d’humour, j’apporte ces précisions… J’avais pensé que le titre « Un objectif, des moutons, un arbre, des ruines », dans la rubrique « Poésies & Rêveries, Photos » pourrait faire rêver, mais cela a été pris à un autre degré. Désolé que cela ait pu vous aigrir et pour que ce que j’ai écrit, je vous laisse voir les photos dans les liens des articles de la « gent masquée » au Maïdo…
Incendies du Maïdo : visite du ministre des Outre-mer sur le site (ZInfos974.com — 12/11/2020)
Visite ministérielle au Maïdo : « Nous ne lésinerons pas sur les moyens » pour circonscrire cet incendie (ZInfos974.com — 12/11/2020)
Vidéo – Les gendarmes peuvent enfin investir la scène des départs de feu du Maïdo (ZInfos974.com — 10/11/2020)
Je trouve ces « visiteurs » plus funestes que le virus lui-même…
« Je trouve ces “visiteurs” plus funestes que le virus lui-même… »
Cela me fait penser à ce billet de juillet 2013 : Catastrophes : “On attend l’arrivée de parasites opportunistes…”
Avouez quand même qu’il y a un décalage entre la teneur/l’ambiance du billet (et ses photos) et le sujet que vous évoquez qui n’a pas vraiment sa place dans « Poésies & Rêveries, Photos ».
C’est que j’ai suivi bêtement le fil conducteur pour mettre mon post qui a été mal interprété/non compris, et cela me pâme de terreur. Voir ci-dessous « Pensées & Rêveries, Photos » ou au début de l’article sous le titre.
Se pâmer (de…) : devenir, être en quelque sorte paralysé sous le coup d’une émotion ou d’une sensation très violente.
J’arrête là la polémique et le différend engendré.
C’est bien ce que je dis, cette « crise » du Covid tape sur les ciboulots, et j’ajoute « sur les nerfs ».
Autre définition :-P
Les commentaires sont fermés.