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Santé : le danger des “soins” et “intentions” ésotériques

Ramené de Lourdes : fiole d'eau bénite

Tout d’abord, qui vous parle ?
Un homme, d’un peu plus de 56 ans en 2018.
À ce moment-là, tout, ou presque, lui était tombé sur la tête.
Des « ennuis » à n’en plus finir, et des mauvaises ondes de partout.
De la fatigue et des douleurs, donc visite chez ma généraliste.
Prescription d’analyses biologiques : sang et urine.
Un samedi matin, le laboratoire s’affole pour joindre un médecin du cabinet.
Finalement, ce sera un fax qui sera le plus efficace.
Je suis convoqué immédiatement par une toubib de permanence.
Elle était en totale panique, à la limite de l’apoplexie.
Elle a tout fait pour que j’aille aux Urgences, en… urgence !
J’ai refusé, disant qu’il devait y avoir une erreur.
Et j’ai demandé une prescription pour de nouvelles analyses.
Quatre jours plus tard, j’avais les résultats, ainsi qu’un rendez-vous avec ma généraliste.
Pour m’accueillir, elle me lance : « Vous n’êtes pas encore mort, vous ? »
Petit passage chez moi pour faire mon « package ».
Et me voilà, muni de ma lettre, à l’entrée des urgences.
J’y serai admis pour deux motifs :

  • Insuffisance rénale majeure (aiguë/IRA ou chronique/IRC ?)
  • Taux de potassium trop élevé, avec risque d’arrêt cardiaque

Je serai ensuite transféré au service Néphrologie, où je resterai 21 jours.

Le tableau : IRC/IRT

Les reins sont des organes silencieux.
Silencieux, mais vitaux.
Ils ont plusieurs fonctions principales :

  • Filtrage/nettoyage du sang
    Si ça ne fonctionne plus, vous vous intoxiquez rapidement : défaillance généralisée de l’organisme, coma, puis mort dans des conditions peu sympathiques.
  • Régulation de la tension artérielle
    Donc, en cas de dysfonctionnement rénal, généralement hypertension, avec tous les risques encourus.
  • Fabrication de l’érythropoïétine (EPO), une hormone qui contribue à la fabrication des hématies
    Manque d’hématies (globules rouges) & faible teneur en hémoglobine = Anémie, car les hématies transportent l’oxygène dans l’organisme.
    Anémie = Fatigue, essoufflement.

Les reins ont d’autres fonctions et le tableau est potentiellement sinistre, mais je vais m’arrêter là.
La spécialité médicale qui les concerne est la Néphrologie.
Pour mesurer l’état fonctionnel des reins, on calcule le DFG.
Débit de filtrage glomérulaire, une formule basée sur la créatinine.
En 2017, j’avais fait des analyses, et j’avais un DFG à 108.
Je suis entré à l’hôpital à 11.
Et j’en suis ressorti à 9.
En dessous de 15, on est en « Stade 5 » ou « Insuffisance rénale terminale », pronostic vital engagé.
À partir de 10, normalement c’est la dialyse systématique.
En dessous de 15, c’est la dialyse si l’état du patient le nécessite.
Par la suite, je vais remonter — assez furtivement — jusqu’à 18.
Puis je vais m’installer vers les 12.
Rapide calcul : 108 vs 12, mes reins ne fonctionnent plus qu’à 11 % !

La dialyse

C’est un traitement dit de « suppléance », pour vous maintenir en vie.
Dès les premiers jours d’hospitalisation, on m’y a préparé.
Et on m’a même demandé de choisir mon mode de dialyse pour la « suite ».
Plutôt que la péritonéale, faisable à domicile, j’ai opté pour l’hémodialyse, en centre.
Séances de 4 à 5 heures, 3 fois par semaine, avec une grosse machine, un « rein » artificiel (pour le filtrage).
Vous êtes fatigué avant, pendant, et… après !
J’ai tout de suite pressenti que ça n’était pas sympathique du tout.
Et j’ai refusé toute dialyse pendant mon hospitalisation.
D’âpres négociations avec l’équipe médicale, mais j’ai tenu.
Quand je suis sorti au bout de 21 jours avec mon DFG à 9, ils se sont probablement dits : « Celui-là, il va vite revenir ! »
Par la suite, j’ai demandé à visiter un centre de dialyse, et cela m’a encore plus convaincu de tenir bon.
J’ai toutefois accepté que l’on me confectionne une « FAV » (fistule artério-veineuse) pour être prêt à être piqué si nécessaire.
En fait, j’ai deux FAV, une au poignet, mal née — chirurgien énervé, et mal anesthésié — et vite foirée (thrombosée), et une deuxième, sur l’avant-bras.
Elle « souffle » tellement que l’on me diagnostique maintenant un… (faux) souffle au cœur !

La greffe préemptive

Seule alternative à la dialyse, et solution « royale » — ou presque —, la greffe !
C’est aussi la plus économique pour la société et le système de santé.
Ça n’est pas tout rose, mais c’est mieux que la dialyse, et votre espérance de vie est augmentée.
Problème, il faut trouver un… rein !
En fait, on vous laisse les deux que vous avez, et on vous en ajoute un troisième.
Quand vous avez une greffe sans être passé par la dialyse, on dit que la greffe est « préemptive ».
Cela représente environ seulement 6 % des greffes rénales (donneur décédé), ce qui n’est pas beaucoup.
Et il faut trouver un rein « compatible » pour éviter les rejets.
En France, c’est plutôt bien organisé et le « trafic » n’est pas à envisager.
Deux solutions :

  • Donneur vivant : Quelqu’un qui accepte de se faire enlever un rein pour vous le donner, sous réserve que vous soyez « compatibles » (les fameux « anti-HLA »).
  • Donneur décédé : Un rein prélevé sur une personne en mort cérébrale et qui ne s’est pas opposée au don de ses organes. Des tests de compatibilité sont menés en urgence, et ensuite on cherche un « match », avec de nombreux critères, pour l’affecter à un receveur.

Même si j’avais récemment dans ma vie quelqu’un qui disait (curieusement et trop facilement) : « Je suis prête à lui donner un rein, mais il ne veut pas… »
J’ai toujours et tout de suite opté pour un « donneur mort » et, heureusement, anonyme.
Je suis inscrit sur la liste nationale d’attente — 24/7, l’attente/la disponibilité — depuis août 2022, soit depuis 30 mois sur plus de 75 d’insuffisance rénale terminale (IRT).

Un petit coup de ChatGPT

Comme dit précédemment, j’ai un DFG autour de 12…
Petite question à l’IA :  « Insuffisance rénale terminale : combien de temps pour passer d’un DFG de 15 à un DFG de 10 ? »

« La vitesse de progression de l’insuffisance rénale terminale varie selon plusieurs facteurs, notamment :

Cause de la maladie rénale : Le diabète et certaines glomérulonéphrites peuvent accélérer la dégradation du DFG.
Contrôle de la pression artérielle : Une hypertension mal contrôlée aggrave la progression.
Protéinurie importante : Un facteur de risque de déclin plus rapide.
Mode de vie et alimentation : Une alimentation adaptée (pauvre en sel, en protéines selon recommandations) et l’arrêt du tabac ralentissent la progression.
Âge et comorbidités : Les maladies cardiovasculaires, l’anémie ou l’acidose métabolique influencent la vitesse de déclin.

Estimation du temps de progression

En moyenne, le DFG diminue de 2 à 4 ml/min/an dans les maladies rénales chroniques avancées, mais cela peut aller plus vite (5 à 10 ml/min/an) si les facteurs aggravants sont présents.

Avec un DFG de 15 ml/min, il pourrait donc falloir environ 1 à 3 ans pour atteindre 10 ml/min.
Cependant, si la maladie progresse rapidement, la transition peut se faire en moins d’un an.

Suivi essentiel : Un suivi régulier par un néphrologue avec des bilans fréquents (urée, créatinine, ionogramme, bilan acido-basique) permet d’adapter les traitements et de préparer la dialyse au bon moment. »

C’est conforme à ce que m’ont toujours dit les néphrologues.
Donc, à 15, passage prévisible en dialyse dans un délai de 3 à 1 an(s), voire moins.
Alors, imaginez quand vous êtes à 12, qui plus est avec du diabète (de type 2)…
Octobre 2018 à aujourd’hui : presque 6 ans et 4 mois sans une seule dialyse !

Un patient atypique et un moral d’acier (ou presque)

J’ai un foutu caractère, c’est certain.
Mon insuffisance rénale est « rare » : « Néphropathie microcristalline à oxalates de calcium » (cf. biopsie et anapath), et son origine n’est que supposée (médicamenteuse) et non écrite.
Je suis tombé sur une excellente équipe médicale.
J’ai su « négocier » comme il le fallait.
J’ai fait des « calculs » — pas que rénaux — savants, voire sordides, pour entrer le plus tard possible dans le « parcours greffe ».
Malgré ma phobie du médical intrusif, j’ai « accepté » beaucoup de choses.
J’ai beaucoup cherché et appris sur ma maladie, au point d’être considéré comme un « patient expert ».
Une psychologue de service Néphrologie me dira : « Vous avez probablement remis en cause bien des certitudes au sein de l’équipe médicale ! »
Tout cela pour vous dire qu’il est essentiel — lorsque l’on est atteint d’une maladie grave/mortelle — de croire en soi plus que tout.
De ne pas se laisser aller, de gérer ses doutes de la meilleure façon, de faire les bons choix.
Et en plus, vous avez affaire à un « pragmatique cartésien ».

Et alors, c’est pour en venir où, par rapport au titre ?

Par rapport au titre, mais pas seulement.
Ici, je me répands souvent sur les « mauvaises ondes » et les personnes « toxiques ».
Si j’ai autant développé mon propos liminaire, c’est pour que vous compreniez tout le « travail » fait.
Pour supporter la « maladie », et faire les bons choix dans une situation (très) complexe.
Pour se forger des certitudes qui ne demandent, en fait, qu’à être ébranlées.
Et c’est là qu’il convient de se méfier de « parasites » qui se prétendent bienveillants.
Mais qui sont souvent, consciemment ou non, toxiques et même dangereux.
En un claquement de doigts, ils peuvent venir ébranler, voire détruire, votre savant équilibre.

Anecdote n° 1, le « soigneur » improvisé

Ce devait être en 2019/2020.
Une connaissance/amie — qui ne l’est plus — me dit qu’elle connaît quelqu’un qui a des « dons ».
Ouvrier, il tiendrait cela de son père, qui était « soigneur ».
Et elle insiste pour que je me laisse faire pour une « séance » (gratuite) : « Tu n’as rien à perdre… »
Pas convaincu du tout, je finis par accepter, plutôt pas curiosité.
Et je me retrouve assis sur un canapé avec un vilain barbu à côté de moi.
Il me demande l’autorisation d’apposer ses mains sur mes reins, à travers ma chemise.
Vu la position de ses mains sur mon dos, il ne sait visiblement pas où sont les reins.
Et il fait des grimaces en simulant un immense effort et en poussant des petits cris.
La « séance » durera moins de 5 minutes.
Il dira plus tard à sa commanditaire : « Ton pote, c’est du lourd ! »

Anecdote n° 2, les cierges, les prières, et l’intermédiation divine

Ça a commencé en 2021, une « amie », qui ne l’est plus non plus (décidément, mais c’est un tri nécessaire).
Elle me demande si elle pouvait allumer un cierge pour moi.
Interloqué, je tente de refuser.
En plus de son côté « croyante », je savais qu’elle faisait de l’accompagnement de fin de vie.
Bref, vous voyez le message…
Et elle m’explique qu’elle fera une prière, et que ça ne m’engage à rien.
Plus pour elle que pour moi, je lui dis de faire ce qu’elle veut.
Le cierge a brûlé, le « rite » a été effectué, et je n’ai rien senti.
Il faut dire que je suis, en plus de tous mes autres travers, agnostique.
Plus tard, elle me dira qu’elle fait régulièrement des prières à mon intention, pour « intercéder auprès du divin ».
Et, qu’à chaque fois qu’elle le peut, elle allume un cierge pour moi (parmi d’autres, c’est presque un métier à ce stade).
Récemment, fin 2024, elle reviendra de Lourdes, et m’offrira un cierge légèrement consumé, pour mon domicile.
Il est accompagné d’un petit ruban « Pèlerinage du Rosaire ».

Ramené de Lourdes : cierge et son ruban "Pèlerinage du Rosaire"

J’ai aussi eu — divin cadeau — une petite bouteille d’eau bénite (cf. illustration du billet).
Faut-il la boire ou s’arroser avec ? Je ne sais pas, et je n’ai pas de notice.
Bref, avec cette technique, j’ai Dieu à mes côtés, et ça ne pourrait que m’être bénéfique.

Anecdote n° 3, les mains divines

C’est la même personne que pour les cierges.
Peut-être un aveu de l’inefficacité des cierges et des prières ?
Elle me parle de ses talents — elle aussi — de « guérisseuse ».
Incrédule, je me retrouve allongé sur le ventre — et habillé — sur une table de massage.
Et elle survole mes reins — elle sait au moins où ils sont — de ses mains.
Avec des incantations intérieures.
Autour de moi, des cierges allumés, avec d’autres « grigris ».
Une fois de plus, je ne vais rien sentir/ressentir.

Anecdote n° 4, le « Médium »

Toujours la même personne, qui semble visiblement — ou pas — tenir à moi.
Fin 2024, elle me demande si elle peut parler de moi à un médium qu’elle va consulter.
Interloqué et amusé, mais intérieurement mal à l’aise, je tente de l’en dissuader.
Elle lui montrera simplement une photo de mon visage, rien de plus.
Et nous verrons bien ce qu’il dira/en déduira.
Je lui dis de faire ce qu’elle veut.
Après tout, elle peut le faire dans mon dos, sans m’en demander l’autorisation.
Le médium aurait « vu » que j’étais en insuffisance rénale terminale.
Il aurait aussi « vu » que j’étais en attente de greffe rénale.
Il a aussi vu que « ça se précisait ».
Et il a même annoncé une date butoir : le 13 mars 2025 !
C’est marrant, avec tous les éléments que j’ai en ma possession, je sais aussi que « ça se précise », mais c’est purement médical et… mathématique !

Les problèmes, la toxicité

« Ça ne peut que te faire du bien ! »
Ah oui ?
Si ça a un effet, pourquoi ne serait-il « que » bénéfique ?
Curieusement, ces gens prétendent ne pouvoir que vous faire du bien, jamais du mal.
Avec eux, il n’y a pas d’effets indésirables, d’inconvénients.
Bref, de la magie, un « pouvoir » — divin ou pas — qui les rend « supérieurs » et qu’ils s’arrogent.
Même des « mandarins » du monde médical sont plus « humbles ».
Et le pire, c’est qu’ils s’en sortent « gagnants » dans tous les cas :

  • Si vous allez mieux, c’est grâce à leur « intervention » !
  • Si vous vous « maintenez », ils vous ont évité de vous dégrader !
  • Si vous vous dégradez, ça aurait été pire sans leur(s) « action(s) » !

Et, même en admettant que cela soit sincère de leur part, insidieusement, cela mine votre confiance en vous, tout le travail que vous avez fait vous-même.
Cela brouille vos « repères » et pourrait vous amener à baisser la garde, voire à réviser votre stratégie (médicale comprise).
Et cela renforce le côté égocentrique/narcissique de ces gens qui s’approprient votre vie/votre santé.
Vous refusez un rein d’un donneur vivant pour ne pas être « redevable » à outrance ?
Déjà, envisager un organe d’un donneur mort et anonyme, ça n’est pas simple, croyez-moi.
Et d’autres viennent vous glisser cette « redevabilité » (fictive) avec des « actions » qui relèvent finalement du malsain/du charlatanisme, sous couvert de « bienveillance » ?
À titre d’illustration, cette date « médiumnique » du 13/03/2025 me hante maintenant…

Placebo ou nocebo ?

Alors, oui, si on y croit, et que ça peut aider, pourquoi pas un effet « placebo », donc positif ?
Mais méfiez-vous de l’effet « nocebo » — psychologique/physiologique et délétère —, beaucoup plus insidieux.
Pour ma part, je sais que le mental est essentiel, et, même avec ma « force », j’ai vérifié le côté toxique et pervers de ces « interventions » plus ou moins ésotériques.

Si, un jour, vous êtes confronté(e) à une maladie grave, pour vous ou un tiers, réfléchissez-y bien.
Je ne sais quel « maître » a dit : « Que la Force soit avec toi ! »
Je me permets de corriger : « La Force est… en toi ! »

Visuel : « À donner au labo médical comme échantillon d’urine ? »

© PF/Grinçant.com (2025)

4 commentaires sur “Santé : le danger des “soins” et “intentions” ésotériques”

  1. Vos prises de position en contradiction avec les décisions des médecins ont eu raison de votre « entêtement » par la phrase : « Une psychologue de service Néphrologie me dira : “Vous avez probablement remis en cause bien des certitudes au sein de l’équipe médicale !” »
    Il est certain qu’il faut avoir un moral d’acier pour faire face aux médecins et consorts… Vous êtes « hors normes » et c’est sûrement grâce à votre moral que vous êtes toujours bien présent pour « orienter » les médecins qui ont souvent des « œillères », qui sont pris dans un moule non percé.
    Et surtout, vous avez su RÉSISTER, ce qui est loin d’être évident. Chapeau bas, Philippe !

    « C’est l’un des points clés pour résister à un supérieur ou à un collègue toxique. » Capital, 17/07/2017, « Manager pervers, collègue parano… sachez gérer les toxiques au boulot »

    1. Je suis tombé sur une équipe plutôt ouverte, et ils semblent apprécier mon « profil », ce qui n’était pas gagné.
      Lors d’une hospitalisation comme la mienne, les médecins défilent, et, même s’ils ont des « réunions de staff », il faut déterminer lequel privilégier/convaincre.

      L’an dernier, au CHU, pour mon maintien sur liste greffe, au moment de remettre le questionnaire que j’avais rempli à l’anesthésiste, il m’a répondu : « Gardez-le, on finit par bien vous connaître ! »

      Ça passe ou ça casse, et il faut la jouer avec finesse, stratégie, et avec beaucoup de psychologie.

      Dans un tel contexte, les parasites/pollutions objets de ce billet ne sont pas les bienvenu(e)s et peuvent faire des dégâts.

  2. Difficile de résister à la pression sociale, amicale ou familiale. La phrase « cela ne peut pas te faire de mal… » est terrible, car au fond de soi, on y croit et on espère un résultat, un « signe » positif. Et si rien ne vient (c’est quand même souvent le cas), c’est terrible pour la personne à laquelle on a fait espérer un progrès quelconque. Le pire, c’est le voyant, qui annonce une date sur laquelle on se focalise, que l’on le veuille ou non. Je trouve ça nauséabond de jouer avec l’espoir de son prochain.
    Chapeau à vous en tout cas : face à l’adversité, vous avez tenu tête au corps médical, trop souvent sûr de lui et avez su puiser dans vos forces, avec un sens aigu de vouloir comprendre. Ce n’est pas vous que je vais convaincre que le mental est essentiel face à l’adversité, puisque vous le dîtes vous-même « la force est en toi ! ».
    Personnellement, je regrette bien souvent ce manque de discussion et d’échange avec les médecins. On cherche à nous imposer une solution, une méthode. On n’explique pas, on ne propose pas d’alternative.
    Moi, je dirai tout simplement qu’en plus de votre caractère bien trempé et affûté, les sorties en nature et la photographie, ça conserve :-)

    1. Question « nature », je rentre d’une petite rando de 9 km. N’ayant jamais été aussi « anémié » (hémoglobine à 9,8), c’est plutôt pas mal ;-)

      J’étais dérangé par ces « interventions », et écrire ce billet m’a permis d’expliciter leur toxicité, en espérant que cela serve à d’autres.
      De l’extérieur, on pourra me dire que l’on me veut du bien, mais c’est en fait tout le contraire. Une fois de plus, le narcissisme et la perversion associée sont au rendez-vous. Ces gens flattent leur ego en s’attribuant des « pouvoirs » qu’ils n’ont pas, tout en tentant de mettre en place une emprise, ce qui est particulièrement dégueulasse dans un tel contexte.
      Pour être totalement honnête, je pense qu’il y a aussi de la bêtise crasse.

      Pour les médecins, il faut aussi savoir les « gérer », ce qui n’est pas simple, il faut bien l’avouer. Mais, dans mon cas, ils restent « humbles », ce qui est un sacré paradoxe.

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