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Pharmacie : Je ne suis ni Cyclamed ni une poubelle

Boîte de Galvus vendue comme neuve

Plus de cinq ans de fidélité à cette pharmacie…
Avant-hier, je passe ma « commande » par mail, comme d’habitude
Le renouvellement de mon traitement pour le mois.
Hier matin, je vais récupérer mon petit sac, il était prêt.
À l’intérieur, neuf boîtes de médicaments.
Pour un total de 301,76 euros.
En plus d’être fidèle, je suis un « bon » client !

Une fois chez moi, je m’attelle au rangement de tout cela.
J’ai un tiroir dédié où tout est soigneusement ordonné.
Mais je tombe en arrêt devant l’une des boîtes.
Du Galvus, un antidiabétique, et là c’est le « princeps ».
Tiens donc, on ne m’a pas donné le générique « Vildagliptine » ?
Ma foi, je préfère.
Sauf qu’il y a comme un problème…

La boîte est toute cabossée.
Elle est même passée de couleur.
La date « EXP » est à 07/2025, donc presque limite.
Et elle est salement ouverte d’un côté, scotch de sécurité découpé, et c’est bien visible.

Boîte délivrée ouverte, EXP 07 2025
Avec moi, l’ouverture aurait été plus soignée !

À l’intérieur, il y a bien 4 plaquettes de 15 comprimés, soit 60 en tout.
Mais j’ai comme un méchant doute…

Comment est-il possible que l’on me délivre une telle boîte ?
Est-ce volontaire ?
Si oui, d’où vient-elle ?
Ne serait-ce pas un retour pour Cyclamed remis dans le circuit ?
Si oui, les plaquettes sont-elles d’origine, même si la date imprimée correspond ?
Et quelles ont été les conditions de conservation ?

Après avoir longuement cogité, j’ai envoyé un autre mail hier soir.
Faisant état du problème et précisant que je refusais de prendre un tel médicament.
La réponse était plutôt alambiquée :

« En effet, habituellement vous prenez le générique de Galvus et non pas le princeps. Nous allons vous échanger cette boîte.
Cette boîte de Galvus a une péremption courte, car nous délivrons, désormais, essentiellement le générique. Pour votre information, nous ne pouvons pas remettre dans le circuit des boîtes destinées à Cyclamed, car tous les médicaments listés sont sérialisés et ce, pour en assurer la traçabilité. »

Le numéro « CIP » de la boîte est en effet reporté sur ma facturette, au dos de mon ordonnance.
Mais je ne pense pas que ce soit une garantie suffisante.

Je reviens donc de la pharmacie où j’ai bien obtenu l’échange, assorti d’un « Désolée ! ».
Et j’ai obtenu une explication qui vaut ce qu’elle vaut…
Cette boîte serait restée « coincée » — visiblement (très) longtemps — dans leur automate/robot !

Je ne pense cependant pas que ce soit l’automate qui ait découpé le scotch de sécurité.
Et ça n’est pas lui non plus qui a mis ce médicament dans le sac qui m’était destiné.

En attendant, je suis reparti avec une boîte neuve, « générique », avec une « EXP » à… 08/2027 !
Et pour la « traçabilité », aucune preuve qu’elle m’a été remise et qu’un échange a eu lieu…

Visuel : « Médicament d’occasion ? »

© PF/Grinçant.com (2025)

2 commentaires sur “Pharmacie : Je ne suis ni Cyclamed ni une poubelle”

  1. Avatar photo

    Vous avez probablement un phamacien qui se fait du gras en recyclant ce que certains lui rapportent (avec 3 boîtes de médicaments usagées il fait une boîte qu’il revend, ce qui est pour lui tout bénéfice).
    Dans un certain sens c’est une bonne chose car ça limite la pollution et le gaspillage. Le seul problème c’est que dans certains cas ça peut être dangereux. Pas tant car la date d’expiration est passée (il y a une marge et dans la plupart des cas, les produits sont stables), mais car le pharmacien peut se tromper et mettre un médicament à la place d’un autre.
    Il y a eu, il y a quelques année,s une femme qui est morte à cause d’une inversion de médicaments. On a pu prouver que ça ne pouvait pas être dans l’usine de conditionnement de médicaments, mais évidemment il est impossible de prouver que c’est le pharmacien qui a fait la manip.

    1. Avatar photo

      Soit le médicament remplit son rôle, soit il est devenu inefficace, soit il est toxique. Dans les deux derniers cas, cela peut être problématique.

      Sur ce coup, je suis dubitatif, d’autant que cette boîte ne coûte pas une fortune (14€67). Ce serait donc du « gagne petit ». J’espère que cette pharmacie n’en est pas là, même si je vois que le service se dégrade.
      Mais ma confiance est ébranlée avec cette « anomalie ».
      Le pire, c’est que, dans cette histoire, j’ai eu affaire à une pharmacienne salariée, et non à la titulaire de l’officine.

      Je ne l’ai pas mis dans le billet, mais il y a un point qu’il faut que je souligne.
      Le Galvus/la Vildagliptine est un antidiabétique…
      Et, même si je n’en ai pas la preuve absolue, mes reins ont été flingués par un autre… antidiabétique !
      Connu pour causer des acidoses lactiques. À minima, comme indice, quand je me suis retrouvé en insuffisance rénale aiguë (devenue chronique terminale), j’en prenais la dose maximale — sur prescription médicale — alors que mon diabète (type 2) était revenu dans les clous.
      Alors, pour moi, il est évident que je ne peux que mal vivre ce genre d’incident qui peut sembler anodin à beaucoup, jusqu’au moment où…

      Il y a quelques années, j’avais vécu un incident similaire dans une autre pharmacie toute proche d’un cimetière…
      Parmi les plaquettes dosées à 30 mg d’un médicament sensible, il y avait une plaquette dosée à… 60 mg !
      Le contenu de cette boîte avait été (mal) « réassemblé » !

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