Bon, ordinateur « tour » en panne, je raconte ça ici.
Matériel sous garantie constructeur (HP) déposé le 3 juin 2020 au SAV Boulanger.
Et j’ai une mention « Produit expédié au fournisseur » en date du 9 juin.
Pas très rapide ! Déjà que l’on m’avait annoncé un délai de 2 à 3 semaines… :-/
En attendant, j’ai dû m’adapter, et me rabattre sur mon notebook principal.
Pas simple, j’ai un hub USB 3 avec 7 ports, tous pleins.
Plus un « dock » — station d’accueil — pour l’Ethernet 1 Gbps, et encore de l’USB 3.
En plus, normalement, je travaille avec deux moniteurs haute définition :
– Un 25 pouces WQHD 2560×1440 — soit 3 686 400 pixels — comme écran secondaire.
– Un 27 pouces 4K 3840×2160 — soit 8 294 400 pixels — comme écran principal.
Mon notebook a lui-même une super définition de 3000×2000 — soit 6 millions de pixels —, mais sur un écran de seulement 13,5 pouces, ce qui est épuisant pour ma vue altérée question « précision » depuis fin 2018.
Par le dock, je peux normalement brancher deux moniteurs externes.
Mais les prises sont dans un format un peu spécial : du Mini DisplayPort (ou MiniDP).
Heureusement, j’avais commandé deux câbles « MiniDP vers DP ».
Deux câbles de marques différentes, par précaution, car pour la 4K, il faut du « certifié » haut de gamme.
Ces câbles dormaient dans un tiroir jusqu’à la panne de mon PC fixe (en HDMI pour la vidéo).
J’ai alors essayé de chainer mes deux moniteurs externes via le « dock ».
Mais pas moyen que cela fonctionne si je voulais rester en 4K sur mon 27 pouces.
J’ai donc fait le choix de laisser éteint/non connecté mon 25 pouces, et d’utiliser l’écran du notebook comme écran secondaire.
Et tout a roulé, “4K” et 8 millions de pixels, c’est déjà confortable pour travailler !
Je vous présente donc ma configuration actuelle :
Depuis le 3 juin, tout fonctionnait, sauf un problème mineur de mise en veille de l’écran principal à cause du dock toujours alimenté.
Et puis, samedi matin 20 juin, je « réveille » mon ordi de sa « veille prolongée », et là, grosse anomalie qui me saute aux yeux !…
Sauter aux yeux est la bonne expression puisque mes icônes étaient ÉNORMES sur mon 27 pouces…
J’ai alors tout essayé, mais seulement deux définitions m’étaient proposées : 1024×768 ou 800×600.
Imaginez, 786 432 ou 480 000 pixels sur un écran capable d’en afficher 8 millions !
D’où pouvait bien provenir cette anomalie subite ?
– Panne/dysfonctionnement du moniteur principal ?
– Dysfonctionnement du « dock » ?
– Dysfonctionnement de l’ordinateur/du notebook ?
J’ai fait différents tests, par élimination des causes possibles.
Un branchement direct sur le notebook, sans passer par le dock, m’a donné la bonne définition, mais avec un écran qui scintillait.
C’est alors que j’ai envisagé l’impensable… Le câble vidéo !…
J’ai donc sorti/installé mon deuxième câble, d’une marque différente…
Et là, ô miracle, après un redémarrage, ça c’est remis à fonctionner !
Comment un câble que l’on ne touche pas peut-il tomber en panne ?
Samedi, tout a fonctionné. Dimanche aussi.
Et ce matin, en sortie de veille, rebelote !
Icônes ÉNORMES, et définition limitée au 1024×768 !!!
Cet autre câble aurait lâché aussi ???
Nous touchons presque à la sorcellerie.
C’est alors que j’ai envisagé une autre piste…
Mon ordinateur était sous Windows 10 version 1909.
Et en mai, Microsoft a sorti sa version 2004 dite « May 2020 Update ».
Mais elle ne m’était pas proposée dans le « Windows Update »…
Je rongeais donc mon frein, et vous allez d’ailleurs comprendre pourquoi à la fin…
Puis, le mercredi 17 juin 2020, elle m’a été enfin proposée !
J’ai donc fait cette mise à jour immédiatement.
Tout semblait fonctionner normalement, jusqu’à mes problèmes vidéo du samedi…
Et ce matin, j’ai donc décidé de faire machine arrière.
“/Paramètres/Récupération/Rétrograder vers la version précédente de Windows 10”…
Et zou, me revoilà en version 1909 !
Et devinez…
Affichage nickel, j’ai récupéré ma 4K !
Épisode lamentable s’il en est, avec stress et perte de temps.
Pourquoi est-ce si lamentable ?
Eh bien, Windows, c’est… Microsoft…
Et mon « notebook » — un ordinateur haut de gamme qui coûte la peau du cul — est de marque… Microsoft !
Donc, quand vous êtes dans la même crémerie, d’abord votre « update » vous est servi après les autres.
Et surtout, ça n’est même pas foutu de fonctionner correctement !
À se demander s’ils testent avec leurs propres matériels…
Dans une société qui s’automatise/se numérise à outrance, ce genre d’incident est bigrement inquiétant !
Vignette : « Petite prise (MiniDP) pour une grosse définition »
© PF/Grinçant.com (2020)
Ah, Microsoft… le « way of life » de Microsoft, est bullshit après bullshit…
Que ce soit Windows, Office ou les tablettes, tout se paye très cher pour une qualité médiocre.
Chez GM (General Motors) il se disait que si Microsoft fabriquait des voitures, après avoir fait le plein de carburant, il faudrait démonter/remonter le moteur avant de pouvoir repartir de la station-service !
Il est vrai que c’est plutôt du beau matériel, mais vendu à un prix effectivement exorbitant.
En général c’est indémontable/non dépannable, et ça récolte une note iFixit catastrophique.
En même temps, c’est un peu le cas de tout ce qui est « ultrabook » ou « hybride ».
Ce que je ne comprends pas, c’est que les possesseurs de matériels Microsoft devraient être servis en premier au niveau des mises à jour, et avec une « qualité » maximale puisqu’ils — les ingénieurs Microsoft — sont supposés connaitre parfaitement leurs machines et en avoir sous la main.
Comme alibi à l’instabilité de Windows, ils disent que les machines types « PC » sont trop différentes/hétérogènes, voire hétéroclites, ce qui n’est pas faux.
Mais en l’espèce, ils sont impardonnables.
On dit qu’Apple a la vie plus facile puisque leurs systèmes sont fermés/propriétaires, et là nous sommes un peu dans le même cas : je suis à 100 % dans l’écosystème Microsoft avec cette machine et son OS.
Dans le registre des choses inacceptables, je constate également la corruption d’un fichier important — un gestionnaire/coffre-fort de mots de passe —, ce qui ne m’était jamais arrivé alors que j’utilise ce soft depuis des années. Et là, le phénomène vient de se produire deux fois, justement sous cette version “2004” de Windows 10.
Amusant, j’ai aussi une vieille — la génération 7 venant de sortir — tablette Microsoft, une « Surface Pro 3 », et cet update qui ne venait pas m’a été proposé, justement, ce matin. En plus, ils sont cyniques !
Les ordinateurs sont trop différents, ni vrai, ni faux, puisque les constructeurs d’ordinateurs sont beaucoup moins nombreux que dans les années 90, et que de plus en plus de composants se trouvent dans tous les ordinateurs…
Cependant, il y a des matériels qui semblent bien extérieurement, et lorsqu’on ouvre le boitier, c’est un travail de sagouin…
De plus, les softwares Microsoft sont toujours différents d’un pays à l’autre, et je ne parle pas de la traduction des fonctions, mais de l’arborescence des menus ainsi que des touches de raccourcis… alors, les ingénieurs Microsoft devraient mettre leurs remarques en veilleuse.
L’update de la tablette est probablement pour la faire planter, et la remplacer par une récente…
Mon notebook/hybride a obtenu une superbe note de 1/10 au test de « réparabilité » d’iFixit. Ils expliquent son « démontage », et il a l’air plutôt bien conçu.
En même temps, quand l’on voit l’épaisseur, le poids et le degré d’optimisation/d’intégration, pas de miracle.
D’ailleurs, cela peut s’avérer être un gage de fiabilité, sauf que c’est jetable en cas de pépin, en plus de ne pas être évolutif/upgradable.
Ma Surface Pro 3 est sortie au deuxième trimestre 2014, et elle était sous Windows 8.1 pour le côté tactile.
C’est un modèle avec processeur i5-4300U (4e génération), 4 Go de RAM et SSD 128 Go.
Elle est maintenant sous Windows 10, et je suis toujours surpris pas son efficacité/sa vélocité.
Non, je ne pense pas que Microsoft « flingue » ses matériels via des updates, sinon elle y aurait déjà eu droit avant.
Par contre, ce qui est certain, c’est que je vais différer cette mise à jour 2004 autant que possible.
J’ai réglé le problème des MàJ de Windows sur les conseils de mon « informaticien » maison ET professionnel.
Interdire la MAJ et le téléchargement automatique.
Suspendre la bande passante que s’attribue Windows.
Attendre, comme dans l’armée, la venue du contrordre, en l’occurrence le patch correctif faisant suite au modifs.
Comme il me dit, avec un antivirus pro, un Firewall idoine, un VPN, les risques de piratage sont minimes, surtout si nous n’utilisons pas les produits Microsoft.
Libre office, Thunderbird, Firefox, VLC remplacent avantageusement les produits Microsoft et sans déboire manifeste.
Pour les sauvegardes, NAS Synologie exclusivement, même s’il peut là aussi y avoir parfois des failles, mais en général elles sont vite corrigées et vu la sécurité en amont et en back office, je touche du bois, à ce jour pas de gros bobos.
À mon avis, Microsoft n’est pas pire qu’Apple ou Android dans les MàJ.
Linux aussi connait parfois des déboires suivant ses distributions Debian, Ubuntu, etc., etc.
Normalement, Microsoft ne rend ses grosses mises à jour disponibles pour un matériel donné que quand ils estiment qu’elle est prête/compatible, après des « remontées » dues à un canal de test, et à une distribution progressive, éventuellement étalée sur plusieurs semaines/mois.
C’est la raison pour laquelle je m’étonnais de ne voir la « May 2020 Update » (v2004) seulement proposée le 17 juin pour mon matériel de la marque éponyme à l’OS.
Quand ils la proposent, normalement c’est OK, sauf qu’il y a de sacrées foirades, la preuve. D’ailleurs, il y a eu d’autres loups sur cet update.
Heureusement, ils ont ajouté cette fonction de rétrogradation à la version précédente. Windows s’est quand même bien amélioré sur ces points.
Je souligne que ces grosses mises à jour ne sont maintenant plus installées automatiquement, mais seulement « proposées » pendant une certaine période (avant de devenir obligatoires au bout d’un certain temps).
Pour du matériel Microsoft, avec un update qui a mis du temps à m’être proposé sur du matériel Microsoft, je pensais que c’était OK, plus que pour d’autres configurations.
En plus, ce phénomène était sacrément tordu et avait un caractère aléatoire. Sauf qu’un fois que je passais en « basse » définition, impossible de rétablir la situation.
Concernant les logiciels, si vous zoomez sur ma photo, vous verrez que ceux que vous citez sont visibles par leurs icônes sur mon bureau.
Pour Synologie, ils sont à la ramasse question NAS, il y a mieux.
Et les nouveaux modèles annoncés en sont d’ailleurs la preuve.
N’oublions pas qu’un NAS est un petit serveur Linux bridé.
Pour les updates, c’est un peu le bordel partout et, effectivement, ça n’est guère mieux chez Apple.
Quant à Androïd, avec la « fragmentation », c’est une catastrophe, mais c’est aussi dû aux fabricants et aux « couches » qu’ils ajoutent, sans même parler de celles des opérateurs téléphoniques. Ceux qui ont un matériel Google type Pixel sont mieux servis, et cette situation est à mettre en parallèle avec mon problème de mise à jour d’un OS Microsoft sur du matériel… Microsoft.
Mon grain de sel ;-)
N’oublions pas le créateur de Micromou et de windaube, ce bienfaiteur de l’humanité.
Bon, j’exploite des produits de la pomme, en fait ceux du génial Steeve Jobs, même le système que je maintiens est celui de sa génération. Les versions actuelles, soft ou hard, je conseille simplement de les fuir. Pour un particulier qui peut avoir le choix bien sûr.
Curieusement, je dois reconnaître que M$ a l’ingéniosité qu’Apple n’a plus depuis longtemps, les Surface Pro, les Surface Studio, les dernières versions des hybrides ainsi que le smartphone X qui s’ouvre, etc., sont impressionnants.
Après les back doors et l’arrière-cuisine des systèmes d’exploitation, l’exploration des pyramides ou de l’espace c’est peanuts !
Ah! ce bon vieux boulier chinois et autres calculateurs astro des anciens, les cadrans solaires, là, je kiffe ;-)
Exact pour le côté « innovant » de Microsoft pour ce qui est du matériel.
Mon « notebook » — qui commence à dater un peu, lui aussi — sur la photo est en fait un « hybride » de la gamme Surface Book.
L’écran est détachable et utilisable comme une tablette (très) haute définition. On aperçoit le stylet sur le côté gauche.
On peut même le mettre en « chevalet » pour une démonstration/une vidéo, par exemple en mode tactile/stylet ou en utilisant un clavier/souris Bluetooth.
Idem ! Même problème, plus de 4K avec une NVidia 2080 : super, à 950 euros, c’est un peut ballot !
Je vais désinstaller la version 2004, voir si sa règle le problème.
J’ai édité :
Restauration à l’ancienne version, et c’est bon maintenant : zéro pointé pour Microsoft.
J’ai vu qu’il y avait un problème connu/identifié, mais non résolu de « Taux de rafraîchissement variable (VRR) », mais avec les GPU Intel, ce qui est mon cas sur mon Notebook Microsoft.
Autre problème « BSOD sur les anciens pilotes Nvidia » avec les pilotes 358.00 (ou inférieurs). Peut-être est-ce votre cas ?
Ça a vraiment l’air d’être le boxon. :-/
PS : Par rapport à votre retour à la 1909 et à la résolution de votre problème, oui, zéro pointé pour Microsoft. :-/
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