2020, la poisse pour moi : confiné et reconfiné

« Vous êtes responsable de ce qui vous arrive ! »
On entend ça souvent, mais bof, bof, ça vaut ce que ça vaut, de la psychologie à deux balles.
Par contre, la « Loi de l’emmerdement maximum », ça existe !
On l’appelle Loi de Murphy.
Et cette année, question empêchement de ma liberté de bouger/de vivre, ça se pose là.
Au point que je préfère en rire.
Petit catalogue de ce qui m’est arrivé, un peu en vrac, et il semblerait que ça ne soit pas fini…

Le confinement « Covid-19 »

Vous le connaissez, vous l’avez vécu.
Les habitué(e)s du blog savent ce que j’en pense.
Mon tag « Covid-19 & Confinement » compte maintenant 69 billets/brèves, et je n’aurais jamais pensé en écrire autant.
Une belle embrouille, une énorme arnaque, un emprisonnement qui ne disait pas son nom.
Début, 17 mars 2020, « fin », 11 mai 2020.

Le masque

Libéré ? NON !
Bâillon obligatoire, avec toute sa symbolique.
En plus, un nid à miasmes.
On réaspire ce que l’on a expiré.
On se délecte d’une morve invisible.
On se demande d’où vient cette odeur.
On s’asphyxie.
Pour ma part, je fais de l’anémie.
Mon taux d’hémoglobine oscille entre 9 et 11, alors que le minimum pour un homme est de 13 g/dL.
Manque de globules rouges dans le sang, cela signifie manque d’oxygène dans l’organisme.
Je sors donc le moins possible dans les lieux où cette connerie est obligatoire.
Je vais bientôt demander à mon médecin une « Dispense de port pour raison médicale ».
Mais elle sera quasiment inutilisable tant la bêtise humaine a pris le dessus.
Les « autres » sont véritablement devenus des ennemis !

L’hôpital

Manque de bol.
Du 10 au 17 juillet, hospitalisé !
Test PCR obligatoire en prime, car on envisageait de m’opérer.
Un coton-tige dans le blair qui remonte délicieusement entre les yeux.
Pour un résultat qui tient presque de la loterie.
Ce qui est sûr, c’est que c’est du foutage de gueules.
J’ai aussi eu une « sérologie », négative alors que je sûr de l’avoir eu, ce « virus », en mars.
L’hôpital, même en chambre individuelle, c’est comme un emprisonnement.
Sauf qu’en lieu et place des menottes, c’est un bracelet avec un code-barres, et surtout une perfusion (le fameux « garde veine »).

Les travaux

Depuis mai 2019, j’habite dans un immeuble assez grand.
Et il y a des « éclats de béton », et même des fissures.

Et devinez, « grands travaux », ravalement de façade et tout le toutim.
Onze entreprises sont censées travailler de concert.
Et avec le Covid, je ne vous dis pas le merdier.
Un premier tour avec une plateforme élévatrice…

Une structure en aluminium devant chez soi.

Des ouvriers qui peuvent surgir à tout moment.
De la poussière de béton à ne plus savoir qu’en faire.
Obligation de fermer les stores aux heures des travaux, et donc de vivre dans le noir.
Et marteaux-piqueurs et autres disqueuses pour l’ambiance sonore…
L’enfer !

Le confinement acoustique

Le bruit, c’est horrible, et dans le noir, je ne vous dis pas !
Heureusement, la plateforme est partie de l’autre côté de l’immeuble.
Sauf que le bruit traverse tout.
Heureusement, j’ai trouvé une solution…
L’achat d’un casque « à réduction de bruit active ».
Un truc qui coûte la peau du cul.
Je voulais le modèle qui était annoncé/attendu pour mars.
Mais il a été repoussé, pour sortir, par surprise, en septembre.
Le mien, j’ai dû l’acheter le 10 juin 2020.
Aucun regret, c’était la seule solution humaine, et je le pouvais financièrement.
Du coup, j’ai pu rentabiliser mon abonnement Deezer Hi-Fi de manière « intime ».
Et j’ai même apprécié une fonction presque cachée : Lorsqu’il est connecté en Bluetooth, la réduction de bruit est opérationnelle, même le son coupé !
Moi qui rigolais de ces machins, trouvant que cela rendait les gens encore plus « autistes », et ben j’en ai trouvé l’utilité, et je dois dire que c’est bluffant dans un tel contexte.

La sciatique

Tout juste sorti d’une sympathique coloscopie, je me retrouve avec une… sciatique !
La belle météo me nargue, mais impossible de randonner.
Bloqué à l’intérieur, tel un vieillard dans un Ehpad, mais heureusement sans Rivotril.
En plus, les antiinflammatoires me sont interdits.
Une « peine » qui vient donc s’ajouter aux autres…

Les échafaudages

La plateforme et les marteaux-piqueurs se sont éloignés.
Mais c’est maintenant l’autre « tranche » du chantier qui se pointe…
Une autre entreprise, totalement en retard/à la ramasse, pour la peinture/les finitions.
Moins de bruit, mais un échafaudage devant son appartement.
Et des ouvriers qui peuvent surgir à tout moment devant, voire sur votre balcon.
Vu comment c’est parti, je risque d’avoir cette compagnie pendant deux mois.

La météo

Là, il fait beau, mais je ne peux pas sortir pour des raisons de santé (la fameuse sciatique).
Mais avant, il y a eu des moments, « déconfinés », où la météo était complètement pourrie.
J’étais donc bloqué à l’intérieur, à ronger mon frein, en lisant un blog passionnant nommé Grinçant .com.

Il y a des périodes, comme ça…
Le hic, c’est que souvent elles s’enchainent.
J’en viens presque à appréhender 2021 !