Vendredi, ma cartouche de CO2 pour ma machine a gazéifier l’eau a rendu ses ultimes bulles.
J’en ai toujours une en réserve, et je les fais « tourner », mais il faut donc que j’échange ma cartouche vide.
Je le fais systématiquement au supermarché Carrefour, à l’accueil, et généralement le dimanche matin.
Le magasin ouvre à 8h30, et j’arrive à 8h30…
Mais les portes sont closes, et il y a une petite file d’attente à l‘entrée.
Principalement des gens avec un chariot, et, bien sûr, même si nous sommes à l’extérieur, tous masqués.
8h33 et 13 secondes, les portes s’ouvrent — enfin —, et la ruée commence !
À l’accueil, je donne ma bouteille de CO2 vide, et on m’en tend une remplie une fois que je suis passé côté magasin.
Comme d’habitude, je ne prends qu’un petit panier bleu.
Je choisis le moins sale, et, en ces périodes d’hygiénisme, je me demande quand ils nettoient ces machins.
Remarquez, pourquoi s’occuper des gens qui ne prennent « qu’un panier » ?
Puis je me dirige au rayon accessoires pour linge.
J’ai besoin de deux cintres pour mes pantalons.
Et, bien sûr, il n’y en a qu’un de disponible !
C’est bien un modèle qui serre correctement, un « Carrefour Home », j’en ai déjà un.
Je le prends sans l’inspecter.
Ensuite, direction « frais », pour du jus de fruits soi-disant « bio »…
Je recherche de l’ananas…
Avant, il y en avait en marque Carrefour “Bio”, mais là, nada.
Je regarde alors dans les bouteilles Andros…
Mais pas d’ananas !
Je repars donc avec de l’orange sanguine.
Ça sera raccord — pour le côté « sanguin », voire sanguinaire — avec mes rêves/cauchemars de la nuit où je scalpais à l’épluche-légumes Macron, Castex et Véran.
Je file aux frigos où il y a les desserts lactés industriels.
Je me laisserais bien tenter par des Gâteaux de semoule aux raisins, sur lit de caramel Carrefour…
Mais là, je reste en arrêt devant le spectacle…
Nous sommes le 8 août, et les DLC — « À consommer jusqu’au », donc pas une DDM — sont au… 6 août !
C’est donc carrément du périmé, normalement interdit à la vente !
Regardez, à côté, les « La Laitière Rhum Raisins » avec une DLC au 29/08…
Je passe par une caisse « normale » — avec une vraie caissière — où il n’y a exceptionnellement pas d’attente.
Puis je photographie sur le capot de ma voiture — oui, je sais, la peinture est « piquée » — mon trophée…
En fouinant au fond des gâteaux de semoule, j’ai réussi à dégoter une DLC au 29/08 !
Remarquez, j’ai maintenant comme un doute, vu qu’il n’y a pas l’année, c’est peut-être du 2020…
En quittant le parking, je photographie le totem des prix des carburants…
Bigre, 1,410 € le diesel !
Dimanche dernier, j’étais venu ici uniquement pour faire le plein.
Et mon ticket m’indique le litre de gazole à 1,397 €.
En une semaine, le diesel a donc augmenté de 0,9305654974946 %…
Ce qui nous fait une inflation annuelle de 48,39 % si cela continue à ce rythme « discret »…
Bon, je suis de retour chez moi, et je déballe mes courses…
Et j’ai la joie de découvrir que mon cintre est complètement… cintré !
Un peu comme tout en ce moment !
Vignette : « Logo Carrefour : on dirait un outil pour vous poignarder ! »
© PF/Grinçant.com (2021)
Morte de rire, comme on dit !
Le client de supermarché est un aventurier de la consommation, cela demande une vigilance de tous les instants, un œil aiguisé, un instinct sûr pour dégoter la bonne affaire ou la perle qu’on n’était pas venu chercher, en premier lieu, et dont on se rend compte, en rentrant à la maison, qu’on n’en a pas vraiment besoin.
Attention au coup de mou, au bref instant d’inattention, à l’énervement, à la fatigue qui vont vous faire baisser la garde, revenir avec des périmés, une bouteille ou un pack qui fuit, un flacon de shampoing mal fermé, jeté à la va-vite dans le sac des commissions, qui s’épanchera sur votre kilo et demi de sucre en poudre désormais en paquet « écologique » de papier brun recyclé et qui bien sûr ne protège de rien, surtout pas d’un shampoing à la rose, parfum bien chimique qui ne vous sera d’aucune utilité pour aromatiser la compote coings/pommes en projet, donc, poubelle, et compote à la cassonade débitée au marteau/burin tant elle s’était durcie, mais résultat réussi, au final, l’aventurier s’adapte, quand les choses tournent mal…
Dimanche dernier, le 17 octobre, ravitaillement en gazole de ma vieille Peugeot à l’Hyper U (tiens, elle aussi a sa peinture de capot piquetée, normal : 22 ans au compteur et toujours dormi dehors), décrochement de mâchoire au vu du prix : 1,517… € !
Je repense à Coluche qui, en son temps déjà, annonçait fièrement que l’essence pouvait bien augmenter, il n’en prenait toujours que pour 50 Francs, seulement nous sommes à l’ère « Euro », ce qui a bien plombé le budget des modestes, et on ne va plus très loin ni longtemps avec son équivalent d’aujourd’hui : 7€622 !!!
Hollande, avec son air niais de petit porcelet endimanché, gaffeur et fainéant, aura été perçu par beaucoup comme le plus mauvais président de la Ve République, assez inoffensif cependant, alors que celui que nous avons actuellement, avec ses clones, les golden boys aux sourires carnassiers, est en train de nous asservir en même temps que de nous appauvrir tout en ayant l’air de nous faire des cadeaux (l’aumône, plutôt) que nous paierons de toute façon avec cette Dette, devenue colossale, pendant la crise Covid…
Allez, on est vendredi, retour au supermarché en prévision du week-end que je vous souhaite excellent, Philippe.
PS : J’ai beau cliquer sur les liens dans mes courriels, pour l’abonnement, ça n’a pas l’air de marcher…
Je reviens moi-même de l’hyper Leclerc, et en arrière-plan, j’ai toujours la tâche « Fais gaffe ! » qui tourne dans ma tête à chaque action de ma part.
Je voulais notamment un simple casse-noix, mais devant les horreurs qui m’étaient proposées, je préfère rester sur ma pince multiprise de bricolage.
J’ai acheté 6 gâteaux de 3 types différents au rayon « pâtisserie » (ils font un peu dans le « luxe »), et je me retrouve avec 2 étiquettes (pourquoi plutôt pas une ou trois ?) collées dessus. Dans l’enclos des automates, la cerbère m’a confirmé : « Ah, là vous aurez besoin de moi pour scanner cet article ! ».
L’autre jour, j’étais devant une montagne de poulets « Label rouge » dans un frigo. Mais tous ceux du dessus étaient à DLC J+1 ou J+2.
Il a fallu que j’aille fouiner au fond du bac, en retournant toutes les volailles, pour en trouver à… J+5 !
À l’époque du Covid, on se fout bien que vous ayez des salmonelles jusqu’aux coudes !
PS : Effectivement, sur trois de vos abonnements aux réponses, j’en vois deux en « Non confirmé » (je viens de corriger manuellement, mais seulement après vous avoir répondu). Je vais creuser prochainement le sujet, d’autant que j’ai des choses à remettre à plat pour ce blog qui a techniquement fortement évolué au fil de l’eau, avec certains problèmes pas forcément évidents à détecter/régler.
LOL, je reviens moi-même d’un saut express au Leclerc de la zone ACTISUD, où je ne vais que pour certains articles, notamment au rayon pâtisserie (décidément !) où les gâteaux sont aussi bons que beaux, ce qui est assez rare en hyper et, cerise dessus, ils sont très abordables, sinon c’est tellement grand, tellement l’usine qu’à chaque fois je fais, malgré moi, de mauvais achats. Je complète avec l’Hyper U situé dans un petit bourg de campagne, mais très bien achalandé avec de la qualité, du choix et des prix raisonnables.
Pour votre casse-noix, puis-je me permettre de vous suggérer « mathon.fr/ustensiles de cuisine » , vous devriez y trouver votre bonheur et n’aurez plus qu’à attendre tranquillement chez vous qu’on vous livre après votre commande sur leur site, c’est une maison sérieuse et connue pour sa qualité irréprochable.
J’ai de nouveau essayé de pointer sur les liens offerts, mais le tiret ne se transforme pas en flèche, pas très grave, puisque je viens un peu chaque jour sur votre blog, me régaler de vos écrits, et que dire des photos !!! Bien amicalement, Philippe.
Dans ce cas, nous nous sommes peut-être croisés ce matin, mon ticket est horodaté « 09:36 ».
J’ai un penchant pour la « tarte exotique » (soi-disant 6 parts, mais c’est plutôt 4), et maintenant pour les « vérines » individuelles… Aujourd’hui, 3 au chocolat noir, 2 aux « fruits rouges », et 1 « forêt noire ». À 1€70 pièce, ça nous fait 10€20, avec deux étiquettes collées sur la boîte. Effectivement, ce rayon vaut largement de « vraies pâtisseries ».
Pour le casse-noix, ma pince multiprise fait parfaitement l’affaire, et vu que mon tiroir à ustensiles de cuisine est déjà encombré…
Pour les « abonnements », OK, c’est votre lecteur de mails qui ne transforme pas automatiquement (configuration ?) les hyperliens en liens cliquables. Dans ce cas, il suffit de sélectionner/copier et coller le lien dans la barre d’adresse d’un navigateur.
Ma trilogie de vérines ;-) :
Ils en ont un quatrième modèle : « au Tiramisu » (bof pour moi).
Miammmmmmm !
Comme je le disais, aussi beau que bon, le visuel étant très important dans la cuisine, rien qu’à regarder ces verrines, une irrésistible envie d’y plonger une petite cuillère vous saisit, et comme elles sont plutôt de l’ordre des mignardises, on n’a aucun scrupule à en manger plusieurs.
J’ai un faible aussi pour l’exotique quand il y a de l’ananas, un fruit que j’adore, la mangue et la noix de coco également, ou du rhum que j’ai tendance à mettre un peu dans tout, même dans une mayonnaise pour un avocat au crabe façon « créole » ou alors une glace maison vanille-rhum-raisins faite avec du lait concentré sucré et de la crème vanille — en boîte elle aussi — de la marque Mont Blanc, pour ne pas faire de pub ; il n’y a même pas besoin de sorbetière-glacière, on touille, une fois ou deux, l’onctuosité des ingrédients évite les paillettes de glace…
Bon appétit, Philippe, la gourmandise n’est point un défaut, même pas un péché , ou alors, mignon, et puis en ces temps difficiles, un peu de douceur, dans ce monde de brutes et d’ahuris, çà ne se refuse pas.
Oui, tout juste des « mignardises », 134 grammes sur la balance (je viens de peser), « vérine » en plastique comprise (14,5 g). Donc on arrive péniblement en 120 grammes l’unité.
Je me prépare pour mes analyses de sang prévues pour la fin du mois… ;-)
Oh, j’espère qu’elle sera bonne, cette analyse, quoique je peux vous dire que j’ai eu des clients qui avaient, en post-op, des bilans quasi parfaits, plus que dans les normes, et qui décédaient le lendemain ou la nuit suivante, et d’autres dont les résultats sanguins ne laissaient rien augurer de bon et qui, contre toute attente, reprenaient du poil de la bête et finissaient par ressortir de l’hosto sur leurs deux pieds !
Je ne sais pas si ce genre de commentaire est rassurant, mais il ne faut pas donner trop de pouvoir aux chiffres, ceci dit, un p’tit régime, léger, et pas trop frustrant ne peut pas faire de mal…
Je suis plutôt dans le deuxième cas.
Mais ces analyses sont devenues importantes pour moi : La santé, chiffres ou réalité ? (08/2020)
De toutes les manières, je considère que mes « excès » contribuent à mon équilibre tout en sachant les contrebalancer si nécessaire (bon, en fait, plus facile à dire qu’à faire).
Par contre, dans tous les cas, ces analyses, qui sont devenues trimestrielles pour moi, sont toujours, dans une certaine mesure, « angoissantes » ou à minima stressantes.
En même temps, j’aime bien défier les chiffres, mais pas que !;-)
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