En octobre 2017, je contais mes aventures avec quatre tablettes Androïd dans ce billet : Empoisonnement ou suicide de tablettes Androïd ?
Les deux premières, d’une marque « française » — Storex — aujourd’hui disparue, étaient de véritables catastrophes.
À l’époque, la plus petite avait rejoint la déchetterie.
Et la plus grande a été cantonnée à la fonction d’horloge numérique, chose qu’elle n’a d’ailleurs pas pu faire bien longtemps, puisque la mémoire est devenue insuffisante, même pour ce simple usage simplissime. Direction, une borne de recyclage !
La quatrième, une petite Asus, m’a souvent accompagné en randonnée en utilisation Navigation/GPS. Puis je l’ai finalement offerte à une connaissance pour ce même usage après avoir acquis un modèle plus performant d’une « grande marque ».
Mais aujourd’hui, c’est la troisième qui me fait écrire.
Une Haier — marque purement chinoise — qui semblait plutôt bluffante en tant que « tablette la plus fine du monde », achetée en juin 2014.
Mais, très vite, j’ai été confronté à des déconvenues pour le moins troublantes.
En novembre 2014, j’ai fini par la « rooter », puis la « flasher » — opération à haut risque — pour finalement lui donner une… Seconde vie !
Puis, au fur et à mesure des mises à jour « Google » est des applications, elle s’est à nouveau trouvée à la ramasse, et j’ai fini, justement en octobre 2017 — date du billet précité —, par faire une « Restauration usine » pour lui donner une… Troisième vie !
Je la cantonnais à un usage de suivi de flux RSS et de navigation Web, mais devinez… Pour d’obscures raisons, ça a recommencé, au point de devenir — encore — quasiment inutilisable !
Septembre 2019, je décide de lui offrir une (quatrième) vie « cool » en lui offrant un petit support et en l’utilisant comme « horloge studio » sur un meuble de séjour…
Malheureusement, être toujours allumée et connectée au secteur semblait ne pas lui plaire, et je la trouvais régulièrement écran éteint, avec comme seule solution de déblocage la débrancher et la redémarrer.
Et puis, le 21 décembre dernier, c’est la cata : à nouveau l’écran noir, mais là j’ai eu comme un pressentiment…
J’ai essayé plein de choses, dont un massage cardiaque et le bouche-à-bouche.
Mais non, le petit robot était bien « dead » !
D’ailleurs, je trouve que les fabricants ont beaucoup d’humour en prévoyant d’afficher un tel écran :
Comme quoi, c’est bien prévu/planifié !
Alors, infarctus, suicide ou empoisonnement ?
Vignette : « L’heure de la fin est proche… »
© PF/Grinçant.com (2019)
@PF « Comme quoi, c’est bien prévu/planifié ! Alors, infarctus, suicide ou empoisonnement ? »
Et si c’était tout simplement l’obsolescence programmée dans cette si belle société ultralibérale qui ne vise qu’à faire consommer plus parce que dans sa seule vision du monde il n’y a que le mot croissance qui règne.
Avec Macaron nous en avons d’ailleurs un bel exemple, comme quoi les co.. ça osent tout et c’est même à ça qu’on les reconnait disait Audiard.
Ce co.. ne jure que par la croissance économique couplée à la décroissance sociale tout en nous parlant d’équité et d’écologie intéressant non ?
Le summum de l’ultralibéralisme…abject, pourri, dévastateur et à éliminer d’urgence.
C’est curieux mais vous vous en doutez, j’ai une vision diamétralement opposée, mais combien sommes nous à le penser et à réagir et encore plus à agir ?
« Et si c’était tout simplement l’obsolescence programmée… »
C’est bien le sens de ce billet, avec cette « touche » (robot kaput) finale sur l’écran, soigneusement programmée — graphiquement, et c’est bien la preuve que la tablette marche encore pour l’afficher — avec un drôle d’humour…
D’ailleurs, sur cette tablette, je pense être passé par toutes les étapes menant à cette « obsolescence », notamment via des mises à jour logicielles forcées et/ou qui se font à notre insu.
Google (Androïd) a un rôle dans cette histoire, et peut-être aussi le fait qu’elle soit chinoise pur jus (cf. Huawei vs Trump)…
Bref, il y a vraiment des choses troublantes. :-/
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