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Courrier intime : une gentille lectrice m’écrit un mail

AVERTISSEMENT : Ce billet date de plus d'un an.

La période est folle, et même totalement dingue.
Il y a eu beaucoup d’injections de substances tordues, et cela monte évidemment jusqu’au cerveau.
Mais à ce point-là, je n’en reviens pas !
Récemment, une lectrice s’est entichée de mon blog et a été prolifique en commentaires/contributions.
Comme d’habitude, j’ai mis un point d’honneur à répondre, quasiment post à post.
Cela, je l’ai toujours fait, ne serait-ce que par respect pour mes lecteurs et les intervenants.
D’ailleurs, à cet instant, ce blog comporte 17 367 commentaires, dont 8 406 de moi, soit 48,4 %.
Ce qui démontre bien que mon implication ne date pas d’hier, et ce pour tous les profils de mon lectorat, ponctuels ou pas.
Malheureusement, une autre intervenante, ancienne, mais qui est réapparue en août dernier après une « disparition » de trente mois, a mal pris les interventions de ce qu’elle considère comme une « groupie », avec quelques qualificatifs peu valorisants.
Hier, jour d’Halloween, les sorcières étaient plus que jamais de sortie, et je me suis trouvé dans l’obligation de faire une mise au point, avec un échange légèrement tendu, aboutissant à une mise en « Modération systématique » de la revenante.
Et ce matin, devinez quoi ? J’avais un joli mail posté à sept heures très exactement.
« Joli », notamment du fait de la couleur utilisée — tendance « guimauve dégoulinante » —, mais aussi parce que tout y est écrit en gras.
Je passe sur les nombreuses fautes (que je vais corriger), curieuses pour quelqu’un qui prétend verser dans la littérature (lecture seulement, c’est plus facile).
Mais c’est tellement beau et gentil que je ne résiste pas à vous en livrer quelques extraits.
Je suis obligé d’en censurer une grande partie — en ne conservant que ce qui me concerne expressément —, car la « groupie » en prend aussi sérieusement pour son grade, ce que je trouve inadmissible :

  • « Vu de l’extérieur, votre blog a changé de tournure et vous ne semblez pas vous en rendre compte ! »
    Il existe depuis avril 2012, et il est toujours là. Et même si c’était le cas — question « tournure » —, qu’est-ce qui peut autoriser à faire une telle remarque ?

  • « Vous faites une fixette sur la crêpe au parfum guimauve dégoulinante, ce que m’inspire cette {Bip}. Cela doit réveiller une blessure d’enfance en vous. »
    Si j’ai une « blessure », l’auteure de cette phrase semble avoir eu un sérieux traumatisme.
    Il y a au moins une chose qui est certaine, c’est que je travaille sur moi — et mon blog le prouve — et je conseille à cette personne de consulter, car elle a besoin d’aide.

  • « Pour le reste, vos attaques me concernant ne relèvent que de votre narcissisme suraigu : je n’ai toujours qu’un seul et même pseudo et vous le savez très bien et je ne vois pas ce qu’apporte la publication de mes dates d’intervention. C’est d’un ridicule achevé. »
    Non, il n’y a aucune attaque, seulement une tentative de remettre un peu d’ordre. Et les dates, cela permet de contextualiser les attaques — elles, bien réelles — d’une « revenante ».
    Je suis narcissique ? Bah, peut-être un peu, et est-ce un défaut ? J’ai mis du temps à m’apprécier, c’est un long chemin, et je vous conseille de faire de même.

  • « Votre aigreur et votre bile vous étouffent, Grinçant ! Je suis désolée s’il vous déplaît que Stefan Sweig me passionne davantage que votre histoire de casse-noix. »
    Dans ce cas, que venez-vous faire sur mon blog ? Qui vous oblige à une telle torture ?
    Mon
    « aigreur » et ma « bile », tout ça parce que j’ai traité votre écrivain de « viennoiserie » tout simplement parce qu’il est né à… Vienne ?!
    Quant à
    mon « histoire de casse-noix », le vrai sujet est qu’Amazon vende un tel article le double du prix affiché dans la boutique en ligne du fabricant.
    Cependant, je n’ai plus vraiment besoin d’un tel accessoire, puisque c’est vous, Madame, qui êtes venue me les casser, les noix !

  • « Bref, j’avais des doutes, mais vous n’êtes qu’un sale gros connard. »
    Ah, l’élégance féminine, j’adore !
    Ce qui est bien, c’est quand des personnes se « révèlent » à ce point dans toute leur noirceur.
    Eh oui, j’avais bien deviné, vous êtes bien « vaccinée » (sans doute un mélange) et probablement un bon petit agent du système.
    De plus, j’avais raison quant aux « ondes négatives »
    que vous émettez, et, croyez-moi, je les ressens quand des gens comme vous rôdent autour de mon blog.
    Voulez-vous que je vous traite de
    grosse pétasse viennoise, Madame ?

  • « Adios ! »
    J’espère que ça veut bien dire « Adieu »…
    De toutes les manières, vous n’avez plus de « pass » pour intervenir sur ce blog, je vous laisse avec celui qui a un QR-Code et que vous devez tant apprécier.

(Partiellement, uniquement pour ce qui est en noir)
© PF/Grinçant.com (2021)

19 commentaires sur “Courrier intime : une gentille lectrice m’écrit un mail”

  1. On en revient donc à ce que vous disiez, Mr Grinçant, sur la gestion des commentaires, qui donne parfois envie de tout envoyer balader, qui ne devrait pas vous prendre autant de temps, c’est désolant, vraiment…
    L’agressivité se banalise, hélas, peut-être sous l’effet de cette crise sanitaire et de tout ce qu’elle implique, suivant de peu les perturbations induites par les manifestations de Gilets jaunes. Viennent s’y ajouter, sans doute, les effets secondaires des produits injectés, pas tous répertoriés pour l’heure, et la vie de tous les jours devenue bien compliquée, frustrante, avec ou sans passe.

    Mon pizzaïolo préféré me confiait, hier soir, tandis que j’attendais ma commande, comme c’était devenu délicat pour lui d’aborder certains sujets avec des clients, plutôt très sympas jusque-là, mais aussi des amis, des proches de la famille, certains mots agissant comme des mots-clés déclenchant des réactions imprévisibles, disproportionnées, irrationnelles.

    Que se passe-t-il ? Sommes-nous devenus si fragiles, influençables ?
    C’est dommage, la période est suffisamment horrible sans qu’on en rajoute, nous devrions plutôt être solidaires, empathiques, compréhensifs, même si nous n’avons pas les mêmes idées, les mêmes points de vue, courtois, au minimum, pour continuer de dialoguer, de converser, parce que tout échange fait du bien.
    Ce genre d’incident regrettable n’y invite guère, mais se situe bien dans l’air du temps, il suffit d’aller voir sur d’autres forums, ou d’autres blogs.

    1. Oui, les commentaires/contributions, c’est compliqué, et nous en avons une belle preuve de plus, mais ça n’est pas le premier « incident », et il y en aura d’autres.
      Heureusement, ici, j’arrive à préserver une bonne tenue, notamment en privilégiant la qualité à la quantité, et en répondant/agissant au mieux.

      Ça jette un froid, forcément, mais il faut passer outre, la vie continue.
      Mieux, cela permet d’ouvrir les yeux sur la bêtise humaine, plus que jamais prégnante/généralisée.

      J’ai eu un deuxième « mail », du même acabit, mais beaucoup plus court, à 13h30, après la publication de cette Brève.
      Tenir un blog de ce type, c’est aussi se confronter à ces situations, même si on s’en passerait bien.

  2. Ce qui est sûr, et j’en ai la confirmation jour après jour, c’est que ce fo..u pseudovirus aura détruit nombre de familles et disloqué les bonnes relations.
    La méfiance est constante, il faut vraiment un sacré bon moral pour voir encore le bon côté des choses.
    La vie si légère auparavant a cédé la place à une inquiétude morbide et lorsque je sors pour les achats courants, le fait de voir tous ces gens, le regard vide, me plonge dans une colère sourde.
    J’ai toujours été une battante et je le suis plus que jamais face à tant de stupidité et de crétinerie.
    Voilà, j’ai vidé mon sac… ça fait du bien !!!

    1. Oui, ça fait du bien !

      Les gens sont plus que jamais mal dans leur peau, et les comportements sont incohérents, agressifs, asociaux au possible.
      Il n’y a (presque) plus que des « ennemis » et l’ambiance est glauquissime.

      Ici, même en essayant de parler de sujets « légers » — mon histoire de casse-noix par exemple —, ça ne va pas.
      Quelqu’un arrive, découvre le blog, et se met activement à commenter… On lui rentre dedans !
      On essaye de remettre les choses/les gens à leur place, et on se fait violemment insulter !

      Résistez, résistons, ça va passer.
      Mais tous ceux qui ont accepté cette mascarade avec toutes les horreurs et le ridicule que cela implique vont avoir du mal à se regarder dans la glace et à retrouver un comportement normal. Et ne parlons même pas de ceux qui sont maintenant sûrs d’avoir fait une énorme connerie, pour eux ou pour les « leurs », enfants compris… :-/

  3. La crise de la Covid a fait surgir des comportements bien primaires. Cette souffrance humaine nous renvoie à des moments de l’histoire qui pour moi étaient bien incompréhensibles, et aujourd’hui c’est une réalité. Je ne crédite pas cela, au contraire. La peur, la colère et la haine sont destructrices, la preuve est là.
    Difficile de comprendre parfois, chacun a son histoire et fait ce qu’il peut comme il peut.
    Nous sommes différents, nos sensibilités et ressentis n’atteignent pas les mêmes sommets. Souvent, j’aime me retrouver seule avec cette quiétude autour de moi.
    Grinçant, passez tout cela. C’est un réel plaisir de vous lire et les choses sont dites avec sincérité et authenticité. Ne changez rien.
    Merci encore.

    1. La même personne m’a renvoyé un mail à 13h30, peu après la publication de cette Brève, avec comme titre : « Histoire de passer pour un con, vous avez fait très fort ! »
      Je vous passe le contenu, insultant bien sûr.

      Eh non, justement, en publiant cette Brève, je ne pense pas « passer pour un con » !
      C’est vraiment le monde à l’envers.

      Oui, une bien triste époque.
      Il n’y a plus de tranchées, de fusils, d’obus, d’uniformes, ça se passe autrement, et c’est presque pire, surtout si nous n’arrivons pas à enrayer tout cela, ce qui devrait pourtant être facile avec un peu de jugeote et de courage.

      1. C’est une guerre larvée, sournoise, qui ne dit pas son nom, c’est effectivement pire que celles qui se sont déroulées les siècles derniers, l’ennemi n’est plus clairement défini, il est infiltré au cœur même de nos vies, car ce sont nos propres concitoyens, nos voisins, nos proches, nos amis, difficile dans ce cas de faire le tri…

  4. Bonjour @24, bonjour Grinçant, bonjour @Muriel,

    Peut-être que c’était en partie le but, avec cette bestiole et ce qui l’a suivie : créer des dissensions, des disputes, de l’agressivité autant que de la déprime, donner aux rageux l’opportunité de cracher leur venin, d’exprimer leur mal être aussi, peut être que ce que nous trouvons de plus en plus glauque était latent depuis pas mal de temps, la crise n’aura été que le catalyseur, le révélateur des failles, du vrai caractère des gens. Et puis les diviser a toujours permis de mieux les diriger, ce que fait excellemment le petit banquier depuis le début de son mandat.

    Quand tout baigne, quel mérite a-t-on à être aimable, gentil, serviable, généreux, boute-en-train, etc. ?

    C’est au contraire maintenant qu’il faut essayer de préserver, de cultiver toutes ces qualités qui font de nous des humains dignes de ce nom, c’est maintenant que cette démarche prend toute sa valeur, pour sortir en vainqueur de cette épreuve inédite.

    Je crois, et ce n’est que mon intuition, mon ressenti, que ces personnes qui ont fait le choix de suivre le gros du troupeau, pour diverses raisons qu’il ne nous appartient pas de juger, sont en train de le regretter amèrement, de salement douter, de morfler si çà se trouve, et voudraient bien entraîner les réfractaires dans leur spirale infernale, d’où un ressentiment qui peut confiner à la haine chez certains. Quant aux autres, ils restent persuadés que les non vaxx-pass sont des criminels en puissance, de dangereux idiots/incultes, des dangers pour la nation qu’il faudrait éliminer ou contraindre, ça viendra peut-être, quand on envisage le pire…
    Les égoïsmes sont dévoilés aussi, même au sein des familles. Récemment nous avions le choix de rester à la maison pour fêter un anniversaire de mariage, me proposant de cuisiner le repas, ou de réserver une table dans un restaurant de la côte, sachant que je ne serais pas admise… Je suis restée seule, après un petit apéro « at home », vite expédié pour que je ne me sente pas trop lésée, sans doute, de ne pas participer au gueuleton.

    Mais oui, @24, les regards croisés font mal, vides, méfiants, mauvais, genre « regard qui tue », désespérés ou las et résignés, il y a toute la gamme des émotions négatives et les vibrations qui vont avec, dont il faut se préserver au maximum en évitant ce genre de contacts le plus possible.

    Les courses sont livrées à 95 %, chez nous, Internet est bien pratique pour la période sensible que nous vivons, et le reste se fait en déplacements de proximité et de courte durée, pour limiter le port de ce foutu masque non nécessaire, heureusement, pour les loisirs de plein air, les meilleurs pour notre immunité !

    Allez, Belle journée quand même à tous, et haut les cœurs !
    Ce blog est une bouffée d’air frais, et comme le dit Muriel, ne changez rien, c’est parfait comme çà, Mr Grinçant.

    1. « Haut les Cœurs », ça me rappelle cette chanson du groupe Fauve, en 2013 :

      Paroles :

      Mais arrête de me dire de ne pas m’énerver putain
      Ouais ça sert à rien, ouais
      Ouais ça sert à rien, mais ça fait du bien, tu vois
      Surtout qu’on sait faire que ça, gueuler

      Tu me dis « je vais reprendre mon train tout à l’heure et je sais pas quand on va se revoir. »
      Moi j’ai beau essayer de te rassurer
      De te promettre qu’il faut pas que tu t’en fasses
      Tu me répètes « on sait jamais »
      Alors non, évidemment, on sait jamais
      On sait jamais ce que la prochaine nuit nous réserve, mais toutes les autres non plus si tu vas par là
      Parce qu’après tout y’en a bien qui s’endorment dans leurs baignoires ou avec une clope allumée
      C’est sûr que personne ne peut savoir de quoi demain sera fait
      Il y a tellement d’histoires, tiens rien que la fameuse légende urbaine du gars qui sort s’acheter des clopes et qui se prend une caisse en bas de chez lui parce qu’il regarde son téléphone
      Tu vois, moi aussi, j’ai peur, j’ai peur en permanence qu’on m’annonce une catastrophe ou qu’on m’appelle des urgences
      Mais on a la chance d’être ensemble, tous les deux, de s’être trouvés, c’est déjà prodigieux

      Alors
      Haut les cœurs, haut les cœurs
      On peut encore se parler, se toucher, se voir
      Haut les cœurs, haut les cœurs, haut les cœurs
      Il faut se dire des belles choses, qu’on gardera pour plus tard
      Haut les cœurs, haut les cœurs, on peut encore se parler, se toucher, se voir, haut les cœurs, haut les cœurs, haut les cœurs
      Approche-toi de moi, sers-moi fort, avant qu’on se sépare, avant qu’on se sépare

      Je te connais comme si je t’avais fait
      Et je sais bien qu’en ce moment, ça marche pas fort
      Tu te réveilles chaque matin et tu t’endors tous les soirs en redoutant les sales nouvelles et les coups de putes potentiels de la vie
      Tu m’imagines déjà parti en fumée, fracassé la nuque pliée à cause d’un montant de portière de voiture
      Mais ça peut pas marcher comme ça
      De toute façon, je compte pas me laisser faire aussi facilement, je te rassure
      Alors oui, peut être, peut être qu’un jour, je finirais au 15/20 à cause d’un retour de flamme d’enfoiré
      Ou que toi, tu claqueras d’un AVC à 40 ans sans même avoir pris le temps de me dire au revoir correctement
      Tu vois, moi aussi, j’ai peur, j’ai peur en permanence qu’on m’annonce une catastrophe ou qu’on m’appelle des urgences
      Mais on a la chance d’être ensemble, de s’être trouvés tous les deux, c’est déjà prodigieux

      Alors
      Haut les cœurs, haut les cœurs
      On peut encore se parler, se toucher, se voir
      Haut les cœurs, haut les cœurs, haut les cœurs
      Il faut se dire des belles choses, qu’on gardera pour plus tard
      Haut les cœurs, haut les cœurs, on peut encore se parler, se toucher, se voir, haut les cœurs, haut les cœurs, haut les cœurs
      Approche-toi de moi, sers-moi fort, avant qu’on se sépare, avant qu’on se sépare

      Faut pas attendre
      Faut pas attendre qu’il soit trop tard pour dire qu’on tient aux autres, qu’on a besoin d’eux
      Qu’on plongerait devant des balles rien que pour eux, qu’on sera toujours là
      Faut se dire la vérité, faut oser s’avouer les choses importantes
      Faut se dire les mots qui font barrage, qui donnent du courage quand il y a du blizzard
      Et toi qui nous voit déjà vieux
      Avec des machins qui nous sortent de partout, des tuyaux des aiguilles
      Tu nous imagines en train de bouffer nos gencives, nos jambes nous portent plus
      On perd la tête et on signe des papelards qu’on comprend pas mais, moi aussi, j’ai l’impression d’avoir grandi trop tard, d’avoir raté trop de choses déjà
      Esther Comar, la sortie du collège Saint-Exupery, toutes ces conneries, c’était pas hier après-midi, t’es sûre ?
      Et pourtant, on a encore tellement d’histoires pas croyables à vivre, si tu savais, mais je te le dis, des histoires que tu peux même pas imaginer qui nous emporteront très loin, tellement loin en mode fusée
      Tu vois, moi aussi j’ai peur, j’ai peur en permanence qu’on m’annonce une catastrophe ou qu’on m’appelle des urgences
      Mais on a la chance d’être ensemble, de s’être trouvés tous les deux, c’est déjà prodigieux

      Alors
      Haut les cœurs, haut les cœurs
      On peut encore se parler, se toucher, se voir
      Haut les cœurs, haut les cœurs, haut les cœurs
      Il faut se dire des belles choses, qu’on gardera pour plus tard
      Haut les cœurs, haut les cœurs, on peut encore se parler, se toucher, se voir, haut les cœurs, haut les cœurs, haut les cœurs
      Approche-toi de moi, sers-moi fort, avant qu’on se sépare, avant qu’on se sépare

      1. Whowww , comme dirait une amie Canadienne !

        Ça colle à la réalité de terrain, hallucinant !
        Le travail du subconscient ?
        je me souviens du refrain « hauts les cœurs », mais plus du tout du nom du groupe et encore moins de toutes les paroles.
        Merci, Philippe, pour ce rappel et ce travail de recherche, décidément ce blog est une pépite !

        1. Fauve, c’est un peu « torturé ».
          Comme les temps le sont, c’est finalement toujours d’actualité !

  5. Ah, au fait, hier 08/11/2021 à 10h19, j’ai eu un charmant mail d’un certain « Stefan », via le formulaire de contact du blog :

    Sujet : « pauvre c.. »

    « triste clown qui ne sait pas qu’il n’est pas malin
    et si vous persistez
    profitez-en pour écrire correctement, ça sera déjà ça »

    Déjà, question « écrire correctement », voilà un donneur de leçons qui se pose là.
    Et que me reproche-t-il ? Quel billet ? Quelle prise de position ? Quelles fautes, d’orthographe, de grammaire, typographiques ou autres ?
    Qu’est-ce qui peut pousser quelqu’un à une telle démarche ?

    1. Peut-être que ce « Stefan » est en fait une « Stéphanie » ou S. Zweig qui revient d’outre-tombe pour vous « corriger », tout au moins vos soi-disant fautes d’orthographe ?
      Un brin maso, le formulaire de contact, Philippe, non ? Vous me direz que ça évite à ces courageux internautes de submerger votre blog de noms d’oiseaux, mais quand même, c’est pas mal de contrariétés et de tracas en perspective, enfin, on reste dans le sujet des gens toxiques…
      Quelle époque !

      1. J’ai un outil qui compte pas moins de 616 163 mots dans un total de 1 288 Billets/Brèves à cet instant, alors des « fautes », on doit peut-être en trouver (mais il serait plus intelligent de me les signaler), d’autant que je suis mon seul « relecteur ». Sans parler de mes 8 452 contributions/commentaires. Mais quand je vois la gueule du mail, c’est l’hôpital qui se moque de la charité.

        Même si ce blog est un peu « spécial » — le titre annonce la couleur —, j’y souhaite de la convivialité et le Formulaire de Contact me semble indispensable, y compris pour des raisons juridiques (et même malgré sa présence, j’ai eu des ennuis tellement hallucinants que je ne les raconte même pas).

        D’un autre côté, j’estime plutôt bien gérer ce genre de chose et être bien loti au regard des spams, trolls et autres « haters » (c’est tout un art à gérer, mais j’ai automatisé certaines choses).

        J’en parle pour montrer à quel point l’ambiance est nulle/délétère.
        Les gens ne sont vraiment pas bien dans leur peau.

        1. Définitivement oui, il y a un mal-être général, mais est-ce une excuse valable pour se défouler sur les autres ?
          C’est vrai aussi que le Net, avec ses pseudos, ses avatars, permet ce genre de choses en presque toute impunité et/ou anonymat, mais ce n’est pas glorieux pour autant.
          Heureusement, vous avez de la répartie et semblez aguerri à ce genre d’attaques bien lâches. Perso, je ne pourrais pas les supporter très longtemps.

          1. En plus de neuf années de « blogging », j’ai bien dû m’y faire.
            Et je ne parle même plus (comme ici) des tentatives de hacking/piratage quasi permanentes (différentes manières et différents niveaux).

            Humainement, ça me permet de voir les gens sous un angle différent, avec cet aspect dématérialisé/virtuel. Et parfois, ça n’est vraiment pas jojo… :-/

            PS : J’ai même eu des attaques « DDoS » à plusieurs reprises, pour faire tomber le blog/le serveur.

            1. J’ai suivi votre lien, c’est fou ces méthodes, comme une espèce de guerre à visage couvert !
              Pour les utilisateurs plan-plan comme moi, on a peu conscience de ce qui peut se tramer derrière les écrans. On croit par, exemple, que tenir un blog est chose facile, que n’importe qui peut s’y mettre, mais en apprenant quelques détails via le vôtre, il devient évident qu’il faut être, tout d’abord, drôlement calé en informatique, et toujours sur ses gardes aussi, un monde virtuel qui me fait irrésistiblement penser à ce feuilleton américain « Dallas, ton univers impitoyable »
              Belle Journée, PF/Grinçant.

              1. Il y a des solutions plus « légères » et dédiées aux blogs, où le prestataire/l’hébergeur s’occupe de beaucoup de choses, mais c’est incompatible avec ce site/blog, à la fois en raison de son trafic, mais aussi pour des raisons pratiques/techniques et d’indépendance/de sécurité.

                Oui, c’est un monde particulier où le danger rôde en permanence et où quasiment tous les coups sont permis.
                Ajoutez à cela tous les risques liés au simple fait d’écrire/publier et d’ouvrir un espace de commentaires et vous n’osez même plus dormir. La notion de « Directeur de la publication » est devenue terrifiante en France.

                Bon, en même temps, il y a des attaques envers le blog, mais aussi envers le serveur dédié, pour le détourner de son usage. Et parfois, c’est vraiment du « lourd ».
                Pour les attaques DdOS, cela peut atteindre plusieurs millions de requêtes à la seconde pour faire tomber le serveur. Heureusement, l’hébergeur protège ses clients — dans la mesure du possible — de ces attaques par une sorte de gros aspirateur (VAC) pour aspirer le trafic anormal qui vient s’ajouter au firewall (blocage/filtrage) et à la « mitigation » (détournement/équilibrage). Mais, lorsque je reçois une alerte de l’activation de cette protection, je stresse toujours un peu.

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