Entendu dans la vie réelle, par rapport à certaines publications récentes sur ce blog…
Le genre de billet avec des photos, et une histoire autour.
Est-ce l’histoire qui est illustrée, ou les photos qui sont enrobées ?
Visiblement, ça semble « décalé », et même ça ne passe tout simplement pas.
Visiblement, il y a de moins en moins d’imagination, de rêve dans les têtes et les cœurs.
Visiblement, les « degrés » de compréhension se résument au premier, au singulier.
Et tout ce qui est singulier devient plus que jamais anormal, voire inquiétant.
Non, je n’ai pas pris un coup sur la tête.
Non, je ne relève pas de l’asile, même si le hasard a fait que j’ai récemment randonné avec un… psychiatre !
Oui, j’aime bien quand l’imaginaire travaille.
Oui, je déteste la facilité, et je cherche à provoquer la réflexion.
Maintenant, je relève une désespérance, un fatalisme, et c’est bigrement mauvais signe.
Signe des temps, de sociétés qui s’enfoncent dans la bêtise, le cynisme et le mortifère.
Et j’entends de plus en plus « C’est comme ça », ou « Qui pouvons-nous ? », des réactions pathétiques et détestables. Et encore, quand il y a des réactions…
De quoi se demander s’il y a encore une utilité, si le jeu en vaut la chandelle.
Ma foi, dans un tel contexte, je préfère — parfois — encore… “délirer” !
Et si l’on me comprend, c’est tant mieux, et preuve qu’il y a — peut-être — encore un peu d’espoir.
© PF/Grinçant.com (2018)
En tout cas, personnellement, j’apprécie votre philosophie de bon aloi, qui vous range dans une certaine catégorie de « spécimens », dont je fais partie et qui se démarque par la liberté d’expression et de mode de vie. Suivre le troupeau… très peu pour moi, et tant pis si cela semble un brin décalé… tout comme vous !
J’espère vous lire encore longtemps !
J’en ai justement discuté (philosophiquement), avec un couple de moutons — des vrais, pas des ersatz humains —, et ils étaient (curieusement) sur la même longueur d’onde que vous.
Merci !;-)
Un tondu qui semble inquiet et un bien en laine, solide sur ces pattes, sûr de lui.
Le premier a payé ses impôts.
Le second n’en paie pas et a reçu ses aides.
Pas de mouton grinçant ni enragé.
Des vrais moutons, dans leur enclos.
Ainsi va la vie des moutons…
C’est con une vie de mouton !
Ah oui, j’oubliais, c’était une vraie petite famille, et il y avait même le petiot :
La brebis était inquiète (elle s’exprimait avec de brusques mouvements de tête, en émettant des bruits bizarres), et le bélier (meuss ?) — lui — me défiait quand même un peu avant de se remettre à brouter.
Cela dit, après la tonte, la fuite…
Bien sûr, me séparaient d’eux… des barbelés !
C’était mardi, avant cette « brève »…
Cela peut être décalé mais c’est l’Histoire et vous êtes dans le vrai, le réel…
Délirer : cela veut dire aussi « être en proie à une émotion qui trouble l’esprit », et on peut délirer de joie, de colère, de rage…
Je cède ma plume, ma pensée pour deux citations émanant du Maréchal Ferdinand Foch (1851-1929) :
« Parce qu’un homme sans mémoire est un homme sans vie, un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir… »
« Les peuples cessent de vivre quand ils cessent de se souvenir. »
« … et vous êtes dans le vrai, le réel… »
J’essaye souvent de faire appel à l’imaginaire pour en arriver là, parfois de façon « elliptique », mais comme les cerveaux/comportements sont de plus en plus conditionnés et hermétiques…
J’en parlais encore de vive voix hier avec quelqu’un de « spécialisé » dans l’humain, et nous convergions sur le constat : le mal-être devient la norme !
Je n’apprécie pas particulièrement les militaires, mais sur ce coup, Foch avait bien raison !
“Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière.” – Michel Audiard
Alors, délirons ! ;-)
Le problème, c’est qu’il y a beaucoup de « fêlé·e·s » qui s’attachent à répandre/généraliser l’obscurité/la noirceur/le glauque.
Je ne sais pas si Audiard ferait dans le même registre en 2018.
Il n’y a qu’à voir la gueule de ce qu’on appelle maintenant « humour ». :¬/
Comme Audiard, je suppose, je ne confonds pas les attendrissants fêlés à l’esprit « dérangé », surtout si ce dérangement est en rapport avec la trajectoire vers le mur, avec ceux que vous mentionnez qui, eux, ont carrément été bercés trop près du mur ;-)
Le terme « euphorisant » est le pire tabou qui soit dans la liste des remèdes. Rendez-vous compte, les effets dangereux et incontrôlables, planer, se détendre, être ouvert, etc. Plus de place pour les basses manipulations numériques, merdiatiques et autres, inconcevable !
Curieusement, ceux ou celles qui tentent de véhiculer ce genre de vibrations sont systématiquement mis-es à l’index, au deodex, etc. C’est un bon signe, tout ce qui dérange l’« ordre » établi est sain.
Dérangés, fêlés, même combat :-)
Avez-vous volontairement omis le « c » de De
codex ?Peut-être, car même les (vraies) odeurs doivent (aussi) disparaitre…
Mais ça marche/fonctionne plein pot, je viens de m’en rendre compte — une fois de plus — dans l’après-midi…
Comme une ville fantôme
(Je risque de me faire insulter, mais j’ai l’habitude.)
« La vie réelle »
Ces mots sont au début de votre billet.
Je vais opposer ceci à la « fake vie ».
Beurk le mot anglais.
La vie numérique 2.0.
On vit par procuration dans un éther inventé par la communication qui finit par se niquer elle-même avec des « fake newz » re-beurk.
À tel point qu’on en arrive à devoir légiférer pour définir ce qui est vrai !
Dans la vraie vie, il y a des menteurs.
On les connait et personne ne leur fait plus confiance. Il sont au ban.
Aujourd’hui, le menteur mène la danse.
Il le sait.
Il construit donc une vérité officielle.
Indiscutable.
Comme dans certains régimes dits totalitaires.
La « fake » pensée à opposer au raisonnement.
Et là, nous revenons à nos moutons.
« À tel point qu’on en arrive à devoir légiférer pour définir ce qui est vrai ! »
Le verbe « devoir » est de trop, car c’est de la pure manipulation (de qui, par qui ?)… qui nous mène d’ailleurs directement à la suite de votre intervention : « Comme dans certains régimes dits totalitaires. »
Regardez bien nos « lois » & « règlements », et surtout leurs évolutions récentes, et vous verrez que nous y sommes vraiment !
Les « moutons » (humains, même pas aptes à garnir un méchoui), eux, s’en foutent, d’autant qu’on leur dit que c’est pour mieux les protéger.
Bien vu ! Enlevons devoir !
C’est bon d’être relu !
Merci
« C’est bon d’être relu ! »
Le « re » de «
relu » ne serait-il pas de trop ?;-P
Mmm, c’est bon d’être lu et relu !
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