Hier soir, je sentais bien que ma cartouche de gaz CO2 était à l’agonie.
Ce matin, je décide de tenter de l’achever.
Je transfère deux bouteilles déjà « gazéifiées » — un litre théorique la bouteille, moins en réalité — dans divers flacons : deux petites bouteilles de 50 cl, et un bidon (60 cl) dans lequel il restait un fond de sirop.
Je remplis mes deux bouteilles « Sodastream » d’eau du robinet, et passe à la gazéification…
Bingo, à la deuxième, la cartouche est définitivement vidée !
Finalement, je ne suis pas si mauvais en mathématiques des contenants, des gaz et des fluides !
Seconde étape, aller échanger ma cartouche contre une neuve, à l’accueil du Carrouf du coin.
Curieusement, je fais toujours cela le dimanche matin.
Là, je me fixe une autre mission : payer en espèces, à un automate, et revenir avec au moins 4 €, en « grosses pièces », pour des pourboires.
Dans mon portefeuille, j’ai des billets de 20 € (beaucoup, enfin pour notre époque), deux billets de 10 €, et un billet de 5 €.
Je fais donc des courses, calculette à la main, pour arriver à un compte qui me permette de récupérer entre 4 et 4,99 € en pièces…
La cartouche, à elle seule, c’est 11,90 €.
Dans ce magasin, j’ai le masque sur le nez, et je sens bien que ça me rend les choses difficiles.
À un moment, ma calculatrice — une appli sur mon smartphone — m’affiche 29,89 €, et je me dis que j’y suis presque.
Mais les prix ont tellement augmenté que je me demande comment trouver un truc à 0,12 € pour arriver au moins à 30,01 €.
Et je ne sais pas ce qui m’a pris, je suis allé directement dans l’enclos des automates…
J’ai commencé à scanner mes articles, et j’ai ressenti un léger malaise dans mon opération.
À la fin, l’appareil affiche bien 29,89 € à payer.
Je lui enfourne des piécettes dont je voulais me débarrasser, mais rien qui me permette d’arriver à mon objectif.
Résigné, je lui glisse un billet de 10, et un autre de 20 euros.
La machine me redonne 44 centimes.
Je sors, dépité, pour mettre mes courses dans la voiture.
Têtu, je décide de retourner au magasin pour réussir mon opération avec une séance de rattrapage.
Je m’empare d’un paquet de petites gaufres au miel à 1,70 €, et je m’autorise une folie avec des esquimaux « Cookies & Idaho Valley Mint ».
Là, j’en ai pour 5,30 €.
La gardienne de l’enclos des automates me lâche un : « Vous aviez oublié quelque chose !? »
Et là, je commets une autre erreur, moi qui voulais garder mon billet de dix, eh bien c’est celui-là que j’enquille dans la machine !
Je me retrouve bien avec les pièces que je voulais (rendu 4,70 €), mais le profil de mon portefeuille n’est pas celui que je souhaitais.
Je lâche prise, en me disant que j’allais vous raconter cette histoire insignifiante.
Mais je ne sais pas ce qui se passe, je n’arrête pas d’inverser les caractères et de taper des choses en double sur mon clavier…
Et pourtant, je n’ai eu ce putain de masque sur le nez qu’une petite vingtaine de minutes !
© PF/Grinçant.com (2021)
En rapport direct : Masqué 0,01 % de ma semaine, et c’est encore trop !
Attention, votre machine à gazéifier est très certainement fabriquée sur les territoires occupés en Palestine. Si vous votez avec votre portefeuille, il faudrait, s’il vous plaît, prendre garde à éviter de cautionner indirectement l’apartheid israëlien et son occupation illégale au sens ONU.
https://bdsmovement.net/news/%E2%80%9Csodastream-still-subject-boycott%E2%80%9D
https://www.france-palestine.org/Sodastream
Traduction de l’un des paragraphes de votre premier lien :
Bon, évoquer Gaza pour des cartouches de… gaz !:-/
Je préfère boycotter l’empire Patrick DRAHI (SFR/Altice, BFM, etc.) que de me priver de bulles.
PS1 : Depuis 2018, SodaStream appartient à… Pepsi(co) !
PS2 : À lire ici, d’août 2014 –> Morts en tubercules, pêches et nectarines en paix sur banc public
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