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Voyage au pays de l’INTERDIT : chaussettes, petites culottes et autres soutifs

AVERTISSEMENT : Ce billet date de plus d'un an.

Si l’on m’avait dit que je verrais ça un jour !
Un monde post-apocalyptique…
Où, pour des raisons obscures, des choses du quotidien sont interdites à la vente.
Chaussettes, caleçons, slips, et même « marcels » pour les hommes qui se la pètent façon Vin Diesel.
Mais aussi petites culottes, collants, soutiens-gorges pour les femmes.
Vous êtes prié(e)s de ne plus en porter ou d’user les vôtres jusqu’à la corde (ou la ficelle) !
Une façon de plus de vous/nous humilier.
Vous n’avez pas de « dressing » ?
Vos dernières chaussettes sont trouées, vos collants sont usés, votre string est distendu ou votre petite culotte fétiche est déchirée ?
Eh bien vous devrez faire avec, et même sans !
Ou alors il faudra passer par l’hypocrite « Clic & Collect », même pour un slip pourtant « Bio ».
C’était une petite randonnée consumériste dans un magasin Carrefour, dimanche matin, 18 avril 2021…

« Prohibition du sous-vêtement »

 FERMÉ 
“Suite aux récentes décisions gouvernementales, l’accès aux rayons des produits déclarés comme « non-essentiels » est strictement interdit.”
“Nous vous prions de nous excuser pour la gêne occasionnée.”

© PF/Grinçant.com (2021)

7 commentaires sur “Voyage au pays de l’INTERDIT : chaussettes, petites culottes et autres soutifs”

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    J’ai constaté les mêmes inepties.
    Qu’est-ce donc qui est essentiel ou pas ?
    A priori le gouvernement ne le sait pas lui-même, en même temps que sait-il ?
    Ah si, aller dans des restaus clandestins, pondre des lois liberticides, omettre tout mea culpa. Là, dans ces domaines, pas de doute, il est champion !
    Notez quand même que nombre de concitoyens acceptent ces « errements » sans trop moufter.

    Ceci étant, me concernant, et au grand dam de cette clique de tarés ministr euh sinistres, je fais tourner le diable puisque Amazon, hélas, me compte dorénavant parmi ses clients et encore une fois, hélas, je ne peux guère me plaindre de ses services.

    Après, je ne me fais guère de soucis pour nos enseignes GSM, elles ne se retrouveront pas en slip malgré la crise commerciale, euh sanitaire, et l’argent public continuera à les abreuver, en revanche les commerces de prêt-à-porter, eux, risquent de finir à poil tout comme bon nombre de Français qui ne perçoivent pas les dégâts que cette gestion calamiteuse va leur livrer dans la gueu…
    Là, il ne sera même plus question de trouver un slip ou un caleçon, mais plutôt un toit et une gamelle pour se loger et manger.

    Ceci étant, ils auront au moins la joie d’avoir été vaccinés et de pouvoir circuler dans les divers taudis qui seront générés par l’explosion de l’extrême pauvreté vers laquelle un véran véreux, un casteix casse-noisette, un lemaire sans père, etc., etc., idolâtres d’un macron roi des co… les poussent tel un troupeau de moutons mené vers l’abattoir.

    Bonne soirée, bon confinement (enfin moi je le respecte pas et je m’en porte pas plus mal) et surtout face à cette situation, sachez avoir recours au système D non pas comme Débile édicté par le gouvernement, mais D comme Désobéissance civile, ou encore Débrouille, etc., etc.

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      PF/Grinçant.com

      Pas de slip/culotte/chaussettes/soutif, car ce ne serait pas essentiel…
      Juridiquement, j’aimerais bien voir la réaction de la flicaille face à quelqu’un qui se baladerait à poil dans la rue — la vente de vêtement étant également interdite —, car ces choses ne seraient pas « essentielles ».
      Cela me rappelle cette triste histoire que je contais en décembre 2013 — Plan VigiClodo à l’hypermarché, scène de Noël — où ce malheureux SDF achetait des… chaussettes ! Que ces abrutis cyniques lui expliquent, yeux dans les yeux, que ce genre d’article n’est pas… essentiel !

      PS : Maintenant, ne soyons pas dupes, ces enfoirés de la grande distribution sont complices, car ils ont les moyens de s’opposer à ces « interdictions » (menacer de tout fermer). Mais la solidarité avec les petits commerces ne les intéresse bien évidemment pas. De toutes les manières, les « petits » ne se défendent même pas et se comportent comme des rouages/milices/complices dans ce système mortifère.

  2. Avatar photo

    Pour la Brève, vous avez pu voir les « fermetures » des rayons des sous-vêtements interdits à la vente et photographier ceux-ci. Dans les commerces de ces lingeries qui sont fermés on se serait heurté aux portes closes, d’où cette action de commerçants « Action culottée » qui vont adresser des culottes au 1er sinistre pour lui faire comprendre(1) qu’il les fait ch…, émanant de la métropole et de la Réunion :
    — Les magasins de lingerie fermés, 80 gérantes envoient des culottes à Jean Castex pour protester (Ouest-France.fr — 20/04/2021)
    — Julie Sidiot envoie une petite culotte à Jean Castex (clicanoo.re — Par Nathalie Techer, le 21/04/2021)

    (1) Pour comprendre et voir, il faut qu’il ôte ses œillères qui, étant intégrées à son masque, ne font qu’un équipement complet qui l’handicape dans le rationnel.

    « Nous nous sommes sans doute rendus aveugles et sourds à un nombre immense de phénomènes avec lesquels nos ancêtres avaient établi une communication. Pour prendre un exemple d’ordre matériel, la diminution en qualité de nos instincts est un fait significatif. Que l’homme de grande civilisation, maître incontesté de la machine, soit, dans la nature, plus nu et plus désarmé que le sauvage, ce n’est pas une preuve, évidemment, mais c’est un symbole de la supériorité de l’irrationnel sur le rationnel. Toute l’action de l’humanité a consisté, depuis près de trois siècles, à remplacer les instincts et les intuitions par des volontés rationnelles. »
    Daniel-Rops (Henri Petiot, dit) 1901-1965, le Monde sans âme, VI, p. 195

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      PF/Grinçant.com

      J’espère que ces culottes sont tout sauf neuves, ni même lavées, et qu’elles proviennent de la France bien « profonde ».

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    Comble de l’ironie. Vendredi dernier, je dois emmener ma fille subir une IRM au CHD de La Roche-sur-Yon (attendu depuis 4 mois, après avoir passé un scanner lui-même attendu pendant 3 mois, et finalement déclenche par moi-même à Nantes, car la préfecture de Vendée croule sous les demandes. Les résultats du scanner devaient être complétés par une IRM).
    Je reprends mon histoire après cette digression, donc je profite de mon déplacement dérogatoire autorisé de plus de 10 km pour faire quelques courses, et je constate que les fringues, slips, chaussettes sont sous verrou SAUF dans un magasin récemment déplacé du centre-ville en entrée de ville sud, magasin de style « vente de produits issus de faillites ou avec petites malfaçons », magasin d’une enseigne de 3 lettres, dont la première est N.
    Dans ce magasin, contrairement à un de ses concurrents qui est installé à 200 mètres au Nord, toujours sur la même zone commerciale (qui, lui, a interdit l’accès aux fringues) ; donc, dans ce magasin N… Tous les vêtements peuvent être achetés sans problème (seule restriction, on ne peut pas essayer, mais ils remboursent si ne convient pas). Je n’ai pas vérifié s’ils avaient des slips et chaussettes… Mais on peut peut-être bricoler un tee-shirt de bébé en faisant de la couture…
    Loin de vouloir dénoncer ou faire de la délation, l objet de cette intervention est double : permettre à notre cher auteur grinçant de trouver des sous-vêtements, sinon de qualité, mais au moins pour tenir jusqu’à la réouverture des magasins classiques (j’ai moi-même acheté quelques tee-shirts pour usage domestique, c’est quand même pratique), et s interroger sur cette « exception »… Que je trouve assez exceptionnelle.
    Conseil à Grinçant : allez-y vite avant qu’un administratif d’une préfecture ou autre interdise l’accès auxdits vêtements.

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      PF/Grinçant.com

      J’ai moi-même passé début mars une échographie cardiaque qui m’était promise depuis… un an exactement !
      Tous les « motifs » y sont passés pour justifier un hôpital totalement en vrac.

      Pour les sous-vêtements, merci pour le tuyau, mais j’ai du stock, c’était histoire de marquer le coup sur le sujet.
      Oui, pour l’Histoire (avec un grand H), nous avons vécu ce genre de choses, entre autres !

      S’agissant de « couture », j’avais justement l’intention de relater une petite anecdote (du jour) à mettre en perspective avec le contexte. Je la signale ici dès qu’elle est écrite/publiée.

      Pour ce magasin qui, soit a une « dérogation » (on ferme les yeux), soit prend le « risque », j’ai pour habitude de ne pas les fréquenter — cf. le « positionnement » —, mais s’il s’agit d’une sorte de révolte/bras d’honneur, bravo à lui !

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