AVERTISSEMENT : Ce billet date de plus d'un an.
Hier après-midi, 28 °C, moins de 8 km en souffrant.
Après un confinement destructeur pour l’organisme.
Après 11,5 km en forêt, faits presque les doigts dans le nez, quoique.
Un remake de « Et au milieu coule une rivière ».
Mais sans Robert Redford ni Brad Pitt, n’en déplaise aux dames.
Même si ici il y aura des demoiselles, vous verrez.
Le lieu m’est connu.
Il est rafraichissant, un peu déconcertant.
Ce qui est étonnant, ce sont les changements au fil des saisons.
La dernière fois, les eaux étaient tumultueuses, débordantes.
Au point que j’avais dû m’adapter, rebrousser chemin.
Mais là, c’était apaisé, la vie a repris son cours, et l’eau son fil.
Autrefois, il y avait une filature
La Truite, sans Schubert
Une demoiselle s’ébroue
Mignon comme un cœur, fornication sur épi
Bronzette de libellule
Trilogie de demoiselles, pas de distanciation sociale
Pas besoin de coiffeur pour avoir la raie nette
Demoiselle et son écho
Même pas de masque, quelle imprudence !
Comme un hippocampe
Ce prédateur, on le trouve partout
Et au milieu, coule une rivière
Division et réunification, l’eau suit son cours
Fluidité et limpidité
« Mais quelle force ! » se dit cette passerelle pourtant neuve
Vignette : « L’eau, source de vie. »
© PF/Grinçant.com (2020)
Comme à l’habitude vous nous ravissez et régalez les yeux avec vos photos et les « pastilles » dont vous les décrivez.
J’aime beaucoup la raie nette sans coiffeur.
Les demoiselles sont fort jolies.
L’eau suit son cours, souhaitons-lui une circulation aisée, que l’intrus, ou plutôt certains intrus, ne viendront pas perturber et entacher, permettant à la vraie vie sereine et dont nous avons tant à apprendre de s’écouler librement.
Merci pour cette évasion salutaire et profitez bien de tout ce que cela vous apporte.
Nous sommes loin d’un safari au Kenya, même si la température était presque identique.
Mais bon, c’est aussi histoire de regarder ce qui n’est finalement pas si loin.
Pour la raie nette, j’ai réussi à décrocher un rendez-vous pour samedi, avec « masque obligatoire ». Je suis curieux de voir comment ça va se passer pour un shampoing/une coupe avec les élastiques derrière la tête. J’envisage bien un casque de motard, mais mon humour risque de ne pas plaire.
Oui, ces « sorties » m’apportent beaucoup, même si parfois je souffre, comme ça a été le cas sur celle-ci.
Et ça me permet d’enrober quelques photographies sans prétention avec quelques mots. Il fut une époque où @universel me qualifiait de « fabuliste », c’est beaucoup mieux qu’affabulateur. ;-)
C’est mieux que les embouteillages de véhicules, les gaz d’échappement, les bruits engendrés par les klaxons/avertisseurs sonores des véhicules prioritaires, semi-prioritaires, les échappements modifiés, les vrombissements des moteurs à l’arrêt ou en agglomération…
A mettre en liaison avec d’autres billets dont « Un anniversaire simple et heureux entre lac et nature ».
Vos clichés sont nettement plus reposants que ce cliché-ci, même quand on ne les entend pas parler…
« Voilà l’état où les hommes sont aujourd’hui. Il leur reste quelque instinct impuissant du bonheur de leur première nature, et ils sont plongés dans les misères de leur aveuglement et de leur concupiscence, qui est devenue leur seconde nature. »
Pascal (Blaise) 1623-1662, Pensées, VII, 430.
D’ailleurs, je ne comprends pas toutes ces meutes de « journalistes/reporters » qui photographient ces engeances.
Il n’y a même pas de défi technique, puisqu’ils sont amorphes — et/ou ils posent — et le plus souvent bien éclairés (pas intellectuellement).
Des parasites qui (ou des « paparazzites ») qui photographient d’autres parasites, encore mieux placés dans l’échelle du parasitisme…
Franchement, entre photographier une libellule ou un âne et l’une de ces erreurs de la nature/de la société, mon choix est vite fait.
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