Ce matin, de bonne heure, je suis passé à côté d’un jardin ouvrier*.
La lumière n’était pas du tout favorable, car le soleil se levait du mauvais côté.
Mais le responsable des lieux était déjà là, pour faire remplir la cabane à compost.
Il avait installé sa petite table, avec un cahier, et surtout son indispensable balance.
Je lui ai demandé si je pouvais faire quelques photographies.
Bien sûr que oui ! Et il était ravi.
Trois cents personnes contribuent à ce petit jardin, avec quelques « piliers », dont une dame de 85 ans.
Mais il voulait avant tout me montrer des plants — probablement les siens — de cucurbitacée « Slaoui », pour faire tu tajine.
Il m’a laissé prendre quelques photos, mais il revenait régulièrement pour me commenter d’autres plantes en devenir.
« Il faudra revenir dans un mois, car, il y aura… »
Bien sûr que je reviendrai ! C’est tellement simple, mais si magique !
En attendant, je ne retiens qu’une photo de ma petite série.
Et si cela peut vous laisser envisager une belle journée…

© PF/Grinçant.com (2018)
* En fait, il s’agit plus d’un jardin dit « familial », mais mon inconscient — et je ne corrige rien — m’a fait le qualifier d’« ouvrier ». Il est situé à côté d’une (petite) cité, et contribue visiblement à la paix sociale. La commune a d’ailleurs parfaitement compris son intérêt.
(Nota-Addenda du 20/05/2018-07h30, après en avoir discuté “ILR”.)