Il ouvre à 7h00, j’y arrive à 7h12, pour une prise de sang.
Il y a déjà quatre personnes dans la salle d’attente vitrée.
Une seule hôtesse à l’accueil qui donne l’impression que ça va être « speed » aujourd’hui.
À 7h15, je m’assieds sur le cinquième siège alors qu’il y en a huit.
Et des gens arrivent, arrivent.
On entend tout ce qui se dit à l’accueil.
Il y a trois « cabines de prélèvement », mais une seule infirmière.
Elle n’a pas l’air « speedée », elle, mais elle enchaine…
Papiers, appel du client, prélèvement(s), étiquettes, salle de stockage, retour à l’accueil pour la suite…
J’observe que des gens passent avant moi alors même que la salle d’attente est pleine.
Avant de faire une remarque — voire un scandale —, je comprends qu’il y a des « rendez-vous », prioritaires.
Je cède mon siège à une vieille femme armée d’une béquille.
Je m’amuse à observer les « rotations » de l’infirmière.
Ici ça n’est probablement que du « prélèvement », une sorte d’agence, ensuite il y a des coursiers pour tout ramener au « vrai » labo, genre « cuisine centrale ». Bref, c’est très « optimisé ».
Puis c’est mon tour, passage en box 1.
Très aimable, l’infirmière.
Elle énonce ma date de naissance, avec une erreur, mais je pense que c’était un piège, pour vérifier.
L’opération est « expresse », un (petit) tube est suffisant.
Je quitte le labo en disant « Au revoir Messieurs-Dames ».
Puis je calcule que l’infirmière est à un rythme d’au moins vingt prélèvements à l’heure…
Ce matin, ça bosse six heures, elle pourrait donc réaliser pas moins de… 120 prises de sang pour sa « tournée » !
Bref, c’est « optimisé », c’est de l’abattage…
Et j’aurais mes résultats par Internet en fin de matinée.
© PF/Grinçant.com (2018)
Bienvenue dans l’un des rouages du système médical français, cher Grinçant…
C’est en tant qu’ancienne infirmière que je me permets de vous écrire.
Les labos (d’analyses) sont l’un des bras armés de ce business qu’est la santé publique.
Il y en a tellement d’autres !
La question (philosophique) que m’inspire votre réflexion est la suivante :
– Pourquoi faire faire des analyses ?
Naturellement, la première réponse serait :
– Pour savoir si on est en bonne santé !
Je n’en suis pas si sûre…
J’ai personnellement fait une croix sur les médecins, les analyses, les médicaments, les examens et tout le toutim.
Je ne dirais pas que je me porte comme un charme.
Que nenni !
Je dis, simplement, que je me satisfais de la santé que j’ai.
Ce qui est déjà beaucoup, ma foi.
Je suis du genre réfractaire à tout cela, et je fuis ces lieux comme la peste (qui est beaucoup moins présente/envahissante).
Par contre, pour ce qui me concerne, je dois reconnaître que c’est indispensable actuellement, et j’attends même les résultats avec impatience/(un peu de)* crainte.
Mais, dans tout le « défilé » que j’ai vu, je suis certain que les 2/3 n’avaient rien à faire là.
Pour le « business », avec une (petite) moyenne de 40 € par client, en une seule matinée, cette seule infirmière « pique » quand même pour… 4 800 euros ! Et quel est son salaire ?
Derrière, pour les « analyses », c’est très largement automatisé/robotisé…
*Ajout suite à un message en « Off ». ;¬)
Mes doutes/ma suspicion étaient bien fondés.
Je suis repassé un peu plus tard, et bingo, il y avait le véhicule du « coursier » qui faisait une collecte via une entrée annexe :
« URGENT SANG », c’est pour optimiser le… Business !
Bref, ça n’est qu’un point de ponction (de ce que vous voulez, de sang, d’argent, etc.), pas un « labo d’analyses »…
Il y aurait un camping-car aménagé sur une place, ce serait à peu près pareil.
Cela dit, le « service » est bien rendu, et c’est l’essentiel.
On nous fait le « point de retrait », là c’est le « point de dépôt »…
Confirmation, sur le « Compte-rendu d’examens biologiques », il est écrit en tout petit, en bas : « Examens effectués par… », avec une adresse différente du site de prélèvement qui a pourtant une enseigne « Laboratoire d’Analyses médicales ».
Pour le reste, bonne surprise, ça va plutôt dans le bon sens. :-)
« Pour le reste, bonne surprise, ça va plutôt dans le bon sens. :-) »
C’est ce qui compte le plus : que vous soyez toujours en bonne condition physique et morale afin d’être présent pour déranger, dérégler, détraquer, perturber, troubler les magouilles, les arrangements de nos dirigeants, élus, hauts fonctionnaires, ministres, ordres des médecins, pharmaciens (la liste est si longue que ceux et celles que j’ai omis me pardonnent de ne pas les avoir cités). ☺☺☺
Bonne soirée à la veille de la Fête Nationale.
Oui, c’est ce qui compte le plus, au moins pour moi. ;¬)
Beaucoup aimeraient me voir six pieds (ou beaucoup plus) sous terre.
Ah, le 14 juillet, il faudrait que j’en parle, il y a tellement d choses à dire !
Bonne soirée.
« Bref, c’est « optimisé », c’est de l’abattage… »
Pourquoi employez- vous abattage?
Vous aurez vos résultats en fin de matinée. C’est génial!
Les 2/3 n’avaient rien à faire là: Comment pouvez vous dire une chose pareille?
D’après les résultats, vous non plus!
Un camping car aménagé aurait été »à peu près pareil »….!!!! Non , vous auriez attendu dehors et on aurait eu 100 lignes de jérémiades.
Je sais que je ne suis pas obligé de lire. Ok.
Si le labo avait été sur place, il n’aurait peut être pas été équipé et eu du personnel pour vous répondre en quelques heures.
Si vous aviez dû vous déplacer au labo: 100 autres lignes qui auraient dit: Mais pourquoi ne font-ils pas des points de prélèvement?
Ils font du fric: C’est l’ objet de toute entreprise. Les sociétés commerciales n’ écrivent pas dans leurs statuts qu’elles font du social et donc elles n’en font pas. Elles font avec les lois et règlements et Macron leur facilite la tâche.
Bon, maintenant que je vous ai bien énervé, je retourne au bac à sable.
Vous voulez nous faire réfléchir. Voilà le résultat!
Évidemment les lécheurs de bottes sont toujours d’accord et forment une cour, comme celle de Macron.
Mais vous n’ouvrez les yeux de personne, car ceux dont les yeux devraient être ouverts regardent ailleurs!
A ciao!
Vous êtes vraiment con ou vous le faites exprès ?
« Bon, maintenant que je vous ai bien énervé, je retourne au bac à sable. »*
Troll caractérisé, et pour la suite, vous voulez y retourner en modération/dans le bas à sable ? Vous piquez une nouvelle crise ?
De toutes les manières, ici, je demande un quota minimum de neurones, mais je ne vais pas vous le répéter, car effectivement, vous allez m’énerver !
* Sans même parler de votre « conclusion » malsaine, pour ne pas dire plus.
PS : Justement, il n’est pas marqué « Point de prélèvements » sur le bâtiment, mais « Laboratoire d’Analyses médicales »… Et l’infirmière, elle ne fait pas de l’abattage ? Elle ne risque pas le burn-out ?
Atchoum, vous avez un gros problème existentiel.
Ici vous êtes un invité du blog de Grinçant : si le blog ne vous convient pas, ne le lisez pas.
Lorsque je ne suis pas d’accord avec quelqu’un, soit je ne dis rien (parce que chacun a droit à son opinion), soit je fais une réponse argumentée et dans le respect des personnes qui ont une réponse différente de la mienne, parce que la discussion m’intéresse.
Le sarcasme n’est pas de l’humour mais juste une façon, pour les faibles, de dévaloriser autrui parce ce qu’on n’a pas de force intérieure.
J’ai un gros problème existentiel!
Elle est où votre argumentation dans le respect des personnes?
Débattez sur ce que j’ai dit.
Dans le régimes totalitaires, les dissidents sont éjectés, généralement comme malades mentaux.
Ah oui, parce que piquer/prélever à minima toutes les trois minutes ne vous semble pas un problème, tant pour l’infirmière que pour les patients ?
J’en ai parlé hier à une toubib qui était proprement effarée, et qui m’a confirmé au passage que ces endroits n’étaient plus que des « points de collecte ».
PS : Bien évidemment, votre post me dérange — tant dans le ton que le fond —, mais vu que c’est fait pour (en plus, je vois que c’est la « réponse » que vous faites à JMK). Comme je m’absente, je vous remets en modération, des fois que vous re-pétiez un câble (chassez le naturel, il revient au galop), comme pourrait le faire une veine piquée par une personne fatiguée ou en burn-out.
Ni bac à sable , ni modération, hôpital psychiatrique tel est la décision du commissaire à la pensée vertueuse et unique.
Solgenitgrincine vous salue.
Ça semble vraiment pathologique chez vous.
Pour ma part, j’en ai assez de vos dérives trollesques (visant manifestement à discréditer ce blog et/ou son auteur).
Je vous remercie de ne plus poster du tout ici, car la prochaine étape sera la mise en liste noire automatique de vos commentaires, voire le bannissement de votre IP principale, et je déteste en arriver à de telles extrémités, mais vous le cherchez, visiblement.
Le principe est simple : pour obéir à une nouvelle norme les labos devaient investir ; les petits labos n’ont pas pu le faire et ont été rachetés par des groupes qui avaient les moyens d’installer des lignes d’analyses automatiques. Donc on garde plusieurs points de collecte, un seul point d’analyse ; Les laborantins (tines !) qui savaient procéder à des analyses sont devenus des conducteurs (trices !) de ligne de production. Les pas contents, les trop vieux on été éliminés, si besoin par le harcèlement.
Ce n’est pas un témoignage de 1ère main, mais c’est du vécu par une proche.
Ici, dans l’Est, le groupe A***t B*o a tout bouffé, et n’en n’a rien à faire des prud’hommes et de l’éthique.
C’est exactement ça.
À l’entrée, il y a une plaque avec les noms de plusieurs « Docteurs en Biologie médicale », mais il n’y en a aucun dans le bâtiment, ils sont ailleurs, c’est une « coquille » presque vide.
Si l’on choisit ce genre d’établissement, c’est justement pour éviter un gros labo, et en fait on est en plein dedans !
Ils parlent de « sites » pour mieux enfumer.*
Dans mon expérience de ce matin, deux infirmières n’auraient pas été de trop pour les prélèvements (idem à l’accueil alors que l’informatique ramait), mais non, « ils » préfèrent de la file d’attente et générer — forcément — un stress énorme sur le personnel réduit à outrance. En plus, ouverture demain 14 juillet…
En fait, ça m’a ouvert les yeux sur ces véhicules « URGENT SANG », de plus en plus fréquents…
*Et même de « multisite », mais qui va comprendre l’embrouille ?
J’ai trouvé la solution : l’hôpital public. Je vais là et nul part ailleurs. J’ai même apporté des brioches aux infirmières tellement elles mettent en confiance.
Pour ceux qui stressent :
Elmapatch et 1/4 de Lexomil à sucer une heure avant. Ensuite, manger une bonne crème dessert maison avec un brownie de farines de meule et de l’eau.
Un pharmacien naturopathe m’a dit que j’avais raison quand je lui ai fait remarquer qu’on faisait de multiples prises de sang au lieu d’une seule complète. Il a rajouté que c’était pour l’argent.
Tout le personnel médical n’est pas à jeter aux orties, mais ceux qui travaillent dans l’intérêt du patient sont plus que minoritaires.
On est avant tout son propre docteur (formule d’un grand chirurgien).
Alors, effectivement, pour chaque ordonnance, le « prélèvement » (prise de sang) est facturé, et je vois 4,73 € pour « SOINS INFIRMIERS ».
Cerise sur le gâteau — un peu comme les « Honoraires de dispensation » des pharmaciens —, pour un prélèvement simple, il y a une « MAJO ACTE UNIQUE » (ben voyons) à 1,35 €.
Et après ils facturent « ACTE BIOLOGIE », et j’imagine qu’il s’agit de l’analyse proprement dite.
Question…
Dernièrement, j’ai appris que les docteurs allemands et chinois avaient tous leur propre laboratoire dans leur cabinet. Je tiens cette information d’un Français qui a vécu 10 ans en Chine et 5 ans en Allemagne.
Il serait bien que des lecteurs confirment ou pas cette information.
Il doit s’agir de petits équipements…
À vérifier, si quelqu’un peut le confirmer.
Par contre, il semble que des directives européennes aient provoqué les « regroupements » (du fait de normes et d’équipements imposés), et donc l’Allemagne devrait ressembler à la France de ce point de vue.
La personne, elle ressortait avec son traitement adapté à sa morphologie. Il est fort probable qu’il s’agissait d’un petit laboratoire, mais vu que c’était pour une personne à la fois, cela ne posait pas de problème.
Au final, c’est beaucoup plus précis, économique, rapide et hygiénique.
Moi, je vais à l’hôpital, car le sang n’a qu’un ou deux étages à faire, sans compter que l’accueil est bien meilleur, mais je limite les prises de sang au minimum.
Avez-vous observé le manège du transport du sang ? Il a de quoi laisser perplexe.
Mais, après la prise de sang, il faut que le médecin la décrypte. Eh bien, j’ai fini par aller voir Google doctor…
Bref, Hollande a eu le courage de nous traiter de « sans-dents » alors que les professionnels de santé le pensent depuis longtemps, mais ne le disent pas. Plus généralement, la plupart des entreprises, professions libérales, politiciens et professeurs nous considèrent aussi comme des sans-dents juste bons à les faire vivre, et sans grogner de préférence.
Attention, le grognement implique une rupture du service ou du contrat.
Pour moi, « sans-dents » peut aussi se comprendre comme pauvre, pas très érudit, et pas trop malin.
Des idées d’articles :
– Les produits Boiron, dont la pommade à l’Arnica.
– Faire travailler des artisans français : une plaie !
– La voiture : l’ennemi de la santé et des finances des sans-dents qui n’ont pas compris que la voiture, comme les antibiotiques, ce n’est pas automatique.
– Rôle des vacances (15 jours) et week-ends : repos ou circuit touristique en voiture/avion à toute vitesse.
Effectivement, les voitures « Urgent Sang » encombrent les routes, et j’ai maintenant compris pourquoi. Et la notion d’urgence est toute relative…
Une fois, un médecin m’avait prescrit la totale question analyse de sang.
Et j’ai ensuite compris qu’il était incapable d’en analyser/comprendre les résultats… :¬/
Je suis allé en voir un autre qui m’a dit, en les regardant : « Vous avez fait quelque chose, mais je ne peux pas vous dire quoi ! »
Par contre, à chaque fois, il fallait payer les honoraires.
Pour Boiron, j’ai déjà parlé de l’Homéoplasmine : Harissa et Homéoplasmine, la foire aux tubes
Pour la voiture/les artisans, je vais sortir d’une petite période de torpeur/repos pour en parler, car j’ai de la matière. ;¬/
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