Petite commande Amazon.
En ce moment, j’ai « Trente jours d’essai (gratuit) Prime », alors j’en profite.
Deux articles, des dessous de verre à 21 € et, soyons fou, un gobelet à dents à 3,49 €.
Si je commande vite (un décompte me presse) — c’est ce que je fais —, tout devrait me parvenir le lendemain.
Je coche soigneusement la case « Regrouper les articles » pour avoir un seul envoi.
Lundi 11 janvier, 14h34, la commande est payée/confirmée.
Mais le « contrat » ne sera pas respecté, les articles ne me seront pas envoyés le jour même.
Mardi 12 janvier, 8h52, un mail me signale l’expédition du gobelet…
Mardi 12 janvier, 15h46, un mail me signale l’expédition des dessous de verre…
Bigre, deux colis pour ça !
Mercredi 13 à 11h25, j’ai les dessous de verre dans ma boîte aux lettres.
Vous allez rire, il y en a 6, pour un total de seulement 46 grammes.
Mais où est le gobelet ?
Il reste annoncé pour le jour même, avant 22h00.
Mais à 14h47, je reçois le mail suivant :
« Objet : Information importante concernant votre commande {Bip}
Bonjour,
Nous vous informons que votre commande n° {Bip} (numéro de suivi {Bip}) subit un retard. Un délai supplémentaire estimé de un à deux jours devrait être ajouté au délai de livraison initialement prévu.
Nous vous confirmons que votre colis est en cours d’acheminement et que nous mettons tout en œuvre pour que vous receviez votre commande en référence dans les plus brefs délais.
Nous vous prions de bien vouloir accepter nos excuses pour le désagrément causé et vous remercions pour votre compréhension.
Cordialement,
Le Service Client Amazon.fr »
Et le suivi du colis de mon espace client m’indique :
« Maintenant estimé entre le 14 janvier et le 16 janvier
Nous sommes désolés que votre colis subisse un retard. La plupart des colis en retard sont livrés le jour suivant. Si vous n’avez pas reçu votre colis avant le 16 janvier, vous pouvez revenir ici le jour suivant pour obtenir un remboursement. »
Et, effectivement, ce sera bien le lendemain.
Ce matin, jeudi 14/01, mon portable sonne à 11h12…
— Bonjour, c’est le livreur Amazon, j’ai un colis pour vous. J’arrive, pourriez-vous descendre pour le réceptionner ?
Deux minutes plus tard, je suis en bas, j’aperçois la camionnette garée au loin, et le livreur qui arrive à la porte de l’immeuble.
Et me voici avec mon précieux colis !
J’en ai honte, et je suis en rage contre les outrances de ce monde moderne auxquelles je participe.
Toute cette logistique, ces moyens humains, cette pollution, pour ça :
Pour un gobelet de 53 grammes à 3,49 € qui n’aurait jamais dû arriver seul !
© PF/Grinçant.com (2021)
Heil Amazon! Pour comprendre, il faut lire l'(es) article(s)…
Amazon change son nouveau logo comparé à la moustache d’Hitler (Ouest-France.fr – Le 02/03/2021)
L’icône d’Amazon moquée pour sa ressemblance avec Adolf Hitler (LePoint.fr — Le 02/03/2021)
La moustache d’Adolf Hitler — Par Alain Jaubert (ebook PDF, sur Numilog.com)
On n’a jamais autant parlé de la moustache de Hitler avec Amazon…
Locution (1834). Une vieille moustache : un soldat vieilli dans le service.
« La vieille moustache se dressa sur ses étriers pour chercher un passage; partout des pavés, partout des barricades, l’escadron était cerné. »
Albert Robida (1848-1926), le Vingtième Siècle, p. 278, dessinateur et écrivain français. Entré à 17 ans au service d’un notaire de Compiègne, il s’amusa à dessiner la vie du parfait notaire. Présenté au caricaturiste Cham, il fut engagé en 1867 au Journal amusant. Chroniqueur de la vie mondaine, élégante et pittoresque, il collabora à de nombreux journaux. Il créa en 1880 l’hebdomadaire La Caricature où il put, pendant plus de dix ans, donner libre cours à sa verve.
En 1883, il publia Le Vingtième Siècle, véritable ouvrage de science-fiction, dans lequel il pressentait, soixante-dix ans à l’avance, les inventions du siècle à venir. C’est le premier volet de son œuvre d’anticipation, suivi de La Guerre au vingtième siècle (1887) et de La Vie électrique (1890).
« Nous avons dessiné le nouveau logo pour susciter l’attente, l’excitation et la joie des clients »
Franchement, j’ai passé bon nombre de commandes — même en “Prime” — chez Amazon, mais si ça a souvent suscité l’attente — délais annoncés non respectés —, je n’ai jamais été joyeux et encore moins excité de devoir commander chez eux, c’était même plutôt de la frustration.
Et s’il suffit d’un logo pour provoquer tout cela, notre société est tombée bien bas.
Les commentaires sont fermés.