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Pipi qui mousse, faut que tu tousses

Bière qui mouuse = Urine qui mousse ?

Titre humoristique
Et, pour la photo, je vous rassure, c’est de la bière.

Je viens de regarder une vidéo d’une jeune femme atteinte d’insuffisance rénale chronique (IRC).
Elle est touchante, et ce qu’elle raconte est terrible.
Mais je n’ai pu m’empêcher de sourire, voire de rire en l’écoutant.
Se moquer d’une descente aux enfers, quelle honte, quelle désinvolture.
Mais je n’ai pas pu me retenir, et je lui souhaite de faire de même.
Son DFG (la « clairance ») était à 28, il est descendu à 16, et à 15 c’est le stade « terminal ».
Donc, elle a en perspective, avec horreur, la dialyse, et, éventuellement, la greffe.
Question DFG, j’étais à 108, je suis entré à l’hôpital en urgence à 11 et j’en suis ressorti à 9.
Depuis plusieurs années — je suis dans ma septième — je grenouille autour de 12.
En attente de greffe « préemptive », car non passé par la dialyse, ce qui semble exceptionnel.
Je me reconnais donc dans son « parcours », même si je suis plus « ancien » dans l’IRC.

Avant-hier, j’ai regardé une autre vidéo sur le même sujet.
Malicieux, c’est YouTube qui me les propose.
Et celle-ci était destinée aux médecins, faite par une néphrologue.
Intérieurement, je me suis dit : « Mais quelle horreur ! »
Tant le tableau décrit était affreux, pénible, et même mortifère.
Alors, autant en sourire, voire en rire, là encore.

Tout cela nous ramène à mon illustration…
Et à un témoignage en atelier prégreffe d’un patient qui signalait la mousse comme alerte.
Effectivement, je m’étais étonné de cette mousse en urinant…
Et si j’avais su, je me serais précipité chez mon médecin pour une analyse de sang et d’urine.
Pour, probablement, tomber sur de la créatinine et de l’urée en quantité dans mon organisme.
À ce stade, l’insuffisance rénale est peut-être seulement « aiguë », donc réversible/soignable.
Mais si elle devient « chronique », elle est irréversible.
Et il n’y a plus que des traitements dits de « suppléance » (la dialyse et la greffe).

L’objet de ce billet est simple, et il peut potentiellement sauver des vies…
Même en buvant de la bière, quand vous pissez, si cela fait de la mousse (beaucoup)…
Toussez un bon coup, allez voir votre médecin, et demandez des analyses.

Sur ce, à votre (bonne) santé !

Visuel : « Une petite mousse ? »

© PF/Grinçant.com (2025)

4 commentaires sur “Pipi qui mousse, faut que tu tousses”

    1. Oui, c’est potentiellement inquiétant, même si ça peut sembler anodin, voire amusant.
      Ça m’avait perturbé, mais quand le diagnostic était là, il était trop tard, le mal était fait. Je pense avoir perdu deux ou trois mois (probable intoxication médicamenteuse), justement le temps pour passer en « chronique ».

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