Décidément, dimanche 30 août, acquisition d’un objectif photo, un zoom, via Le Bon Coin.
Et hier, 2 septembre, rebelote, encore un autre, mais ce coup-ci une focale « fixe ».
Un 50 mm, tout ce qu’il y a de classique, mais avec une grande ouverture, f1.4 pour les connaisseurs.
Comme on dit, avec ce type d’optique, obligation d’utiliser les pieds pour zoomer.
Et aujourd’hui, je me suis décidé à faire une petite virée « photo » dans le centre-ville.
Choix difficile… Lequel de mes deux nouveaux bébés allais-je monter sur mon boîtier ?
Eh bien figurez-vous que j’ai choisi le « standard » !
Finalement pas envie de zoomer sur des faces de rats masquées.
Le plus rigolo, c’est que je me suis bien éclaté.
Moi qui utilise le plus souvent un monstre qui va du très grand-angle au (très) gros téléobjectif.
J’ai tout de suite adopté le « caillou ».
Mon regard correspondait à la focale.
Rarement eu besoin de me déplacer pour obtenir le cadrage que je voulais : c’était pile-poil d’emblée !
Je vous en montre quelques-unes, histoire de tenter de vous changer les idées.
De mon côté, j’avoue que c’est plutôt morose tant l’ambiance est mortifère.
Mais j’y suis allé, et ça m’a fait du bien.
Même si j’ai vu des scènes que je préfère ne pas raconter.
Bon, d’emblée, un masque sur un trottoir…
Incontournable, inévitable, on en retrouve partout de ces saloperies !
Puis une statue de François Mitterrand.
Une belle amorce de décadence.
J’ai connu cette époque, c’est bien pire maintenant, mais il n’y est pas pour rien.
Le kit du jardinier municipal.
Une pelle pour mettre sur la gueule.
Une fourche pour faire la révolution.
Un balai à gazon pour nettoyer.
J’ai bien envie de les emprunter pour régler quelques comptes.
Ah, une jolie fleur, ils en ont mis plein…
Des asphodèles cléomes* !
Et pour diversifier…
Une touche de petits nénuphars…
Et même un petit geyser !
À la bonne vôtre, elle était fraiche et garantie sans Covid !
Vignette : « L’indispensable pare-soleil, je cherche un pare-connerie… »
© PF/Grinçant.com (2020)
* Correctif, voir commentaire de Bérénice du 05/09/2020-10h43.
Bonjour,
La balade se termine mieux qu’elle n’a commencé.
Bonne journée.
C’est un choix.
Si j’avais voulu photographier des masques, j’aurais presque pu saturer ma carte SD (pourtant de grande capacité).
Pour le pare-connerie, il faut connaître les tenants et les aboutissants de la connerie… Mais la connerie est tellement vaste et ayant beaucoup d’initiés/admirateurs/postulants/participants/adhérents/concurrents que la tâche de trouver le « con » par excellence est difficile vu l’abondance des candidats…
(« Psychologie de la connerie » : « Il faut se résoudre à être le con de quelqu’un » — France 24, sur YouTube, 26/11/2018)
« Un groupe de loups, c’est une horde. Un groupe de vaches, c’est un troupeau. Un groupe d’hommes, c’est souvent une bande de cons. »
Philippe Geluck (1954-xxxx)
Je vois que vous faites allusion à la légende de la vignette, en fin d’article. ;-)
On nous bassine avec la bienveillance, la nécessité de garder les chakras ouverts… Au moins, ce masque empêche les « cons » de nous envoyer des… crachats ! (Même si leur regard trahit leur envie de le faire, mais inconsciemment ils savent qu’ils baigneront dedans à cause de leur muselière.)
Le comble, c’est que je constate que, rien que pour les éviter, je me confine presque. :-/
Parfois, il me faut un mot pour introduire un sujet, une pensée qui est déjà débattue dans un autre article et vous m’avez tendu la perche pour la conn…
Au fait, le 17 mai 2018 je mettais mon premier commentaire sur Grinçant.com avec l’article qui parlait de l’asphodèle (déjà) :
https://www.grincant.com/2018/04/20/asphodele-ma-dit/#comment-22068
« Un frais parfum sortait des touffes d’asphodèles (…) »
Hugo (Victor) 1802-1885, la Légende des siècles, I, VI, « Booz endormi »
Exact, quelle mémoire !
Et là, c’est votre 132e ici. Vous approchez du 1 % !;-)
Les fleurs blanches sont des Cléomes ou fleur araignée.
Rien à voir avec des asphodèles.
Depuis quelques années elles sont fréquentes dans les parterres municipaux.
Il y en a aussi des roses.
Seconde photo des Cosmos.
Pour la troisième, difficile sans voir les feuilles, Valériane peut être…
Quant aux masques, je dis rien je vais trop m’énerver !!!
Ah, effectivement. Je corrige en avouant par une biffure ;-)
J’avais un léger doute, mais les asphodèles sont courants dans le département en milieu « naturel » — tout comme la digitale pourpre — et je trouvais presque normal d’en trouver dans des massifs même si ça m’étonnait un peu.
Avouez qu’elles se ressemblent quand même.
Pour la « Valériane » (?), le flou du feuillage/de l’arrière-plan, c’est voulu, c’est justement une caractéristique recherchée — le bokeh — de ce genre d’objectif à grande ouverture.
Avantage pour le photographe, inconvénient pour le botaniste. ;-)
Et tout cela va aller dans les mers et océans…
Les masques et gants jetables, une nouvelle pollution « systématiquement » retrouvés dans la Garonne (FranceBleu.fr — Par Stéphane Garcia, France Bleu Occitanie, le 14/07/2020)
Ça c’est bien vrai dirait Mère Denis ! Si c’était réellement efficace on serait soulagés, mais vous avez démontré le contraire, l’inefficacité, l’impuissance, l’impossibilité, l’incapacité…
Une nouvelle pollution engendrée par l’Homo sapiens… Dis-moi si tu portes un masque, je te dirai qui tu es…
« En attendant, avec des dons merveilleux, avec une dépense étonnante de talent, et du reste aussi de dévouement, ce qui nous frappe surtout en France, c’est l’inefficacité de la vie publique faisant contraste avec l’efficacité de l’individu. »
André Siegfried (1875-1959), économiste et sociologue français, l’Âme des peuples, III, IV, p. 72.
« Mais le flot toujours montant des questions sociales forcera la politique d’avouer son impuissance. »
Renan (Ernest) 1823-1892, Questions contemporaines, Œuvres, t. I, p. 227.
En plus, il s’agit de vrais « déchets médicaux » qui devraient être traités comme tels.
Où vont-ils, dans les entreprises, les écoles, etc. ?
Déjà, rien qu’en regardant les trottoirs/caniveaux on se fait une petite idée.
Sans même parler de ceux que l’on trouve en pleine nature — si —, généralement pas trop loin d’amas de PQ usagé.
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