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“Fumier d’agriculteur” dit le randonneur !

AVERTISSEMENT : Ce billet date de plus d'un an.

balise-bleueOh, bien sûr, tous les agriculteurs ne sont pas des fumiers, ou des cons, mais il y en a qui méritent des claques, vraiment !

Certains s‘approprient les terres, comme ça, au nom d’on ne sait quoi, ou au nom d’un « remembrement » plus ou moins sauvage.

La cause de mon énervement ? Un tronçon de ma balade d’hier…

Vous voyez, là, sur ce bout de carte IGN, en théorie à jour, le chemin en noir, entre le 58 et le 32 ? Normalement, ça fait 620 mètres à parcourir, à pied.

Carte IGN, chemin "continu" (noir) entre les altitudes 58 et 32
De gauche à droite, 620 mètres à parcourir

Un chemin-sentier difficile, raviné, entre deux champs interdits par des barbelés.

Comme un corridor, de plus en plus hostile, avec trois scènes de crimes d’oiseau, sortes de balises en plumes.

Plumes au sol, sur le sentier
Est-il mort tout seul ?

Quelques ronces, mais ça passe, en se disant que l’on n’y reviendra plus.

Puis, presque le but, près d’une balise de repérage bleue.
Normalement, on arrive à un petit gué, juste avant de traverser la route pour reprendre un autre chemin noir.
Mais, coincé, par dix mètres de ronces…

Chemin obstrué par des ronces, puis une barrière
En face de moi : de l’autre côté, c’est le gué, puis la route

Et des barbelés sur les côtés…

Sur les côtés, des clôtures en barbelés
Sur les côtés… Ne vous y trompez pas, je ne passe pas !

Et au bout, comme une barrière de champ, qui nargue !…

Derrière les ronces, à 10 mètres, la barrière
En face de moi : à 10 mètres (infranchissables), la barrière, on devine des barbelé dessus

Pas moyen de passer, à moins d’être masochiste ou habillé d’une cotte de maille, donc demi-tour !

Près de deux kilomètres supplémentaires plus loin, pour revenir et contourner, voici la scène d’abruti !…

Chemin barré, champ ouvert
La barrière du champ condamne le chemin… public !

La balise de repérage bleue, à gauche, c’est là où j’étais arrivé :-/
Le champ de droite est ouvert, mais le chemin de randonnée a été… Condamné !

Vignette : « J’avais ma balise de repérage à chapeau bleu, pour les hélicos… » © PF/Grinçant.com (2016)

© PF/Grinçant.com (2016)

8 commentaires sur ““Fumier d’agriculteur” dit le randonneur !”

  1. Avatar photo

    Bonjour,
    En effet, les chemins communaux indûment annexés par un certain nombre de paysans représentent des milliers de km pour les randonneurs, et des milliers d’hectares pour les exploitants. Nets d’impôts qui plus est…
    Cdt.

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      C’est de plus en plus fréquent.
      En général, j’en rigole en classant cela dans les « aléas » des randonnées, mais là je l’avais mauvaise.
      J’aurais eu une cisaille, ses barbelés y passaient !

      1. Avatar photo

        Bonjour G
        Je ne suis ni pour les agriculteurs ni pour les randonneurs mais vous avez pas beaucoup de soucis dans votre vie bien sure on râle tous mais comme beaucoup de français(e) vous parler en l’air et menacer de couper les barbelés. Et bien si vous avez le courage de vos actes vous retournez sur place équipé d’une bonne pince et vous coupez le barbelée et pendant qu’on y ai n’oubliez pas de faire des photos que vous pourrez mettre en ligne ! Car il en marre d’entendre râler sur tous et personne n’a le courage de ses actes ! C’est pour cette raison que nos politicards nous prennent pour des c…
        Car ils savent que les petits gents du peuple sont. comme les petits roquets qui font de bruit mais
        Sauve et se trouve une excuse pour ne pas mettre les actes sur les paroles
        Thierry K

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          ???
          Vous ne savez pas ? Dans la colonne de droite, il y a un petit texte de moi (“De l’auteur”), que je viens d’ailleurs de mettre à jour, et il se termine par : « …pour celles et ceux qui comprennent. Les autres, passez votre chemin. »
          Vous auriez donc dû savoir quoi faire au lieu de perdre votre temps à poster ici de tels propos.

          Je ne suis pas assez maso pour retourner dans cet endroit hostile.
          Et si j’avais eu de quoi couper ces barbelés, c’était pour sortir de ce piège sans avoir à faire demi-tour, d’autant qu’ensuite, une fois dans le champ, la barrière était grande ouverte, et pour cause !

          Par contre, en écrivant un tel billet, je veux faire comprendre aux agriculteurs/éleveurs à quel point ce comportement est nul. Et ça, c’est beaucoup plus utile que d’aller couper des barbelés qui ressurgiront à la première occasion.
          C’est de CONNERIE dont je parle. Vous savez, ce truc universel qui nous tire tous inéluctablement et désespérément vers le bas… Et certain(e)s choisissent d’en abuser !

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    Comme dans toutes les professions, il y a des cons. Peut-être que ceux-ci sont plus visibles étant donnée l’impunité qui leur est conférée (essayez de bruler un bâtiment public ou de déverser de la merde en ville). Par contre, quand je vois toutes ces ronces, je me demande si votre courroux est bien justifié.
    Est-ce que la barrière a fait que personne ne passait (et donc que les ronces ont poussées) ou à l’inverse que personne ne passait vu le paquet de ronces qui était déjà là et donc que le paysan local a mis une barrière (pour empêcher un troupeau de sortir ?) en pensant ne gêner personne.

    Dans tous les cas, je suppose que c’est bien les paysans du coin qui font que les chemins de randonnée sont praticables en enlevant les ronces.

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      Observez que j’ai mis le singulier dans le titre ;-) qui n’est d’ailleurs que le reflet de ce que l’on pense dans ces moments-là.
      Si, c’est justifié, car une fois fait le tour, c’est nickel du côté champ…
      La barrière a un gentil barbelé sur le dessus, et il y a un piquet métallique bien rouillé à gauche pour la maintenir dans cette position.

      Ce chemin figure bien (en noir, donc « continu ») sur les dernières cartes IGN (numériques, au 25 000e), et même sur Google Maps où il est parfaitement tracé.
      D’ailleurs, le chemin que je voulais rejoindre, juste après le “32” d’altitude, lui, était parfaitement praticable, et même… Balisé !

      Quand vous êtes pris dans ce « piège », vous ne rigolez pas vraiment :-/

      PS : Ce sont davantage les randonneurs (et les communes) qui entretiennent ces chemins, ne serait-ce que par leur passage (ou en les balisant via les associations), et ils se battent souvent contre les agriculteurs qui grappillent du terrain et qui voient d’un mauvais œil des marcheurs à proximité… Ce pauvre type ne peut ignorer ce qu’il fait en condamnant ainsi ce chemin, sans même le signaler à l’autre bout.
      Ça me rappelle d’ailleurs certains propriétaires forestiers avec leurs menace de mort sur chaque tronc d’arbre : Signalétiques, bonnes et mauvaises ondes en bord de Vilaine

  3. Avatar photo

    Les ronces, on ne les enlève pas comme ça, il faut négocier avec. Elles sont naturelles et surtout protectrices, des jardins tropicaux enfouis depuis plusieurs siècles sont réapparus après défrichage, en Normandie entre autres.

    D’après les barbelés, a priori c’est plutôt un éleveur…

    Et puis, quand on voit le niveau d’entretien du réseau routier secondaire, ou pire tertiaire, il ne faut pas s’attendre à des miracles sur les chemins.

    Autour de chez moi, ce sont des bénévoles plus ou moins intéressés qui s’y collent, les chasseurs, vététistes, moi pour la promenade, etc.

    1. Avatar photo

      Exact, on ne les enlève pas comme ça, les ronces. Malgré mon couteau C33, j’ai renoncé à tenter de passer, et puis, ensuite, il y avait la barrière avec son sympathique barbelé sur le dessus.
      En plus, j’étais seul sur ce coup, et la journée touchait à sa fin, ainsi que mes réserves d’eau… Bref, presque une aventure ;-)

      Oui, c’est un éleveur, mais le mot agriculteur me semblait plus passe-partout. Et ils cumulent souvent.

      Cela dit, une fois le contournement fait, récompense de la nature, comme souvent quand il y a persévérance, avec ces délicieuses mûres :-)

      Lé récompense des mûres

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