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Ambiance toxique : la photo mystère

Mon bridge Sony RX10 III

Récemment, j’ai vécu une randonnée bien toxique.
La trahison, c’est inoubliable, surtout en photo
Non, il n’y avait pas d’algues vertes qui auraient dégagé du sulfure d’hydrogène.
Pas de nuage suspect à l’horizon.
Pas d’événement connu et récent style Tchernobyl.
Mais la toxicité était bien là, et elle était humaine.
Mais jusqu’où ces mauvaises ondes peuvent-elles aller ?

En fait, il s’est passé un événement remarquable pour moi.
J’étais venu avec mon Sony RX10 Mark III, l’un de mes appareils photo numériques.
C’est mon plus polyvalent — une sorte de couteau suisse de la photo —, et je le possède depuis février 2019.
Je n’ai pas acheté le Mark IV, car le gap technique ne justifiait pas l’écart de prix (+55 %).
Et, ce qui m’intéressait, c’était l’objectif, qui était identique.
Je m’étais dit que je passerais ensuite au Mark V.
Oui, mais voilà, sale coup de Sony, il n’est jamais sorti, et je pense qu’il ne sortira jamais.

J’ai fait des milliers et des milliers de photographies avec cet appareil.
Oui, mais après la fin des deux années de garantie, j’ai été confronté à deux dysfonctionnements.

    1. Le bouton (mécanique) de changement de mode d’autofocus/de mise au point ne fonctionne plus.
      L’appareil reste bloqué en mode « S » (Standard), et je ne peux utiliser la mise au point « Continue » (C) ou « Manuelle » (M).
    2. Dans certaines situations — notamment à contre-jour —, des taches apparaissent sur les photographies.
      Ce phénomène est typique de poussières sur le capteur.

Le premier problème est embarrassant, mais le second l’est encore plus.
Alors, il n’y a qu’à nettoyer ce fameux capteur ?
D’autant que je possède tout l’équipement pour cela, dont un pinceau spécial et la fameuse poire soufflante.
Oui, mais voilà, le RX10 est un « bridge », l’objectif n’est pas amovible/démontable, et le capteur est donc… INACCESSIBLE !
Normalement, ce phénomène ne devrait pas se produire sur un appareil de cette catégorie, qui plus est « haut de gamme ».
Seule solution, le retour SAV, à un coût que je n’ose même pas envisager.
Et avec le risque que le phénomène réapparaisse rapidement, ces gros zooms étant parfois qualifiés de « pompes à poussières » (mais j’ai toujours fait attention).
Toutefois, la tentation de le faire réparer est de plus en plus grande.
Mais, pour illustrer le phénomène, je n’ai que des photos gâchées par des taches rondes.

Normalement, c’est suffisant, mais j’aurais aimé avoir mieux.
Et c’est là que la « toxicité » ambiante entre en jeu…
Ce fameux 17 janvier 2025, vers la fin de ma randonnée, nous sommes arrivés à une passerelle.
Uen fois franchie, je l’ai photographiée machinalement.

Randonnée toxique, la passerelle du lac

Puis j’ai un peu zoomé pour faire une autre photographie.
Au total, pendant cette randonnée cauchemardesque, je n’ai fait que vingt-huit photographies, ce qui est peu pour moi.
Et, lorsque je les ai récupérées de ma carte mémoire, j’ai failli en mettre une immédiatement à la corbeille, par réflexe.
Puis je me suis ravisé en l’examinant bien.
J’avais sous les yeux la preuve magistrale de mon problème de poussières sur le capteur !
Et à un point que je ne pouvais imaginer !

Randonnée toxique, même pour mon Sony RX10 Mark III

Le plus stupéfiant, c’est que je ne sais absolument pas comment j’ai pu obtenir ce résultat.
Je suis incapable de l’expliquer techniquement, car la mise au point semble s’être faite presque directement sur le capteur, ce qui est normalement impossible.
Et, si je voulais reproduire ce phénomène, de cette façon, je serais bien incapable de le faire !

Je n’y vois qu’une explication, presque surnaturelle…
Les mauvaises ondes et la toxicité ambiante.
Étant très cartésien, je ne puis y croire, mais c’est troublant…

Visuel : « La poire soufflante, c’est pour décorer. »

© PF/Grinçant.com (2025)

4 commentaires sur “Ambiance toxique : la photo mystère”

  1. Aïe ! Je comprends votre désarroi, surtout au vu du prix du boîtier.
    J’imagine que vous avez cherché si d’autres utilisateurs avaient le même problème et comment le résoudre ?
    J’ai lu sur un forum qu’un passage au SAV hors garantie pour le même problème avait coûté environ 400 euros en 2020. J’ai également constaté sur le Net que c’est souvent le Mark III dont on parle.
    Quelqu’un a soulevé le même constat que vous faîtes, à priori :
    http://www.waloszek.de/rx10m3_dust_e.php
    Cela ne semble donc pas, à priori, à cause de mauvaises ondes… si cela peut vous rassurer.

    1. Pour les « mauvaises ondes », c’est cette photo floue de la passerelle, avec les poussières parfaitement visibles comme telles, que je n’aurais pu obtenir volontairement, et qui s’est faite (malgré mes bons réglages/modes), justement, ce jour-là, en fin de randonnée merdique. Ça ne s’invente pas, et c’est troublant.
      Je précise mon intention/message dans ce billet : toxicité humaine latente qui explose ce jour-là + toxicité matérielle (poussières qui n’ont rien à faire là et qui deviennent flagrantes de manière outrancière dans une photo floue/ratée) = Conjonction de « révélations »… Certes, ça n’a pas de rapport, mais c’est troublant.

      Merci pour le lien, c’est bien ça (mais en bien pire pour moi).
      Pour les « sunstars » (soleil en étoile, en fermant le diaphragme), j’ai évidemment le problème, et je n’en fais carrément plus (j’utilise un autre boîtier pour cela).
      En l’achetant, j’avais vu que le Mark III était « tropicalisé » (test de presse bidon/mensonger ?), mais c’était moins mis en évidence que pour le Mark IV. Et, normalement, les deux ont le même objectif (raison de mon achat).
      Dans tous les cas, vu le prix du bousin, et l’usage auquel est destiné ce type d’appareil, c’est une honte absolue.
      Pour moi, cela relève clairement du vice de conception. Idem pour le commutateur de mode d’autofocus, puisqu’il n’y a que ce commutateur « mécanique », et aucune alternative électronique (qui m’aurait semblé plus logique).
      Et, comme de par hasard, ces problèmes sont apparus après les deux ans de garantie…

      Pour le retour SAV, c’est compliqué avec Sony. Il faut remplir un questionnaire (d’où l’intérêt de joindre des « preuves »), et se rendre disponible téléphoniquement pendant une dizaine de jours… Et rien n’est précisé quant aux modalités d’un « devis » (payant ?), ou d’un forfait.
      Par ailleurs, compte tenu de ce qui apparaît sur cette photo, le problème risque de revenir très vite après « réparation ».

      Le Mark III est sorti en avril 2016, et le Mark IV en septembre 2017.
      Plus ancien, et moins cher (mais hors de prix quand même), il est probable qu’il y ait plus de MK3 dans la nature, et donc que ce problème remonte davantage.

      Autre scandale, c’est l’abandon des « bridges » par Sony (mais pas que), et l’absence de MK5, sans communication sur le sujet, alors que pour le compact RX100 ils sont allés jusqu’au MK7.
      Forcément, ce type d’appareil au capteur (performant) 1 pouce fait de l’ombre aux APS-C et autres « full frame » pour lesquelles il faut acheter une ribambelle d’objectifs pour obtenir le même « range » de zoom, qui plus est avec une grande ouverture/luminosité, et dans un format plutôt compact.

      J’ai clairement les boules, car ça n’est pas le seul coup de p… de la part de Sony en photo.

  2. Comme c’est d’actualité, est-ce que les OVNIS ou autres appellations vus dans le ciel des USA ne seraient pas le fruit des photographes ou cameramen qui auraient « sali » leur appareil pour faire plus parler des OVNIS et semer la peur ? Cette hypothèse étant dite, je suis de ceux qui pensent que nous ne sommes pas les seuls dans l’univers mais que par rapport aux Extra-terrestres, les Terriens sont en retard sur la technologie…

    « Et si nous avions déjà sous les yeux des preuves d’une vie extraterrestre ? » Ça m’intéresse, 17/06/2021, « Pourquoi n’a-t-on toujours pas trouvé d’extraterrestres ? »

    1. Effectivement, je suis sûr qu’il y a beaucoup de « fakes » ou de mauvaises interprétations (volontaires) pour les photographies que vous évoquez.
      D’un autre côté, dans de nombreux cas, on peut y voir ce que l’on veut y voir.
      Dans mon cas, d’emblée, j’évoque la poussière sur le capteur (normalement inaccessible/protégé) — et je suis venu avec cet appareil et pas un autre ce jour-là —, mais j’aurais pu avancer plein d’autres hypothèses sur cette photo floue/ratée. L’aspect « toxicité » est soulevé car il y a une curieuse synchronicité avec les mauvaises ondes humaines et le fait que tout me saute aux yeux brutalement et de manière inattendue (quoique).

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