Christine adore se balader dans la forêt.
À la nuit tombante, elle prend son petit panier.
Avec quelques provisions, elle part.
Dans la forêt, elle adore dîner.
Elle connaît un coin magique.
Il y a un vieil arbre, au tronc creux.
Près de cet arbre, elle dévore quelques friandises.
Et elle disparaît…
À l’intérieur de l’arbre, jupe troussée, elle aime se poster.
Georges adore se balader dans la forêt.
La nuit venue, un vieil arbre est son but.
Dans le tronc, il y a un trou bizarre.
Y enfoncer sa verge lui procure du plaisir.
Tous les soirs, il aime faire l’amour à ce vieux tronc.
L’orifice, tant pénétré, semble d’une bien curieuse écorce !
Certains soirs, elle aime à se retourner.
Certains soirs, il trouve l’endroit plus difficile à visiter.
Le plaisir n’en est que plus intense.
Un soir, Christine est malade, de ses doigts elle devra se satisfaire.
Georges, toujours ponctuel, pénètre le tronc avec élan.
Une douleur atroce le fait se retirer.
Une vipère, agrippée par ses crochets, prolonge sa queue.
Afin de stopper le venin, avec son canif il se la tranche promptement.
Une journée passe.
Christine est prête, le tronc creux elle s’en va rejoindre.
Jupe troussée, orifice béant, elle attend.
Georges est là.
Avec sa hache, de cet arbre il va se venger…
© PF/Grinçant.com (Projections 1992-1993)