Encore une absence !
D’autres priorités que d’écrire.
Une affaire de cœur diront certains.
Et ils auront peut-être deviné.
Mais il faut bien descendre de son nuage.
Pour découvrir sa voiture couverte de sable du Sahara.
Pour voir des clients encore masqués à la boulangerie.
Pour voir des gens terrorisés quand ils me repèrent, moi, le sans-muselière.
Pour voir ce que me propose YouTube.
« Une bombe nucléaire pour ce week-end ? »
Pour tenter de lire quelques actualités.
Mais ça n’est que du sordide, du glauque, de l’intox.
C’est fou ce que l’on est bien coupé de (presque) tout.
À ne pas se poser de questions.
À vivre l’instant présent, simplement.
À savourer les cadeaux du ciel, ils sont si rares.
Alors j’en profite, je savoure.
Tiens, ça rime avec Amour.
Je savais bien que ces « crises » pouvaient amener le meilleur.
Je n’y croyais pas vraiment, mais c’est une réalité.
Je l’attendais, perché sur ce kiosque à musique.
Et elle m’a fait un petit signe de la main…
C’était il y a douze jours, déjà.
Ne m’en voulez pas, mais je repars dans ma bulle.
C’est si bon !
© PF/Grinçant.com (2022)
Est-ce une bulle réelle ou virtuelle ? D’après les premières phrases, c’est du concret, du réel. En conséquence, j’ajoute que vous aimez le (bon) chocolat, les tartes aux fruits (avec beaucoup de fruits frais) et l’eau pétillante naturelle pas trop chargée en sel/sodium.
C’est vrai que les lecteurs ne connaissaient plus vos randonnées, vos sorties avec ou sans drone.
« Les drones (…), ces avions sans pilote utilisés pour observer les mouvements de l’adversaire » (le Monde, 5 mai 1999, p. 4)
Trois citations sur l’amour de Corneille :
« L’amour est un tyran qui n’épargne personne. »
Corneille (Pierre), 1606-1684, le Cid, I, 2
« L’amour n’est qu’un plaisir, l’honneur est un devoir. »
Corneille, le Cid, III, 6
« Mais, si vous connaissez l’amour et ses ardeurs (…)
Souvent je ne sais quoi, qu’on ne peut exprimer,
Nous surprend, nous emporte, et nous force d’aimer. »
Corneille, Médée, II, 5
C’est une bulle bien réelle.
Le drone est cloué au sol, ou plutôt confiné dans ma sacoche. Mais bon, avec le sable du Sahara, cela aurait été une mauvaise idée que de le faire voler.
Idem pour le matériel photo qui piaffe d’impatience d’être à nouveau utilisé.
Eh oui, en bloguant, on s’expose/se dévoile, au moins un peu. ;-)
Je vous souhaite de bien profiter de votre bulle qui vous protège au moins de l’actualité anxiogène.
Irez-vous voter au moins au premier tour ?
Personnellement, j’irai surtout pour participer au barrage contre le locataire actuel.
En effet, la campagne et les candidats sont fades.
Merci ;-)
Oui, beaucoup de choses anxiogènes, et les « élections » ne sont pas là pour donner de l’espoir.
Pour ma part, je ne participe plus à ce jeu de dupes. En effet, il n’y en a pas un(e) pour rattraper l’autre, et le « faute de mieux » ou le « pour faire barrage », ça n’est pas mon truc.
Donc, non, je n’irai pas « voter ».
L’idéal serait une abstention totale suivie d’une remise à plat du système qui n’a plus rien de « démocratique ».
PS : Pouvons-nous parler de « locataire » pour l’Élysée ? J’emploierai plutôt le terme de « squatteur ».
Un moment de douceur dans ce monde de brutes !
Merci !
Oui, ça fait du bien.
Plus que jamais il faut se (re)créer sa bulle.
Dans ce monde de brutes où (presque) tout est « aquilon », un zéphyr est le bienvenu pour apporter calme, tendresse, amour, sérénité, tranquillité, bien-être, bonheur : autant de définitions oubliées/tombées dans l’oubli pour beaucoup de personnes.
« Quand on s’aime, ce qui est exquis, ce sont les silences. Il se fait comme des amas d’amour, qui éclatent ensuite doucement. »
Victor Hugo, 1802-1885, L’Homme qui rit (1869).
« On reconnaît l’amour véritable à ce que le silence de l’autre n’est plus un vide à remplir, mais une complicité à respecter. »
François Garagnon, 1957-xxxx, écrivain et éditeur français
« Le silence est la plus belle preuve de l’amour. »
Amélie Nothomb, 1966-xxxx , romancière belge d’expression française
« En la tenant sous mon regard, dans mes mains, j’avais l’impression de la posséder tout entière, que je n’avais pas quand elle était réveillée. Sa vie m’était soumise, exhalait vers moi son léger souffle. J’écoutais cette murmurante émanation mystérieuse, douce comme un zéphyr marin, féerique comme ce clair de lune, qu’était son sommeil. »
Proust (Marcel), 1871-1922, À la recherche du temps perdu, t. XI, p. 84.
Soyez heureux/joyeux et, peut-être, un nouveau souffle pour « Grinçant.com »…
Zéphyr = « Brise légère »
Pour une fois, c’est moi qui fais dans la définition ;-)
Pour le « nouveau souffle », je ne sais pas.
Je vais éviter le rose pour la charte graphique, je reste avec mon jaune fluo.
Carpe diem, la vie est courte et il faut se hâter d’en profiter.
Votre bulle se remplit d’étoiles lumineuses, que de bonheur de voir les gens s’aimer…
« Un jour tu comprendras que tu as plus de temps derrière toi que devant », c’est une réplique entendue dans un mauvais film plus ou moins policier.
Ça me concerne directement, et je l’ai compris/assimilé.
En plus, à mon âge — et avec mes problèmes de santé —, on vit ce genre de chose plus intensément, alors j’en profite/je le cultive/je le fais prospérer :-)
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