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Sous le signe des cygnes

AVERTISSEMENT : Ce billet date de plus d'un an.

Tête de cygneRécemment, nous avons parlé cygnes à l’occasion d’une “Brève” sur un corps de petit verdier au milieu des mégots.
Certains d’entre eux disparaîtraient de vilaine manière…
S’ils sont tués pour les consommer, il est certain que cela fait un beau poulet : environ 8 kilogrammes de viande — si mes calculs sont bons — pour un oiseau de 10 kg.
Bien évidemment, quelle que soit la destination post-mortem des cygnes abattus, c’est parfaitement odieux, puisque la population mondiale, toutes espèces confondues, serait d’à peine 2 millions d’oiseaux.

Jeudi dernier, est passé sur la TNT un film anglais — Hott Fuzz — assez délectable, avec, comme vedette animale, un… Cygne !
Décidément !

Et encore plus « décidément », cette semaine, j’ai pu en rencontrer, des cygnes, et même les photographier.
Un pur hasard, au cours d’une randonnée, dans un lieu où je n’en voyais habituellement pas plus de deux ou trois.
Comme il s’agit toujours d’une joie pour moi que de faire de telles rencontres — dans un monde de plus en plus con et cruel —, je vais vous en faire profiter.

Voici donc quelques beaux moments sous le signe des cygnes…

Un cygne m’observe…

Cygne observateur

Au loin, un duo de cygnes…

Deux cygnes bien cools

Survolé par un cygne moyen-courrier…

Un cygne en transfert aérien

Serait-ce une plume de cygne ?

Plume de cygne ?

Et maintenant, un trio de cygnes…

Deux jeunes cygnes (cygneaux) et un adulte

Gris, c’est un jeune et bon cygne…

Un cygneau presque cygne

Décollage immédiat…

Escadrille de cygnes…

5 cygnes en escadrille

Voilà, c’est fini, plus un signe de cygnes…

Par contre, un peu plus loin, je sens comme un espion…
Me sentant potentielle proie, je lève les yeux au ciel…
Pour me voir survolé par un splendide busard…

Beau busard en stationnaire

Ah, ça , c’est déjà moins bon… Signe !

Vignette : « Un cygne qui se marre dans son marais » © PF/Grinçant.com (2017)

© PF/Grinçant.com (2017)

16 commentaires sur “Sous le signe des cygnes”

  1. Ça devient de plus en plus difficile de rencontrer la Nature dans toute sa beauté…

    Entre les oiseaux qui disparaissent, dû aux produits chimiques que l’on déverse à la tonne, les insectes que certains oiseaux mangent, qui disparaissent eux-aussi, même si j’ai pu constater une maigre amélioration avec 3 ou 4 espèces de papillons, depuis que la commune, pour sa gestion des espaces verts, a supprimé tout produit de la chimie depuis 2012 ; ceux qui ont dû être consommés cet été, car ça a été massif, et la destruction qui se poursuit à marche forcée.

    Ce matin, je suis allée marcher, à 300 m de mon domicile, 1ère claque, j’ai croisé un troupeau de neuneux, environ 35 individus, avec bâtons de marche, sac à dos, qui revenaient d’une marche dans la nature proche… Rien qu’à les voir, on peut les classer dans les rampants, ceux pour qui Einstein disait :

    « Ceux qui aiment marcher en rang sur une même musique, ce ne peut être que par erreur qu’ils ont reçu un cerveau, une moelle épinière leur suffirait amplement. »

    2ème claque, quelques centaines de mètres plus loin, une femme gare son véhicule, style 4×4, mais 2 WD dans la réalité, laisse le moteur tournant, et va au DAB… Elle est gênée, car nous sommes 2 piétons à passer, elle attend pour composer son code, et jette un oeil à sa caisse à roulettes… Il faut bien comprendre qu’arrêter le moteur, c’est à la fois une perte de temps et un risque d’avoir un peu moins chaud dans l’habitable… tout est minuté dans cette société de consommation…

    Puis, je suis partie dans les champs, et en lisière de forêt, me reposer l’esprit et écouter les chants de quelques oiseaux : mésanges, merles, geais des chênes, chardonnerets, pinsons…

    Au retour, je suis passée devant le tableau des avis de la mairie, et j’ai pris ma 3ème claque, avec un avis de consultation pour une décharge avec broyage et criblage en limite de l’un des massifs forestiers de la commune !

    Par contre, vers 14 h, j’ai eu une petite joie, avec plusieurs mésanges charbonnières et mésanges bleues, alignées en rang d’oignons sur le seuil de ma fenêtre de cuisine, qui attendaient que je leur mette quelques friandises… ce que j’ai fait avec plaisir!

    Petite réflexion dominicale…
    Voltaire : « Il est à propos que le peuple soit guidé, et non pas qu’il soit instruit ; il n’est pas digne de l’être. »

    1. Drôle de dimanche pour vous. :-/ ;-)

      Pour le « troupeau », j’ai déjà commis un petit texte ici (2016) : Le troupeau forestier du jour
      Cette année, sur un chemin étroit le long d’un ruisseau, j’en ai croisé un autre en file indienne, l’éclaireur/ouvreur me déclarant — alors que je me « rangeais » dans les buissons, car un tel convoi a forcément priorité — : « J’espère que vous avez le temps, nous sommes quatre-vingts ! ». Et comme je m’acharne à dire « Bonjour » à presque tout le monde… ;-)

  2. « si j’étais une alouette
    comme elle je foncerais dans l’azur
    mais je ne descendrais plus sur la terre
    là où les hommes sèment le blé
    là où les hommes fauchent le blé
    où l’on sème et l’on fauche
    sans savoir pourquoi sans savoir pourquoi
    sans savoir pourquoi »

    Anonyme, chant romanichel de la nuit des temps.

    1. Merci, vraiment. ;-)

      « Anonyme » : On trouve – notamment – une référence à ce chant « qui ne s’écrit pas sur le papier » dans “Les récits d’Adrien Zograffi (I)”, de Panaït Istrati, un auteur roumain de langue française (1884-1935).

  3. Ah, le décollage du cygne ça se mérite, comme pour l’albatros, espace dégagé obligatoire pour la prise de vitesse et pattes palmées pour les appuis. Une fois en l’air c’est plus la trajectoire d’un gros porteur ;-)

    L’amerrissage est plus simple, malgré la masse de magrets à freiner, la surface de plume généreuse aide bien, comme les palmes.

    Le faucon est majestueux, contrôle parfait de chaque plume à basse ou haute vitesse, c’est le plus rapide et il sait stationner en l’air.

    Quant à ceux qui aiment marcher en rang sur une même musique, gare à ne pas tout confondre, les rangs d’écoliers qui chantent en cœur, c’est gai, les pompiers, ou les secouristes qui interviennent dans les pires conditions ont aussi pratiqué dans leurs formations, ainsi que d’autres agents du service public, heureusement qu’ils ont été équipés du système complet…

    1. Pour les cygnes, j’ai bien constaté une bonne quinzaine de mètres d’efforts avant qu’ils ne « décollent »…

      La photo du rapace est mauvaise (pas préparé et mal équipé pour ça), mais l’animal est en effet impressionnant, tant techniquement qu’esthétiquement. Il y avait vraiment de la grâce dans ce survol, même si en principe c’est plutôt « hostile ».

      Quant aux pompiers, j’ai justement croisé hier une petite cohorte (4) en file indienne, pour aider/secourir quelqu’un mordu par un… chien !

      Pompiers, intervention bénigne en milieu naturel (26/11/2017)

    2. @ universel

      Bien sûr, c’est comme pour tout, il y a des cas à différencier.

      Mais les troupeaux qui déambulent non pas en chantant, mais en parlant fort, n’ont rien à faire dans la Nature… Ils la massacrent par leur passage, et ils ne pourront pas approcher la faune de près. Au pire ils peuvent se faire charger par un animal furieux.

      1. Je suis d’accord pour les troupeaux bruyants, bon, tant qu’ils restent sur les chemins ça va encore, peu sont téméraires pour s’en écarter ;-)

        Pour le faucon, je ne vois rien d’hostile, et la prise de vue est parfaite, combiner le zoom et les mouvements de correction des plumes sans flou, je vois pas mieux ;-)

        Sa chasse, en plus d’être un exemple de la maîtrise du vol, est tout simplement vitale pour lui, sa survie et celle de son espèce. Rien n’est gratuit dans la Nature.

        C’était l’un des désespoirs d’Henri Laborit, pluridisciplinaire, que toutes les espèces ne sachent pas assimiler directement les photons du soleil d’où les chaînes alimentaires qui se développent en partant de celles qui savent le faire, les végétaux terrestres ou maritimes = nourriture de base.

        Par contre, nous restons la seule espèce qui se « bouffe » entre membres, aucune autre ne le fait, cette « supériorité » qui accélère notre perte…

        1. C’est de la photo « instinctive », avec les défauts qui vont avec.

          Certains* me diraient que c’est une honte que de les publier, mais je considère que j’ai au moins saisi un moment unique (voire rare, enfin pour moi), et que c’est le principal.

          Sur le faucon, c’était presque à la tombée de la nuit, et il était haut… Il m’a donc fallu débruiter l’image et « cropper » (recadrer) en plus de « déboucher » l’oiseau qui était (forcément) à contre-jour. Mais, dans ce « format » (de publication), ça passe. ;-)

          *Dans le milieu des « photographes », il faut voir ce que l’on entend…

          PS1 : Pour le côté « hostile », c’est si j’avais été une proie possible pour lui… N’étant pas forcément fier d’être un humain, je me suis peut-être imaginé mulot dans l’instant. Et c’est aussi pour… Écrire !;-)

          PS2 : Question humains qui se « bouffent » entre eux, j’évoquais justement ici JLM qui a utilisé du Victor Hugo avant-hier.

          1. Mince, j’avais raté JLM ;-)

            J’avais bien suivi votre crainte littéraire, il faut dire que le regard d’un prédateur aussi affûté qu’un rapace est impressionnant, même quand on n’est pas au menu.

            Heureusement, les cygnes ont l’avantage de leur gabarit. J’observe les oiseaux à relative grande envergure dans leurs techniques de décollage, je force avec eux :-)
            Le héron est pas mal, le faisan ou le dindon sans farce aussi. Pour les atterrissages aussi chacun sa technique, tous ne sont pas aquatiques, toujours magnifiques. Même le pélican ou l’ortolan ne sont pas un cadeau pour leur menu à écaille identifié sous la surface.

            1. Le héron est plutôt efficace et particulièrement élégant, tant au décollage, à l’atterrissage, qu’en vol.
              J’apprécie aussi particulièrement le cormoran que je trouve plutôt marrant.
              Une photo de chaque ici (11/2016) : Merde aux terroristes des zones humides

              Pour le rapace, une question se pose cependant : son survol était-il amical, car je semblais clairement être son centre d’intérêt ? Mais peut-être me crois-je (encore trop) important…

              1. La cigogne est sympa aussi… Mais beaucoup plus rare que le héron !

                Une petite vidéo qui devrait vous plaire @universel et @pf

                sur youtube : ZbRrxw-H6xA

                La grèbe d’Amérique du nord.

                  1. J’avais déjà observé cette magnifique danse dans un doc sur la parade des animaux dont j’ai oublié le titre.

                    Incroyable la maîtrise dans cette posture dynamique pourtant peu naturelle, la tête ne bouge pas d’un poil, comme quand ils volent.

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