AVERTISSEMENT : Ce billet date de plus d'un an.
Mardi, j’avais prévenu dans un commentaire :
« Là, je pars risquer ma vie dans une randonnée d’une quinzaine de kilomètres où tout peut m’arriver. ;-)
Pas de masque, mais ma petite trousse EDC à la ceinture. »
Je croyais plaisanter, mais je l’ai presque risquée, ma vie.
Dans cet endroit, j’ai déjà fait jusqu’à 24 kilomètres en un après-midi, à pied bien sûr.
Mais c’était avant mes problèmes de santé.
En plus, le confinement m’a vraiment plombé physiquement.
Là, j’en ai fait seulement 14, et j’ai bien cru crever !
Une rando comme celle-là, je ne la souhaite à personne.
Jugez plutôt…
Départ 14 heures, dans les 30° à l’ombre,
c’est fou ce que marcher dans le sable est pénible !
Le bayou,
avec le bruit des moustiques géants
La passion,
avec le risque d’en recueillir les fruits
Le marais,
que de la salicorne à se mettre sous la dent
La passerelle de tous les dangers,
les voraces mulets guettent ma chute
Danger, taureaux
Mais où est l’arène ?
Un portail au milieu de nulle part,
où mène-t-il ?
Comme un menhir,
pour me rappeler mon Obelisk en panne
Avec le Covid, dépression,
il y en a qui veulent se noyer
Quel cagnard !
Là, j’avais le palpitant qui palpitait à 148
La vague,
Et si je me laissais emporter ?
Un naturiste qui trempe,
il se prend pour une sirène
Il va falloir traverser la foule,
personne n’a de masque, mais là ils ont des maillots
Ouf, sauvé, kilomètre 14,
enfin les secours !
Avouez que je l’ai échappé belle !
Vignette : « La vache, le taureau n’est peut-être pas loin ! »
© PF/Grinçant.com (2020)
Sans oublier les scorpions, araignées sauteuses, crotales, boas, vives et autres méduses, biens planqués dans la végétation ou le sable !
Mais comment avez-vous osé, seul et sans arme, affronter tout cela ?
Mon Dieu, quel courage, quel mépris du danger !
Un seul mot : Bravo !!!
Sans arme ?
Si, j’ai un couteau suisse à la ceinture, et un autre à lame bloquante dans ma trousse EDC. Sans oublier mon bâton de randonnée à pointe tungstène (une anecdote : Inquiétante rencontre).
Le pire, c’est que je plaisante, mais que j’ai aussi vraiment souffert sur cette randonnée.
Et ne parlons même pas du danger pour un « textile » avec appareil photo de se balader au milieu des nudistes/naturistes… Je préfère encore les araignées sauteuses et les scorpions.
Vous auriez pu rencontrer une vache « Benalla »…
Une famille attaquée par une vache dans les Pyrénées: rappel des conseils de prudence aux randonneurs (FranceTVInfo.fr — Le 06/07/2020)
Certainement une vache vaccinée avec un vaccin contenant un des produits pas rassurants/néfastes pour la santé, n’est-ce pas ?
Cette vache-ci gardait jalousement sa progéniture/ses veaux.
veau = petit de la vache, pendant sa première année, qu’il soit mâle ou femelle (et éventuellement tué entre trois et sept mois). Après un an, le veau mâle s’appelle bouvillon, taurillon, le veau femelle génisse.
« Il est dans mon petit hameau
Trois grand’merveilles de la faune,
trois doux trésors de petits veaux,
tous les trois blancs marqués de jaune. »
Paul Fort (1872-1960), les Petits veaux d’Haizettes, in Paul Fort, éd. Seghers, p. 142.
Ça me rappelle ce moment : Flux et reflux de vaches
Et elles étaient bien sympathiques.
Et n’oublions pas les incidents avec les patous, de plus en plus fréquents.
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