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Les confidences d’un drôle de zèbre

Un zèbre à haut potentiel à Beauval

Je suis né le 31 mai 1962, j’ai 62 ans.
Ce blog est né en avril 2012, il a donc 12 ans et 10 mois.
J’y parle de beaucoup de choses, personnelles ou non.
Il est, je pense, « atypique », car je le suis.
Et il sert autant les lecteurs que son auteur.
L’écriture a un effet cathartique, et j’en joue.
Mais, parfois, vous devez vous poser des questions.
Sur certaines allusions, sur mon approche.
Et notamment, depuis peu, je parle de toxicité et de « PN ».
Je vais donc vous livrer quelques confidences.
Une explication, peut-être, du côté « Grinçant »…

Nouvelle rencontre, puis rupture

En mars 2022, nouvelle rencontre…
En mai 2024, douze jours avant mon anniversaire, j’ai rompu.
Et je suis parti brutalement, après un énième avatar.
En fait, j’étais tombé dans une « famille » totalement dysfonctionnelle.
Avec des tabous, de la « loyauté familiale » mal placée, au milieu de lourds secrets.
Et de la perversion narcissique, avec ses dégâts dans les têtes et les cœurs.
La fille cadette de ma compagne n’a eu de cesse de détruire ma relation avec sa mère.
Cette jeune presque-quadra avait un fils de 4/5 ans et venait d’avoir une fille.
« J’ai fait un deuxième enfant au cas où le premier aurait un problème… »
Phrase entendue qui m’a fait froid dans le dos.
En plus, raté, il semblerait que ce soit le deuxième enfant qui ait un « problème ».
Je ne pense pas que ma compagne était PN, mais elle était écartelée.
Avec une problématique d’estime de soi insurmontée.
Alors, comment estimer/respecter/défendre l’autre ?
Bref, j’ai fui, mais après avoir (presque) tout essayé !
Y laissant encore des plumes au passage, notamment au niveau santé.

Les PN et moi

J’en parle de plus en plus.
J’ai toujours fait un travail sur moi, pour avancer, évoluer.
J’ai toujours eu besoin de comprendre, d’expliquer.
Je suis un cartésien, un pragmatique.
Ça n’est peut-être pas pour rien que je me suis orienté vers l’informatique.
Et en fait, ma vie a été jalonnée de « PN ».
Des compagnes, des ami(e)s, des relations professionnelles…
Toute une vie à me poser des questions, à me dire que c’était moi le dysfonctionnel.
Sans, du reste, comprendre ce qui clochait chez moi.
Hormis que je me savais empathe, bienveillant, et surtout avec un profil « sauveur ».

Ma généraliste m’ouvre brutalement les yeux

Après ma dernière rupture, j’en discute avec ma toubib, en juin 2024.
Elle me connaît bien, c’est mon médecin « traitant » depuis 2016.
Et elle est partie dans une envolée magistrale.
M’expliquant que j’étais un « HP », ce qui me compliquait la vie dans la société actuelle.
Et surtout, que cela attirait comme des aimants des profils toxiques, malsains.
Profils toxiques qui me permettaient de m’épuiser dans mes « travers » normalement positifs.
HP, c’est pour « Haut Potentiel », intellectuel (HPI) ou émotionnel (HPE), ou les deux.
On parle aussi de « douance », et depuis 2008 de « zèbre ».
Cf. le livre « Trop intelligent pour être heureux ? » de Jeanne Siaud-Facchin.
Puis je me suis avalé des tonnes et des tonnes de vidéos sur la perversion narcissique.
Et j’ai compris plein, plein de choses, sur les autres, mais surtout sur moi.
J’ai des « failles » qui subsistent, et je m’attache à les corriger.
Et, merci docteur, je suis bien un « zèbre » !

Souvenirs d’enfance

Je m’en doutais, mais je suis issu, moi aussi, d’une « famille » totalement dysfonctionnelle.
Mère notoirement PN, et père je ne sais quoi, mais pas normal du tout.
Un frère cadet plus jeune de 18 mois, mais je ne vais pas parler pour lui.
Il y avait un enfant « doré » et un enfant « poubelle ».
Devinez lequel j’étais.
On montait mon frère contre moi et l’on me rendait responsable de tout.
En fait, je me suis « parentisé » très tôt.
Par instinct de survie, et parce que j’analysais et sentais que cela clochait.
Mon plus fidèle compagnon/soutien : mon chat Kim, un matou « ordinaire », mais bienveillant, noir et blanc.
En fait, je me souviens de peu de choses de mon enfance, car j’ai « occulté ».
Mais je vais vous en livrer quelques-unes…

Chateldon (63)

Près de Vichy. C’était du côté « paternel ».
Très jeune, on m’a montré le cadavre de ma grand-mère qui venait de décéder.
Puis, en allant à la célèbre source, ou à la boulangerie, nous passions par la place du village.
Et mon père me demandait d’admirer une statue…
Je n’en trouve plus de trace, mais je suis sûr qu’elle a existé.
C’était la statue de… Pierre Laval !
Un natif de la commune tristement connu et pour le moins infréquentable.

La Panhard 24BT bleue

Un joli coupé — donc deux portes — quatre places.
Je ne sais pourquoi, mon père n’a jamais conduit, c’est ma mère qui le faisait.
Il se mettait à l’arrière et passait son temps à vociférer.
Moi, j’occupais le plus souvent la fameuse « place du mort ».
Même sans mon père pour la stresser, ma mère au volant, c’était une catastrophe.
Un jour, elle roulait comme une folle.
Elle voulait m’emmener chez le « Père supérieur » — j’étais dans une école religieuse — pour qu’il m’engueule.
C’était avant le CM2, mais je ne me souviens plus exactement quand.
Par contre, geste de dingue, violente sortie de route.
24BT foutue, heureusement que des dégâts matériels.
Ce jour-là, j’échapperai aux « remontrances », d’autres priorités venaient de surgir.

Le tourne-disque Teppaz

Petit enfant, mon père me partageait ses « goûts » musicaux.
Il sortait religieusement un disque vinyle 33 tours d’une pochette bien particulière.
Elle était noire, avec une grande croix métallisée dessus.
La croix était « gammée », et il écoutait religieusement des chants nazis.
Je me souviens particulièrement de la marche « Heili… Heilo ! ».
Et il appelait Hitler « Mon petit Dodolphe »
C’était vers 1970, et je me disais, du haut de mes huit ans, qu’il y avait comme un problème.

Les marches de la gendarmerie

Ma mère passait son temps à semer la zizanie et à provoquer mon père.
Je me souviens de scènes à la maison de campagne.
Une fois l’hystérie enclenchée, mon père s’enfermait dans une pièce — où il avait des armes —, à l’étage.
Et ma mère disait : « Venez, les enfants, suivez-moi, il va tous nous tuer ! »
Puis nous allions jusqu’à la gendarmerie.
Nous montions les marches du petit escalier…
Puis nous attendions quelques minutes devant la porte, sans entrer…
Avant de repartir chez nous.

La confession

Ma mère était une « fervente ».
Elle faisait les pires saloperies, mais disait qu’elle était le Bien.
Tous les dimanches, elle allait se confesser.
Et elle repartait dans la malfaisance pour une semaine.
Je me suis toujours méfié des culs-bénis.

La chaise du curé

Régulièrement, elle invitait le curé du village à la maison pour un repas dominical.
Il venait avec son énorme soutane, et un mouchoir sale dans la manche.
Je détestais particulièrement ces moments.
Un jour où il allait s’asseoir, j’ai retiré la chaise de sous son séant.
Il est tombé par terre, heureusement sans se faire mal.
Le vilain garnement que j’étais été plié de rire.

Les hosties

J’ai fréquenté deux écoles religieuses.
Et l’on tentait de m’obliger à aller à la messe.
Mais, le plus souvent, je préférais aller à la pêche.
Môme, je montais mes bas de ligne et pêchais le chevesne à la volante.
J’apportais mon poisson à un vieux monsieur avec qui je discutais.
Il habitait dans une pièce aux murs noircis et il m’offrait de la « poire » sortie de l’alambic.
Les rares fois où j’allais à la messe, c’est parce que je trouvais l’hostie bonne.

Un père licencieur avant d’être licencié

Mon père était Directeur administratif dans une grosse PME.
Il s’occupait aussi des « ressources humaines ».
Et, régulièrement, quand il rentrait, il se vantait auprès de moi d’avoir licencié du personnel.
Il disait cela avec fierté.
Et moi, j’entrais en opposition, pour une raison que je ne saisissais pas encore.

Interdiction de voir mon grand-père

Côté « maternel », et il ne me restait plus que lui.
À dix ans, je prenais mon vélo et parcourais une douzaine de kilomètres pour aller le voir.
Je bricolais dans son atelier avec lui.
Il m’emmenait à la pêche, avec sa barque.
Parfois, il venait me voir en douce à la sortie de l’école et me donnait une pièce de cinq francs.
Il disait que sa fille — ma mère — était… folle !
Et je pense qu’il était sincère et objectif.
Malheureusement, il s’était mis avec une « compagne » pas très recommandable.

Les cassettes audio

Lors de ses crises, ma mère qualifiait souvent son père/mon grand-père de « putassier ».
Elle faisait allusion à sa compagne…
Alors, je m’étais procuré un magnétophone Philips avec un bouton « curseur » en forme de T.
Et j’enregistrais les « scènes », avant de donner les K7 à mon grand-père.
Il me l’avait demandé pour les services sociaux.
Ils étaient venus une fois et avaient trouvé ma mère « merveilleuse ».
Des années plus tard, alors que je quittais la « maison » pour aller travailler à Paris, ça sonne…
C’était la « compagne » de mon grand-père.
Elle venait annoncer son décès.
Et elle a gentiment remis à ma mère les fameuses… K7 !
Peu de temps après, sa barque sera coulée, et ses affaires disparaîtront.

Sabordage

J’étais introverti, parentalisé, « syndicaliste », révolté…
Dans une maison principale conçue bizarrement, où il n’y avait que des pièces en enfilade, sans couloir.
Difficile d’avoir mon « refuge », mais je suis arrivé à développer une vie intérieure.
Par contre, je n’avais qu’une obsession, me tirer de là dès ma majorité.
Alors j’ai rendu une copie blanche au Bac de français.
Et j’ai réussi un concours administratif à Paris.
Quinze postes pour deux mille candidats.
31 mai 1980, j’étais « majeur », 1er octobre 1980, je devais prendre mon poste à Passy (Paris 16e).
La « fuite » !

Les livrets d’épargne

Dans la « famille », nous étions quatre, avec mes parents et mon frère cadet.
Et il restait une tante côté « paternel », justement en région parisienne.
À l’époque, chaque personne pouvait avoir deux « Livrets A ».
Le rouge de la Caisse d’Épargne, et le bleu du Crédit Mutuel.
Il y avait donc huit livrets, et j’en avais deux à mon nom, tous aux « taquets » (cf. plafond réglementé).
Majeur + quatre mois, pour partir en région parisienne, j’ai réclamé « mes » livrets.
J’ai eu toutes les peines du monde à les obtenir.
Mais, une fois que je les ai eus en main, tout l’argent avait été retiré.
Ils ne m’avaient laissé que les intérêts.
Tout juste de quoi tenir une quinzaine de jours dans une ville que je ne connaissais pas.

Ma tante

Une personne insignifiante, qui cachait probablement des « secrets » (côté paternel).
Elle habitait Courbevoie (92).
Je créchais à l’hôtel avec ma valise bleue, et je voyais mon modeste pécule fondre.
Alors je suis allé sonner chez elle, pour lui demander de m’héberger.
J’ai fait cela à plusieurs reprises.
Je voyais bien la lumière changer dans l’œil du judas, mais elle ne m’a jamais ouvert.

Trois ans à Paris, puis ma mutation

Paris, c’était pour moi l’enfer.
En plus, je travaillais au Ministère des Transports et de la Mer.
Entre le Trocadéro et la Maison de la Radio.
Le quartier était joli, mais le bâtiment infâme.
Courant en 110 volts, et je crois que c’était un ancien asile (sérieusement).
AG-BC2 : Administration générale, bureau central n° 2.
Nous nous occupions des salaires.
On ne voulait pas m’accorder ma mutation, alors je foutais des dossiers à la poubelle.
Des arrêtés de promotion, si possible de « cadres ».
Méthode efficace, car j’ai finalement été muté à La Rochelle (17).
Mes parents possédaient une maison de vacances près de Royan (17).
Alors, j’ai pris sur moi, et j’ai demandé s’ils pouvaient me la prêter, le temps de trouver un logement.
Refus catégorique.
Je me souviens que ma mère a alors ajouté : « Tu nous dois tout, car on t’a donné la vie ! »

Mission au Cameroun : message de félicitation

Ma vie professionnelle a aussi été épique.
J’ai fait des choses assez extraordinaires, à la DDE, au port de La Rochelle-Pallice.
J’ai même été envoyé en mission au Cameroun pendant une quinzaine de jours.
C’était en 1985 ou en 1986, je ne sais plus trop.
Par contre, je me souviens d’une anecdote bien particulière à cette occasion…
À mon retour, l’une des deux secrétaires de la subdivision était très embarrassée.
« Philippe, j’ai un message pour toi, c’est de la part de ta mère. »
Elle prend un papier pour lire ce fameux message…
« Vous direz à PF que c’est un fils indigne ! »
Pour prouver mon indignité, j’ai totalement et définitivement rompu les ponts.

Le décès de mes parents

Mon père est décédé en premier, pendant la canicule de 2003.
Je ne sais pourquoi, j’ai « senti » que quelque chose était arrivé, mais je n’ai pas été prévenu.
En 2004, j’ai téléphoné à ma mère en me faisant passer pour les services de la préfecture.
Elle ne reconnaîtra pas la voix de son fils, trop occupée à se plaindre de son vilain sort.
J’ai été zappé de la « succession » suite à l’existence d’un testament olographe.
En 2018, ma mère décède, et je n’en serai pas informé.
Il faudra attendre le dernier délai « fiscal » pour qu’un notaire me « retrouve ».
J’ai été « déshérité » autant qu’il était possible de le faire, mais je m’y attendais.

Je n’ai jamais voulu avoir d’enfant(s)

J’avais entendu dire que les tares sautaient une génération.
Alors, je n’ai jamais voulu avoir d’enfant(s).
Et je ne le regrette pas, surtout lorsque je vois ce que certains « parents » en font.
Et je sais de quoi je parle.
Beaucoup se permettent de trouver cela anormal, voire « louche », mais ça les regarde.

Un parcours compliqué et atypique

J’en rigole lorsque je regarde ma vie.
Tant dans ses aspects personnels que professionnels.
Ce que je viens de vous livrer — et ça n’est pas exhaustif — explique bien des choses.
Mon CV est une liste à la Prévert.
J’ai souvent pratiqué la « fuite » pour survivre, mais après avoir presque tout essayé à chaque fois.
J’ai été maintes fois déçu, et je croyais avoir presque tout vu.
Mais j’en découvre encore tous les jours, hélas.

Et maintenant ?

62 ans, et vous me lisez peut-être depuis une douzaine d’années.
Je n’ai pas encore tout compris/intégré, mais j’ai fortement avancé.
Et je suis encore confronté à des PN, ou, à minima, à des gens d’une grande toxicité.
Pourquoi ?
Parce que je suis un « zèbre », et que l’on me repère de loin !

Ceci est mon billet le plus long.
Et je pense que beaucoup seront allés jusqu’au bout.

Visuel : « Finalement, il est mieux au zoo que dans la société. »

© PF/Grinçant.com (2025)


Quelques explications de ChatGPT :

« Pourquoi appelle-t-on un haut potentiel un “zèbre” ? »

L’expression zèbre pour désigner une personne à haut potentiel intellectuel (HPI) vient de Jeanne Siaud-Facchin, une psychologue spécialisée dans la douance. Elle a popularisé ce terme dans son livre Trop intelligent pour être heureux ? (2008).

Elle a choisi le mot zèbre pour plusieurs raisons :

  1. Singularité : Comme les zèbres dans la nature, chaque HPI est unique. Les rayures des zèbres sont comme des empreintes digitales : il n’y en a pas deux identiques. Cela symbolise la diversité des profils à haut potentiel.
  2. Inadaptation apparente : Les zèbres ne se domestiquent pas et vivent différemment des chevaux, tout comme les HPI peuvent parfois avoir du mal à s’adapter aux normes sociales ou scolaires.
  3. Sensibilité et camouflage : Le zèbre se fond dans son environnement grâce à ses rayures, tout en étant un animal vif et réactif. De la même manière, les HPI peuvent cacher leur différence tout en étant hyperréactifs à leur environnement.

L’idée derrière ce mot était aussi de s’éloigner du jargon médical et des termes souvent perçus comme stigmatisants (surdoué, précoce, etc.), pour mettre en avant une vision plus positive et dynamique du haut potentiel.

 

« Zèbre et pervers narcissique ? »

Le lien entre zèbre (Haut Potentiel Intellectuel, HPI) et pervers narcissique (PN) est souvent évoqué, car les personnes HPI peuvent être particulièrement vulnérables aux manipulateurs. Cependant, il est important de bien distinguer ces deux profils, car un zèbre n’est pas un pervers narcissique, et vice versa.


Pourquoi un HPI peut être une cible privilégiée des pervers narcissiques ?

  1. Empathie et sensibilité accrues
    • Les HPI ont souvent une grande intelligence émotionnelle et une sensibilité exacerbée.
    • Ils cherchent à comprendre les autres et peuvent excuser ou minimiser les comportements toxiques.
  2. Besoin de sens et de justice
    • Les zèbres aiment comprendre le pourquoi des choses et veulent aider les autres à évoluer.
    • Les PN exploitent ce besoin en manipulant la victime pour la maintenir sous emprise.
  3. Doute et remise en question constante
    • Les HPI ont tendance à beaucoup réfléchir et analyser les situations.
    • Les PN utilisent le gaslighting (remise en question de la réalité) pour semer la confusion et affaiblir leur cible.
  4. Rejet de la médiocrité et recherche d’authenticité
    • Les HPI peuvent être attirés par des personnalités charismatiques qui semblent intelligentes et différentes.
    • Les PN se présentent souvent comme exceptionnels, séduisants et hors du commun pour attirer leurs victimes.

Le pervers narcissique est-il un HPI ?

Un PN peut feindre un haut niveau intellectuel, mais il ne fonctionne pas du tout comme un zèbre :

  • Il manque d’empathie sincère (contrairement aux HPI qui ressentent fortement les émotions des autres).
  • Son intelligence est manipulatrice et tournée vers le contrôle des autres.
  • Il a un égo fragile qui le pousse à écraser les autres pour se sentir supérieur.

Certains pervers narcissiques peuvent être intelligents, mais leur pensée est rigide et manipulatrice, alors que les HPI ont une pensée complexe et ouverte.


Comment un HPI peut se protéger d’un PN ?

Reconnaître les signes (manipulation, culpabilisation, gaslighting, etc.)
Écouter son instinct : si une relation semble épuisante ou douloureuse, ce n’est pas normal
Poser des limites claires et ne pas chercher à « sauver » l’autre
Se rappeler que l’intelligence émotionnelle ne doit pas être un piège

2 commentaires sur “Les confidences d’un drôle de zèbre”

  1. Quelle vie ! Je me retrouve également dans certains de vos écrits… Mais j’avoue que votre famille était « particulière ». Je n’ai pas aussi bien rebondit que vous professionnellement. Trop « cassé » sans doute durant ma jeunesse. J’étais trop différent des autres, toujours à part, dans ma bulle. Les enfants n’aiment pas les « premiers de la classe ». Je n’ai quasi aucun souvenir de mon enfance. Il paraît que le cerveau a cette faculté de zapper les mauvais passages. Il paraît que les souvenirs reviennent en prenant de l’âge : ils tardent à remonter me concernant, et c’est peut-être mieux finalement ;-)

    1. Oui, une (petite) « famille » très particulière :-/
      Moi aussi, j’ai quasiment tout zappé/oblitéré, et c’est un signe.
      Mais il y a des choses qui reviennent, car elles sont « enfouies », et il peut être bon de les faire ressortir d’une manière ou d’une autre : « L’écriture a un effet cathartique, et j’en joue. »
      Être « différent » est normalement une bonne chose, mais c’est finalement difficile à vivre.
      Le « professionnellement » n’a que peu d’importance, l’essentiel étant de s’accorder avec soi-même.

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