L’année 2024 a particulièrement été compliquée pour moi.
Figurez-vous que j’ai envoyé pas moins de treize lettres recommandées !
Toutes avec « Accusé de réception », et ce, dans un cadre « personnel ».
La société est plus que jamais hostile, et tous les coups sont permis.
Même de la part d’organismes dont on peut attendre un minimum de loyauté.
En fait, tout est bon pour noyer le poisson.
Pour botter en touche.
Pour limiter vos droits, vous gruger.
Pour vous arnaquer.
Pour gagner du temps, encore et encore.
Alors j’ai adopté une méthode radicale : la lettre recommandée systématique !
Certes, c’est onéreux, mais c’est efficace et comminatoire.
Et c’est recevable devant les tribunaux pour « acter » une démarche.
Et de nature à faire comprendre que l’on ne va pas se laisser faire.
Tout en faisant courir un délai, même si le recommandé n’est pas retiré.
Reste cependant un inconvénient de la LRAR classique face à un destinataire de mauvaise foi…
Il peut prétendre que le contenu n’était pas celui que vous revendiquez !
Alors, certes, il y a l’astuce de coller l’avis à même la lettre savamment pliée.
Mais elle est limitée à une seule page.
Et ça reste du bricolage.
Alors, je vous conseille la solution ultime…
La lettre recommandée en ligne (La Poste, c’est un monopole) !
Ses avantages sont nombreux :
- Vous faites tout de chez vous, même le dimanche ou la nuit.
- Possibilité de mettre plusieurs destinataires.
- Choix de la date d’envoi/du tampon postal (il y aura même l’horodatage du dépôt).
- Avec ou sans « Avis de réception » (demandez-le systématiquement).
- C’est La Poste qui s’occupe de l’impression, de la mise sous pli et de l’envoi.
- Possibilité d’impression recto verso, en noir et blanc ou en couleur.
Vous recevrez une « Preuve de dépôt ».
Puis vous serez notifié de la… « Preuve de contenu » !
La Poste devient un tiers de confiance, et détient, accessible en PDF, le contenu original.
Si nécessaire, cela vous permet de prouver, de manière incontestable, ce que contenait votre LRAR.
Ensuite, vous recevrez l’Avis de réception signé, le plus souvent de manière dématérialisée, par mail.
Je ne vois que quelques légers inconvénients à ce service :
- Site au fonctionnement parfois aléatoire, voire énervant.
- Pour le moment, votre courrier part systématiquement de Paris.
- L’expédition n’est pas très véloce (rarement le jour même).
- Vous ne pouvez pas joindre une pièce non imprimable, comme un chèque bancaire.
Sur mes treize recommandés, je n’ai eu qu’un seul incident.
Un organisme qui prétendait ne pas l’avoir reçu, alors que j’avais la preuve du contraire.
Admettons une « perte » en interne, même si je n’y crois pas, y préférant une mesure dilatoire malhonnête.
Donc, envoi d’un deuxième recommandé, à une personne dûment identifiée et nommément désignée comme destinataire.
Je suis de plus en plus adepte — par expérience — de la fameuse Loi de Murphy.
Et quand un coup tordu peut vous arriver, alors il vous arrivera.
Donc, la LRAR « en ligne » fait partie de ma panoplie depuis maintenant plusieurs années.
Et je vous conseille de faire de même !
Car « Mieux vaut prévenir que guérir » !
Visuel : « Presque le jaune de Grinçant ! »
© PF/Grinçant.com (2025)
Merci pour les conseils de l’envoi des LRAR en ligne, plus sûrs en effet. Nous vivons une époque de procédures, où il faut se battre en permanence pour obtenir gain de cause. L’adversaire compte souvent sur l’usure du temps : ce n’est pas simple de rester patient et maintenir la pression.
J’avoue ne pas avoir battu votre reccord de 2024 : 13 LRAR, c’est beaucoup (j’en suis à moins de la moitié) ! J’espère pour vous que vous êtes rentré dans vos frais… et que vous avez obtenu gain de cause, sans trop de difficultés.
Pour 2025, je ne vous souhaite pas de battre votre propre score de 2024… et que l’année sera plus sereine.
Rentré dans mes frais, oui, même si j’aurais peut-être pu m’en passer dans certains cas, mais j’ai préféré « sécuriser ».
J’ai bouclé toutes mes démarches comme je l’entendais en 2024, malgré les difficultés que l’on m’opposait, et ces LRAR m’ont fortement aidé.
En plus, le caractère « en ligne » donne de la visibilité à l’envoi et à son suivi, pour un coût guère plus élevé qu’une LRAR « papier » classique déposée en bureau de poste, sans preuve de contenu.