Noël 2024…
Je ne suis pas le seul à l’avoir constaté.
Pas de musique « festive » dans les enseignes de la grande distribution.
Et, ici, pas de chants de Noël dans les rues, même commerçantes.
Quant aux éclairages et autres animations, c’est la dèche.
Un « marché de Noël » tout rikiki, voire inexistant.
Des commerçants qui font visiblement la gueule.
Un père Noël, dans sa « maison », qui n’y croit plus.
Des enfants, désordonnés, plus que jamais « rois ».
Des « parents », désabusés, qui regrettent le mésusage de la contraception.
Non, l’ambiance n’y est pas/plus, c’est le moins que l’on puisse dire.
Néanmoins, petite sortie avec l’appareil photo en bandoulière.
Privé de mon fidèle couteau pour passer la « fouille » du lieu le plus visité.
Remarquez, j’aurais pu passer une arbalète sous ma parka, sans problème.
J’ai tenté, dans le presque noir, et après un comprimé de Xanax, quelques photos.
Histoire de marquer le coup, et d’illuminer le blog pour ce nouveau Noël.
Les boules
Avoir les boules, c’est indispensable.
Alors, autant les faire lumineuses.
Et les porter avec ostentation.
Le panier
Qu’y a-t-il à l’intérieur ?
Une pièce, ou bien un billet de cinq euros ?
Des pâtes ou des pommes de terre pour tenir en 2025 ?
Une déco qui ne veut rien dire
Un D inversé, probablement pour « démission ».
Des LED pour le côté moderne.
Des étoiles des neiges, à répétition, en plastique, matériau noble.
Un manège flou
Si je n’avais pas été opéré des yeux, c’est comme cela que j’aurais dû le voir.
Une façon, presque intemporelle, de tourner en rond.
Un rappel, des « tournantes », en vogue, tant à l’Élysée qu’à Matignon, ou au Palais Bourbon.
L’inévitable sapin
Que plus personne, ou presque, ne regarde.
Synthétique, pour être dans l’époque.
Sans le moindre étourneau, contrairement aux arbres voisins.
La guitoune à crêpes
Le tenancier a dû se suicider derrière son comptoir.
Mais il y a encore la lumière à défaut de clients.
Notez que la « Nutella » coûte plus cher que la « Caramel beurre salé ».
Malgré cette ambiance morose, voire moribonde, il faut garder le moral.
Et faire comme si le père Noël existait bien.
À toutes et à tous, et même aux « non binaires », je vous souhaite…
… Un Joyeux Noël !
Visuel : « Est-ce bien sincère, cette illumination municipale ? »
© PF/Grinçant.com (2024)
Le traditionnel Noël qui était familial est toujours familial à un degré moindre mais beaucoup plus commercial. Les cadeaux alors réservés aux enfants qui croyaient au Père Noël s’est propagé à tout le monde, aux adultes d’où le commerce de Noël qui a explosé. Et c’est souvent pour toutes les grandes fêtes : Pâques, 14 Juillet, une nouvelle fête Halloween qui est venue chez nous car tout est bon pour être commercial et « faire » la fête. Ces milliers de personnes vont visiter les divers marchés de Noël ou autres, tout est fait pour inciter les visiteurs à devenir des clients. Et « une espèce de gens dérangés » en profitent pour terroriser les citoyens en faisant des victimes, ce qui est malheureux en tout point.
Je remarque que les crêpes ne sont pas « données » !
« Les seuls écarts qu’il peut y avoir, c’est par exemple en période de Noël, avec des visites familiales plus longues que prévues. » Les Cahiers Dynamiques, 2011, Grégoire Meurin (Cairn.info)
Quand je vois des « parents » qui « commandent » pour leurs (jeunes) enfants des « cadeaux » auprès du reste de la famille, pour qu’ils soient tout juste déballés et mis dans un placard avant d’être revendus sur Vinted ou sur Le Bon Coin. Sans parler du « concours » à ceux/celles qui feront le plus « gros », le plus cher : facile de faire monter les enchères dans un tel contexte de « concurrence » malsaine.
J’ai aussi vu une gamine de 13 ans qui réclamait (à sa grand-mère qui n’en avait pas forcément les moyens) un iPhone d’une couleur bien spécifique, mais avec 512 Go de mémoire, sans pouvoir argumenter le moins du monde sur cette demande/exigence. Sans parler de l’enfermement ultérieur dans la « secte » Apple et ses délires.
Voilà comment fabriquer, une fois « adultes », de parfait(e)s taré(e)s/PN qui n’ont aucun sens des réalités, de ce qui se fait/ne se fait pas, et qui auront eux-mêmes des enfants — eux aussi objetisés — encore plus dégénérés, avec des habitudes encore plus délétères.
Les « familles » sont de plus en plus dysfonctionnelles, tout comme la société.
Pour les crêpes, je pense que c’est un commerce encore plus rentable que celui des pizzas.
Joyeux Noël ! Merci pour les belles photographies.
Joyeux Noël !