Ça fait rudement plaisir de voir des gens comme ça !
Dans un décor presque champêtre, on dirait une grange (ou un squat).
Là, il a un chapeau, mais il porte aussi plutôt bien le béret.
Une chemise un peu rustique, comme à la ferme.
Des lunettes, qu’il peut tenir façon bésicles.
Une barbe blanche et un regard malicieux.
Une voix chaleureuse, et du bagout, beaucoup de bagout.
Un certain âge — 53 ans —, et une sacrée expérience de la vie.
De l’esprit, beaucoup d’esprit, et de l’intelligence, de la finesse.
Il « filme » dans la rue, avec beaucoup de courage.
Petit détail, sur ses vidéos, il porte souvent un foulard jaune.
Il se prénomme Vincent, et c’est un… Gilet jaune !
Et même une figure de proue du mouvement, sur Paris.
D’ailleurs, sa chaine YouTube s’appelle « Le Maquis à Paris ».
J’ai découvert le personnage au détour de confortables insomnies.
Et non au milieu des lacrymo, des tirs de LBD, à se frotter aux « BRAV-M ».
Lui, il connaît ça, tout ça, et même plus.
Le genre de « terroriste » qui emmerde bien le Préfet Lallement et ses voltigeurs.
Le genre qui emmerde bien Castaner et ses sbires, ses exécutants pour “exécuter”.
Il connaît aussi les « gardes à vue ».
Il en a fait une dans le 20e arrondissement.
Et là il vient de tester le commissariat de l’illustre (très) rupin 16e.
Ça lui est resté au travers de la gorge.
« Un nid à Covid », « une porcherie », « ça sentait la charogne ».
Il en parle dans un « tuto ».
Et maintenant, il veut écrire au responsable du commissariat.
Il a des choses à lui dire, et il veut aussi qu’on lui rende ses affaires.
« Effets personnels, fumigènes, ballons gonflables jaunes, pancartes et banderoles. »
C’est un régal, et ô que ça fait du bien !
(Vidéo hébergée localement, par précaution — “Démocrature oblige”— , voir sur YouTube.)
© PF/Grinçant.com (2020)
La lettre est excellente et bien fournie en détails. L’ignorer par les responsables qui ont la charge de la police ou la défense de l’hygiène, du social, de la pédophilie ne sera qu’une ruse pour esquiver cette nouvelle « affaire ».
Ici, ce ne sont pas des milliers de personnes contre les force de l’ordre/le système/l’État, c’est un seul homme qui demande à un commissariat du 16ème la restitution de ses effets personnels conservés pendant sa GAV.
Dans une autre vidéo le marquis parle de l’arrestation de Stéphane Espic mais ce dernier a été libéré…
https://twitter.com/EspicStephane?ref_src=twsrc
L’État macronien met/impose la peur sur les citoyens par tous les moyens pour mieux les contrôler.
« Et au même siège fut mémorable la peur qui serra, saisit et glaça si fort le cœur d’un gentilhomme, qu’il en tomba raide mort par terre à la brèche, sans aucune blessure.
Pareille peur saisit parfois toute une multitude. En l’une des rencontres de Germanicus contre les Allemands, deux grosses troupes prirent d’effroi deux routes opposites; l’une fuyait d’où l’autre partait.
Tantôt elle nous donne des ailes aux talons, comme aux deux premiers; tantôt elle nous cloue les pieds et les entrave, comme on lit de l’Empereur Théophile, lequel, en une bataille qu’il perdit contre les Agarenes, devint si étonné et si transi, qu’il ne pouvait prendre parti de s’enfuir (…) »
Montaigne (Michel Eyquem de) 1533-1592, Essais, I, XVIII.
Oui, la vidéo est sortie ce matin :
Libérez Espic, on vous donne Benalla! (“Le Maquis à Paris”, sur YouTube)
Sa dernière du jour — “République, mon cul…” —, un « live » Place de la République à Paris :
(“Contrôle d’identité”, 4’50)
Un flic : « Vous avez quelque chose de dangereux sur vous, Monsieur ? »
Vincent : « Oui, toujours, mes mains, mon cerveau… »
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