Nous sommes le 20 mars 2020, et c’est le printemps !
Confiné, comme beaucoup, je ronge mon frein.
J’habite en ville, et je suis en appartement.
Il y a pire, mais il y a mieux.
Avant mon hospitalisation, je marchais jusqu’à 26 km certains après-midi.
Depuis, je me limite à 9, ou 12 les jours fastes.
En plus, la météo a tout plombé ces derniers mois.
Comme beaucoup, j’attendais ce jour bien particulier, symbolique.
Et patatras, nous sommes « confinés » !
Et, comme pour narguer, le temps est magnifique.
Alors j’ai imprimé, puis remplis, une « Attestation de déplacement dérogatoire ».
En cochant : « déplacements brefs, à proximité du domicile, liés à l’activité physique individuelle des personnes, à l’exclusion de toute pratique sportive collective, et aux besoins des animaux de compagnie. »
Et je suis parti, seul, à l’aventure, sans même un animal de compagnie.
Je n’ai croisé strictement personne, et c’est tant mieux.
C’était pour un tour de quartier, minimaliste.
La “rando” la plus courte de ma vie… 965 mètres !
Et j’ai cherché autour de moi des choses à photographier.
En fait, je n’ai quasiment rien trouvé, la dèche.
Et je n’étais pas dans un jour particulièrement créatif.
À retenir, un oiseau — chantant et enchanteur — sur une gouttière.
Et surtout, des pissenlits un peu déplumés, signe des temps.
Heureusement vus d’en haut, pas des racines.
Si vous êtes encore plus punis/confinés que moi, je vous sors un peu…
Huit photos à prendre pour ce qu’elles sont.
Simplement pour se changer un peu les idées…
C’était pour marquer le coup, j’ai fait ce que j’ai pu… ;-)
Vignette : « C’est la dèche, même pour les plantes. »
© PF/Grinçant.com (2020)
Haïku du quotidien, merci.
Le printemps, un étourneau, du pissenlit, un bouton d’or… Ça confine au bonheur, surtout en plein confinement.
Les oiseaux et les plantes revivent, nous, nous nous enfermons par la faute de l’infiniment petit.
L’Homme, soi-disant si intelligent et dominateur, est terrassé par du microscopique.
Et si c’était un signe ?
Gros intérêt de cette crise, la pollution sonore et atmosphérique est en très nette baisse.
La Nature revit pendant que celui qui prétend la dominer se calfeutre, une sacrée leçon à méditer.
Mais j’ai bien peur qu’aucun enseignement ne soit tiré par les bipèdes et, qu’au contraire, quand la menace sera un peu moins forte, ils se comportent de nouveau comme les pires chacals, d’ailleurs certains n’attendent pas pour se repaitre et préparer la « boucherie ».
En attendant, bon courage à vous, merci pour ce partage, pour ma part je regarde l’ail sauvage dont les fleurs envahissent le jardin, les tamaris commencent à verdir, le forsythia est en fleur, les rosiers lierre montrent leurs bourgeons et vont commencer à éclore sous 3 à 5 jours ; va d’ailleurs falloir que je prévois un traitement au savon noir si je ne veux pas voir une myriade de pucerons les envahir, etc., etc.
Pendant ce temps l’ordi ronronne doucement, me permettant de consulter mes mails, rédiger quelques rapports qui seront débattus ou présentés dans — je ne sais pas quand — et de garder le contact avec mes collègues via la visio pour expédier les affaires courantes.
Pour conclure sur une note positive.
Nous avions tellement l’habitude de courir sans arrêt après un temps qui nous échappait, que j’en viens à apprécier ce ralentissement imprévu, mais peut-être salutaire ;)
PS : Une pensée pour les gens exposés et qui se dévouent pour nous au mépris des risques, je parle bien sûr des soignants, qui, eux, sont au contraire en tension extrême, dont certains sont des familiers et des proches.
Question « chacals », il y en a beaucoup qui rodent encore, même complètement pelés et minables. Quand je vois tous ces tarés qui disent que c’est le moment « d’investir »… Quand j’aperçois certaines de ces vidéos opportunistes sur YT, j’ai envie de gerber.
Et ne parlons pas de tous ces comportements odieux…
— Une pharmacienne a été interpellée à Marseille, car elle vendait les masques normalement réservés aux médicaux…
— La chloroquine serait peut-être une solution, mais il semblerait que les stocks ont été « pillés » et que nous sommes donc en rupture totale sur cette molécule en France…
(Capture de la vidéo YouTube RuCtgPfjIyA du 20/03/2020)
Pour votre « note positive » relative au temps…
Depuis que ma tuile (majeure) de santé m’est tombée sur la tête, j’avoue avoir totalement révisé mon logiciel sur ce point. Et j’avais d’ailleurs commencé avant, notamment à la création de ce blog (2012).
S’il y a une leçon à tirer de cette période, c’est peut-être bien celle-là, en nous apprenant, entre autres choses, à relativiser, à lâcher prise, et à reviser notre approche de l’essentiel.
« Chacal : nom masculin. Figuré. Homme avide, cruel (Loup) ou rusé (Renard), qui profite des victoires des autres en s’acharnant sur les vaincus », d’où la comparaison :
Homme avide, cruel (Sarkozy)* ou rusé (Macron)*, qui profite des maladies mortelles, handicapantes en s’acharnant sur les rescapés dociles pour effectuer le dol de leur patrimoine.
*Chacun est libre de remplacer / ajouter le nom qu’il souhaite afin que sa lecture soit plus en symbiose avec les ressentiments qu’il détient.
“Quand le lion saigne, les chacals reprennent courage.” — Proverbe arabe.
Mon dictionnaire favori me donne aussi, s’agissant directement des « êtres » humains :
Même contexte (humain), pour les synonymes, j’ai :
Et pour les antonymes (donc le contraire) :
Seconde définition de la 8e édition du dictionnaire de l’Académie française de « chacal » :
« 2. Figuré et péjoratif. Personne avide, cruelle, impitoyable pour les êtres faibles. »
Je ne vais pas les citer car il y en a trop et l’énumération lasserait.
Nota bene : le membre de l’Académie qui occupe le fauteuil 16 depuis 2003 n’est autre que Valéry Giscard d’Estaing…
Un de mes amis praticien en PACA, et avec qui j’ai pu m’entretenir, m’a informé de la situation sur un site : 20 lits de réa aménagés « covid19 » tous occupés, 9 personnes dans un état critique…
Il attend la « vague » pour le milieu, fin de semaine prochaine.
Les structures vont craquer immanquablement par manque de places. Il va falloir faire des choix, qui vivra ou pas.
Ils sont en manque de masques, gants, gel, combinaisons, qui sont tous rationnés.
Ils sont épuisés et irrités par les décisions et contre-ordres de l’État.
Son mot d’ordre :
Restez chez vous, portez un masque dès que vous allez en course, lavez-vous les mains et pas d’activités à risque, car vous vous exposez à ne pas pouvoir être pris en charge.
Jetez tous les contenants de vos courses dans un sac étanche et lavez les emballages non cartonnés au savon de Marseille ou noir, de préférence.
Bref, le dénuement absolu ou presque, et lui comme les équipes vomissent ce « gouvernerrant » plus empressé à leur balancer des LBD et Gaz lacrymo depuis des mois, qu’à les protéger ainsi que la population.
Sur Marseille même, le Pr Raoult a décidé de passer outre les atermoiements du « gouvernerrant », et a donné les protocoles de soins pour l’usage de la Chloroquine qui va être utilisée en PACA.
En fait, il semble que la non-utilisation à grande échelle de cet antipaludique soit surtout due à une petite guéguerre entre les praticiens politicards LREM dont le sieur Levy (mari de Buzyn) qui n’a pas digéré d’être évincé de l’INSERM et des autres centres de virologie et de recherche des maladies infectieuses dont l’IUH de Marseille…
Ça confirme ce que je pensais, cette crise est gérée n’importe comment par ces branquignols, et les images et discours de ceux-ci sont de la « poudre de perlimpimpin » pour reprendre l’expression de micron qui est vraiment très très petit.
Que penser des meRdias aux ordres ? Le resteront-ils ou, comme certains commencent à le faire, rempliront-ils vraiment leur rôle ?
Non, micron, ce n’est pas la guerre, c’est une crise sanitaire que l’impréparation, l’irresponsabilité, le cynisme, etc., etc., de votre « gouvernerrant » et de vous, micron, vont transformer en une hécatombe, telle que seule la guerre peut en faire, ce qui n’est pas la même chose.
Nul doute que les soignants sauront se faire entendre, les pompiers, les auxiliaires de vie, etc., etc., exposés comme des pions, que ces brêles peuvent sacrifier sans vergogne.
Il faut et faudra soutenir ces personnels soignants lorsqu’ils demanderont des comptes aux responsables, qui devront assumer et payer leurs erreurs et ignominies.
Oui, je suis en colère, mais une colère froide, devant ces pitres qui se foutent du Peuple et ont laissé crever l’hôpital public, la médecine de ville en la pressurant et tous ses personnels, ne pensant qu’à leurs petits intérêts particuliers et ceux de leurs amis.
La honte ne les étouffe pas, le ridicule non plus, quelle bande de pourr…
Dans les praticiens politicards LREM, j’ai oublié de citer ce « bon » Dr Cymes, médecin, médias ?
Que penser de ses discours rassurants sur tous les plateaux TV et radio où il se gaussait de cette crise ?
Il a été un super relai des dires de micron et de son « gouvernerrant ».
Ah, il semble qu’il s’excuse et reconnaisse une erreur.
Il n’avait pas conscience de la gravité de cette pandémie, préférant se fiche de la poire des VRAIS et BONS médecins.
Mais combien de gens ont écouté et pris acte de ses dires qui tournaient en boucle ?
Combien de gens, par la faute de ses discours, se sont exposés ?
Je le vois déjà nous dire « responsable, mais pas coupable ».
Foutez-le direct dans un service de réa, ce clown, et dans les mêmes conditions que les autres, pas avec peu de masques, gel, combinaisons et à bosser 12 h 00/jour.
Au taf, Cymes, au moins peut-être atteindra-t-il des cimes qui lui redonneront un peu d’honneur.
Mais, sur ces meRdias, en cette période trouble/troublante, j’ai vu des « médecins » encore bien pires que Cymes.
Lui, on le sait, c’est un clown. D’ailleurs cela me rappelle un commentaire (03/12/2016) de ma part au sujet de son acolyte Marina Carrère d’Encausse (et il était dans l’émission).
Ou encore cette scandaleuse émission sur laquelle je me suis fendu d’un billet : “Scandales des médicaments, à qui la faute ?” On se le demande bien ! (17/11/2016)
Et il faudrait croire/écouter ces gens ?
Vous m’avez grillé pour l’écriture d’un billet pensé cette nuit.
Il va falloir que je change mon fusil d’épaule, sinon je vas être suspecté de plagiat. ;-)
C’est fait, à ma façon. ;-)
“Médecin un jour, médecin toujours”
Je vous le disais en « avant première » dans mon post plus haut :
(sic) « Sur Marseille même, le Pr Raoult a décidé de passer outre les atermoiements du “gouvernerrant“, et a donné les protocoles de soins pour l’usage de la Chloroquine qui va être utilisée en PACA.
En fait, il semble que la non-utilisation à grande échelle de cet antipaludique soit surtout due à une petite guéguerre entre les praticiens politicards LREM dont le sieur Levy (mari de Buzyn) qui n’a pas digéré d’être évincé de l’INSERM et des autres centres de virologie et de recherche des maladies infectieuses dont l’IHU* de Marseille… »
Comme quoi mes sources sont bonnes…
Voici ce jour un interview qui ne fait que confirmer ce dont je vous avais informé en « off » :)
Didier Raoult et le milieu médical parisien : histoire d’une détestation réciproque (Marianne.net — Par Etienne Campion, le 26/03/2020)
* Erreur de frappe lors de ma 1re version où j’avais noté IUH.
Article passionnant, merci pour le lien.
Il commencent à faire machine arrière, mais ces enfoirés n’avaient finalement autorisé l’hydrohychloroquine que pour les cas graves/avancés alors que D. Raoult avait bien précisé que c’était trop tard et qu’il fallait agir bien avant/plus vite pour diminuer la charge virale, voire la faire disparaître.
Dire que ces criminels sont intouchables. Un voleur de paquet de pâtes dans un supermarché risque davantage que ces enflures…
Pour en revenir au printemps objet de ce billet, vu que la population est confinée, elle n’émet plus les bruits engendrés par la circulation des automobiles, camions, cyclomoteurs avec échappements modifiés, coups de klaxons, sirènes hurlantes des « deux tons » des véhicules d’intervention, marteaux-piqueurs, laissant la place de ces bruits au calme/silence où l’on (re)-découvre que les oiseaux communiquent entre eux en chantant. Les oiseaux ne sont pas plus nombreux, mais on s’aperçoit un peu plus de leur présence…
Quand l’être humain n’est pas là, les oiseaux chantent (LeTemps.ch — Par Pascaline Minet, le13/04/2020)
et j’invite les lecteurs à découvrir le chant de 27 d’entre eux, car c’est plus reposant que les voix de nos sinistres dirigeants menteurs :
Miniguide 72 : chants d’oiseaux (Salamandre.org)
« Autant qu’on voit d’oiseaux de tous plumages,
Au mois d’avril, hôtes des marécages,
S’amonceler pour pondre et pour couver
L’un à fleur d’eau ses plumes vient laver,
L’autre sous l’eau tient ses ailes plongées,
Et l’autre pêche à friandes gorgées
Et l’autre tourne à l’entour de son nid (…) »
Ronsard (Pierre de) 1524-1585, la Franciade, I.
L’espoir fait vivre.
« Travaillons à ce que nous croyons utile et bon, mais non point dans l’espoir d’un succès subit et merveilleux (…) »
France (Anatole François Thibault, dit Anatole) 1844-1924, le Jardin d’Épicure, p. 101.
Je ne sais pas ce qu’ils se racontent (les oiseaux), mais ils doivent bien se foutre de nos gueules.
En attendant, c’est vrai, je suis en ville, et ce matin — store baissé, j’avais laissé la baie vitrée ouverte —, c’est la première chose que j’ai entendue (avant ma machine à café).
Pourtant, j’avais passé une (très) mauvaise nuit en repensant à l’autre oiseau de mauvaise augure avec son « discours » — d’hier, 20h02 — de pathétique MPN.
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