AVERTISSEMENT : Ce billet date de plus d'un an.
Fillon, Macron, Hamon, Mélenchon…
On nous serine à longueur de journée ces noms.
Moi, je remarque qu’ils se terminent par « on »…
Comme dindon, cochon, guenon, bichon, chapon.
De tous ces « on », on en arrive à saturation.
Je suis aussi rattrapé par cette mode sans modération.
En effet, je suis tombé sur mon premier… Papillon !
De plus de l’espèce « Citron » :
Pour, un peu plus loin, rencontrer d’adorables moutons :
Avant de lever les yeux au ciel pour voir des avions.
Et de croiser un couple qui croit en Cupidon.
Pour mieux se refiler des morpions.
Je rentre regarder des chaînes d’information.
Pour devenir encore plus con.
Mais là, ce sera sans prétention.
Et je tais mon nom ;-)
© PF/Grinçant.com (2017)
Je suis un fouineur, et comme nous sommes dans les prémices du premier tour, je ressors/je m’inspire de votre Brève du 16 février 2017, de la dernière campagne présidentielle qui n’a eu aucun commentaire. J’avais manqué/raté ce sketch dont je donne le lien, et les « fouineurs » comme moi pourront aller vadrouiller sur le site d’une « zoreille » à la Réunion…
http://www.francoisegomarin.fr/2017/04/14/predictions/
« Toujours la tyrannie a d’heureuses prémices (…) »
Racine (Jean), 1639-1699, Britannicus, I, 1
Cette Brève, je l’avais oubliée, et pourtant elle est plutôt mignonne.
Pour les commentaire(s), je ne me prononce plus, mais pour moi leur absence a aussi du sens.
PS : En ce moment, il y a aussi une absence de publication de Brèves/Billets sur ce blog (j’ai la tête un peu ailleurs), alors « fouiner » est une bonne idée ;-)
Cette Brève est jolie et remplie de terminaison en « on » comme oignon, mort aux « c… », oignon d’Ascalon : ciboule, échalote (1675). Vous l’avez bien tournée/rédigée dans votre prose incomparable. On en ferait presque une chanson ou une parodie.
Et dans quelque temps cette brève va revenir d’actualité avec les élections qui approchent. Ce sera un renouveau avec de l’ancien qui a déjà été vécu/vu/testé.
Pour certains candidats — pour ne pas dire tous —, ce sera « une parodie de réconciliation » avec les citoyens/électeurs ou une fausse réconciliation, une réconciliation qui n’en est pas vraiment une pour les appâter, les allécher, les attirer, les séduire avec les promesses. Comme une parodie de justice quand je me rappelle l’aura médiatique pour la nomination du sinistre de la justice…
Des menteurs, des hypocrites, des faux-culs !
« Le faux présenté avec art nous surprend et nous éblouit (…) mais le vrai nous persuade et nous maîtrise. »
Vauvenargues (Luc de Clapiers, marquis de), 1715-1747, Maximes, 542
« On devrait dire menteur comme une épitaphe. Les épitaphes mentent certainement plus que les arracheurs de dents. »
Töpffer (Rodolphe), 1799-1846, Voyages en zigzag, p. 47
« (…) ces deux domaines sont incommunicables. Incommunicables, ça veut dire que le même homme est mauvais dans le privé, bon dans le public. Dans le privé il est voleur, menteur, ivrogne, lâche, noceur (…) Dans le public il est honnête, sobre comme un chameau, rangé comme un employé de chemin de fer. »
Péguy (Charles), 1873-1914, la République…, p. 33
Oui, une Brève assez intemporelle, hélas.
Sur le sujet, je rappelle aussi ce texte (avec des photos) de décembre 2016 : Pas que des âneries ;-)
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