Ouah, il va bientôt me falloir un secrétariat rien que pour mes rendez-vous médicaux !
Rien que pour la semaine prochaine :
- Cabinet infirmier : ablation de points de suture
- Dermatologue : exérèse de kystes récidivistes
- Généraliste : point santé, et obtention de bons de transport
- Labo médical : prise de sang (mensuelle) pour 7 pages d’analyses diverses
- Gastro-entérologue : rendez-vous pré-coloscopie :-/ (oui, on m’impose cette charmante délicatesse)
Sera suivi d’un rendez-vous « Anesthésiste », puis de l’examen lui-même en hospitalisation ambulatoire.
Dans le même registre, j’ai été informé ce matin via Doctolib qu’un rendez-vous prévu en août au CHU était déplacé « autoritairement », sans vérification préalable de mes disponibilités.
Manque de chance, on me le fixe à 14h15 alors que j’ai un autre rendez-vous planifié le même jour, à 14h00, avec un autre spécialiste, dans le même CHU, mais dans un bâtiment différent.
Vive les agendas « partagés » pourtant en place dans ce genre d’établissement !
En plus, il y a un « ordre » à respecter — pour des questions de « validation » — pour voir ces spécialistes, et là c’est inversé !
J’ai donc eu recours à mon standard téléphonique personnel — mon smartphone principal — pour remettre de l’ordre dans tout cela.
Finalement, je vois trois spécialistes différents, le même jour, en septembre, dans le même CHU : un à 11h40, un autre à 14h00, et le dernier à 16h00.
Une journée qui sera bien remplie et particulièrement stressante compte tenu des enjeux (maintien sur liste greffe, chaque consultation pouvant être suspensive, voire bloquante), mais finalement « optimisée » puisque je n’aurai qu’un déplacement à faire et que j’ai de la « marge » pour chaque rendez-vous (durée et retard éventuel).
Pour l’anecdote, sachez que je détiens toujours — oui, en avril 2025 — une ligne/un numéro « fax/télécopie » pour gérer les cas les plus tordus, au cas où !
Être un « patient » demande beaucoup de… patience !
Visuel : « Mon secrétariat médical. »
© PF/Grinçant.com (2025)
Impressionnant : une vraie « petite PME » des soins :-)
Avec tout ce que vous allez « optimiser » dans la journée, vous risquez de finir sur les rotules.
Peut-être que votre « secrétaire » pensera à vous préparer un petit « en-cas », si vos examens le permettent, au moins après le dernier, qui sera bien mérité (un pain aux raisins ?).
Et j’espère que vous n’habitez pas trop loin du CHU, car il faudra rentrer après toute cette batterie de soins…
PS : j’avoue avoir relu votre article « coloscopie » avec sourire, si on peut dire, malgré les circonstances. Humour noir, « grinçant », ce qui vous caractérise plutôt bien ;-)
Il ne s’agit pas vraiment d’examens (quoique), mais d’entretiens/de bilans, chacun pouvant être « suspensif » (« contre-indication » plus ou moins provisoire), voire éliminatoire (radiation de la liste d’attente).
Chacun de ces spécialistes — Néphrologue, Chirurgien-Urologue, Anesthésiste — doit me « valider » individuellement au vu des examens réalisés précédemment (je n’en parle pas dans ce billet, mais ils sont planifiés ou déjà faits), et je dois obtenir un « 3/3 ».
Je commence à être « rodé », puisque ça me fera ma quatrième « session » de ce genre (oui, je vais entrer dans ma quatrième année d’attente).
Cependant, c’est la première fois que tout est — finalement — concentré sur une même journée.
Je suis à une heure de route, mais pour moi c’est presque du « tourisme », le plus compliqué étant de trouver un parking.
Pour l’en-cas, pas trop envie de sentir le pain aux raisins au cours des entretiens, je vais sauter le déjeuner, comme souvent d’ailleurs.
PS : Du coup, j’ai relu mon billet « La vengeance du coloscope » de 2020, et je me suis effectivement bien marré, malgré le côté scabreux de la chose ;-) On voit que j’étais enthousiaste sur ce coup.
Il a été pas mal lu, mais quasiment pas de réactions/témoignages. Je ne sais si ça a détendu les personnes concernées.
La colioscopie, je fais « l’autruche » depuis quelques années (je crois bien avoir reçu mon « kit » à la période de votre article, qui m’avait confirmé dans l’idée d’oublier)…
L’autruche adopte pourtant souvent, c’est bien connu, une attitude propice à la coloscopie.
C’est pourtant très « tendance », comme examen !