Ah les photographes avec leurs sacs photo !
Toute une histoire !
J’en plaisante d’ailleurs souvent.
Avec lequel vais-je partir ?
Avec celui que je n’ai pas, bien sûr !
Il y en a de tous les types.
À dos, sling (à dos, mais pivotant, avec une seule sangle), d’épaule, valise…
Pour transporter, pour stocker, ou pour… collectionner !
À vrai dire, tout dépend du matériel dont on dispose.
Et c’est très vite compliqué.
Selon ce que l’on veut photographier.
Selon la durée de la sortie et la distance à parcourir.
Pour ma part, je reste dans le domaine strictement « amateur ».
Mais c’est presque à chaque fois un dilemme.
Je vais vous l’avouer, des sacs « photo », j’en ai pas moins de… dix !
Et je ne suis toujours pas satisfait !
Bon, le plus souvent je pars « léger », avec un petit sac « sling » avec lequel j’ai mes habitudes.
Mais hier, l’envie m’a pris de partir avec un boîtier reflex et un objectif macro, encombrant.
En plus, j’ai voulu prendre un monopode, et il faut pouvoir le fixer.
Ajoutez à cela des batteries de rechange.
Mais aussi un petit appareil compact, en dépannage et au cas où j’aurais besoin de zoomer.
Et une tablette, pour la navigation GPS.
Sans oublier le portefeuille.
Mais aussi une bouteille d’eau.
Et un bâton de randonnée !
Et il m’a fallu tout repenser !
Pour le fun, j’ai ressorti mon sac Prestinox.
Quel âge a-t-il ? Je ne sais même pas !
La marque n’existe plus depuis l’année 2000…
Mais il a quand même de la gueule !
Mon sac principal, essentiellement destiné au rangement, est mortel en randonnée.
J’ai essayé une fois, et j’ai regretté amèrement !
Pensez donc, 41 x 28 x 18 centimètres !
Là, avec deux boîtiers, quatre objectifs, un flash et quelques accessoires, j’en suis à 7,5 kg !
Mais il a lui aussi de la gueule !
Mon sling habituel est trop petit pour emporter mon matériel du jour.
Alors, enfin, enfin, enfin…
J’ai décidé d’utiliser un sac que j’ai depuis exactement un an !
Tout neuf, avec ses étiquettes et tout !
Il m’a fallu me l’approprier.
Le configurer, l’intérieur avec les séparations.
L’extérieur avec les sangles.
Et finalement, au bout de quelques heures, j’ai considéré que j’étais prêt !
L’heure de vérité est arrivée…
La marche avec ce nouveau sac, et des habitudes qui doivent changer.
Et surtout, le test… Mal de dos au fil des kilomètres avec ses cinq kilos ?
Eh bien non, je l’ai adopté !
Du moins pour certaines sorties, selon mes choix matériels.
Bon, hier, nous étions deux, et j’ai pas mal papoté.
Mon compact n’a pas servi, tout comme le monopode.
Quant aux photos, ben un objectif macro — à focale fixe —, c’est spécial.
Et avec le vent qu’il y avait, c’est encore plus compliqué !
D’ailleurs, je ne vous en présente que trois :
Tout ça pour ça !
En fait, je voulais inaugurer un énième sac !
D’autant que je pense déjà à un autre, que je n’ai pas, bien sûr…
Ne vous moquez pas !
Vignette : « Un adorable petit sac Tenba Cooper 8, maintenant introuvable »
© PF/Grinçant.com (2020)
Content d’avoir de vos nouvelles.
Ah les sacs photo ! Je dois en avoir encore quatre ou cinq dont la moitié bourrée d’appareils argentiques dont je n arrive pas à me séparer…
Il a l air très bien votre sac à dos.
J’ai vu votre monopode (qui ne doit pas être de la « camelote ») et votre bâton de marché repliable. J’ai cherché un temps un bâton pouvant servir de monopode — donc bâton avec filetage —, pas trouvé. J’avais pensé en fabriquer un en creusant le manche et coller un écrou de fixation… Je n ai pas encore fait.
À bientôt merci pour vos textes.
Je vois — et je sais d’ailleurs — que je ne suis pas le seul à avoir cette problématique avec les sacs et le matériel photo ;-)
Oui, il est très bien, mais ça n’est pas encore ça. Pour dire, j’ai quand même mis une année pour l’inaugurer !
Il est dans un matériau spécial déconcertant, genre toile enduite de voileux, et il est supposé être résistant aux intempéries, même s’il est livré avec une housse supplémentaire de protection. J’ai le modèle 10 litres, et il existe aussi en 13.
Pour le bâton, impossible (à mon sens) d’avoir un mix randonnée/photo.
Je préfère me passer du monopode et n’emporter qu’un « vrai » bâton de randonnée, pour des passages difficiles, pour attraper des bricoles (des fruits dans les arbres), et surtout comme accessoire de défense avec sa pointe en tungstène.
Mon monopode n’est effectivement pas de la « camelote », même si la marque est chinoise. C’est un Sirui en carbone de très belle fabrication (je ne le trouve plus à la vente). Il est compact et monte très haut avec ses six segments. Je l’ai équipé d’une tête spéciale (toujours Sirui, c’est la seule marque à faire ça) à bascule, spéciale pour monopied, que je trouve beaucoup plus pratique qu’une rotule sur ce genre de pied. Tout compris (dont dragonne), il pèse 718 grammes.
Marrant, vous parlez de transformer un bâton de marche/de randonnée en monopode, cela me fait penser que le fabricant a eu l’idée de doter la dragonne de mon monopode d’une… Boussole !!!
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