Privation de libertés.
Un kilomètre de rayon, et encore en remplissant un formulaire !
Et le tout dans la limite d’une heure !
Bien des prisonniers n’ont pas une telle peine.
D’ailleurs on vient d’en libérer 8 000…
Pour mieux enfermer les récidivistes du « sans formulaire ».
Il y avait le bracelet électronique.
Là, nous avons la laisse, comme pour les chiens dangereux.
Ils nous mettraient bien une muselière aussi.
Mais même pas de masques avec ces cons !
Et attention, ça veille !
La flicaille rôde.
Là, j’ai croisé deux motards de la gendarmerie.
Et une voiture de police.
Mais, heureusement, j’avais sorti une arme de petit calibre.
Mon gros APN habituel, je le laisse à la maison, c’est plus sûr.
Et autant être discret.
Pour faire des photos volées.
Car ça n’est pas un (bon) motif de sortie.
J’en profite pour vous montrer deux de mes « joujoux » :
Devinez quel est celui que j’emmène en déconfinement provisoire ?
1 230 grammes versus 243 grammes, le choix est vite fait !
Et il permet quand même de faire des photos.
D’ailleurs, le matériel c’est assez secondaire pour cela.
Il a même un viseur escamotable, et pour moi c’est essentiel !
Ce qui est bien, c’est qu’il faut voir la vie autrement.
Mieux regarder autour de soi.
S’étonner de petites choses.
Remarquer l’anodin, d’ordinaire.
Pour sortir de l’ordinaire du confiné.
Allez, si cela peut vous changer les idées…
Voici ma petite moisson du jour…
Un oiseau me surveille
Je suis en appart, mais je peux rêver
Un jardin public, mais c’est fermé/interdit
Un peu de verdure
La cavalière au cul nu
Là, discrète, dans son massif.
Avec un drôle de cheval.
Je crois qu’elle m’a aperçu.
Elle a les fesses plates et bien dures.
Un flic a voulu prendre sa température pour le Covid-19.
Et il a cassé son thermomètre.
De quoi lui faire une jolie culotte
Et là, au sol, un rat !
Je le bouscule du pied, et il se met à couiner.
Visiblement, il n’a pas de formulaire dérogatoire.
Mais les rats ont tous les droits, n’est-ce pas MM. Macron, Le Maire et Castaner ?
J’adore les arbres !
En bordure d’un plan d’eau
Ah, une grenouille à la limite de l’explosion !
Et plus nette que la dernière fois.
Milieu aquatique
Des carpes Koï
Elles aussi confinées à leur manière.
À faire des ronds dans l’eau.
Encore un oiseau qui me surveille
Fin de la sortie, c’est le retour
par un sentier presque secret
Ouf, rentré !
Vignette : « Compact, mais un viseur de sniper »
© PF/Grinçant.com (2020)
Tout ça dans 1 km ?
C’est de la provoc ;-)
J’envie la tourterelle…
Ah ! Les cons finis !
Oui, avec un peu de débrouille, on trouve des merveilles, même dans un rayon aussi réduit*.
D’un autre côté, à bien y réfléchir, je ne suis pas si mal placé.
PS1 : La tourterelle me narguait… Elle me montrait même son… croupion ! Mais c’est de bonne guerre.
* Attention, 1 km de rayon, mais 3,75 km de parcours, avec près de 100 photos — ça n’est qu’une sélection — « volées ». Finalement c’est honorable comme bilan.
PS2 ; Et je dois avouer un méfait de plus, cette sortie a duré 1h10, et non l’heure maximale « réglementaire ».
Les cons finis que je citais concernent évidemment nos preneurs d’otages…
Pas seulement « preneurs d’otages », mais aussi criminels (de masse), et nous sommes plus proches du terrorisme que de la « guerre ».
Merci pour ces photos.
Je note que si les gens sont confinés — certains étant plutôt, et vous le rappelez en supra, des cons finis — la nature semble bien indifférente à nos petites broutilles.
Elle, que notre statut de bipède, nous désigne comme l’espèce la plus évoluée, se fiche bien de nos soucis.
Logique, après toutes les horreurs que nous lui faisons subir et dont nous la couvrons.
Quelle rigolade et belle revanche, car si l’Humain est évolué, nous pouvons raisonnablement nous demander si nombre d’entre eux n’ont pas évolué vers la pire métamorphose du genre humain.
Je vais pas les citer, ils sont clairement identifiables, vu qu’ils se prétendent les « 1ers de cordée », voire les « élites ».
Je suis comme vous, j’observe et prends plus de temps pour voir mon jardin, l’épanouissement heure par heure d’une délicate rose, la venue des coccinelles, de certains oiseaux qui avaient délaissé mon jardin, mésanges, rouges-gorges, et certains non identifiés, désolé je ne suis pas très fort en ornithologie.
En revanche, pas de grenouilles à proximité, juste quelques criquets — j’en avais déjà parlé — qui amusent beaucoup mes petits félins qui n’en choppent pas un, et du coup préfèrent faire les limandes dans l’herbe et les regarder leur raser les moustaches, car à quoi bon se fatiguer quand il y a de quoi manger à la maison ;)
PS : Encore heureux et ému de retrouver @universel parmi nous :)
Oui, les gens sont « confinés » par des cons finis, et je puis vous dire qu’ici — ville moyenne de l’ouest de la France — ce confinement est plutôt très bien respecté.
Les rues sont véritablement désertes. Une ambiance de fin du monde, c’est comme zombifié. Il arrive cependant d’échanger un « Bonjour » avec des personnes que l’on croise à trois mètres de distance.
Voilà quelques jours, j’ai vu un jeune hurluberlu qui s’est mis à s’agiter, une bouteille à la main, les bras en croix, à une centaine de mètres devant moi, en hurlant. J’ai continué sur le même trottoir, prêt à affronter la situation. Je n’ai pas tout compris de ce qu’il me disait en me croisant, par contre, dans mon dos, j’ai entendu « Bon courage Monsieur ! ». Pas certain qu’il ait eu sur lui son “Ausweis” modèle Castaner.
Bon, là j’avoue faire des efforts pour trouver des « sujets ». Par exemple, les jardins publics étant fermés (souvent condamnés par des grilles de chantier, avec un « arrêté » fixé dessus), je me contente de ce qui est accessible/visible de l’extérieur.
Par contre, j’observe très peu d’abeilles, et seulement de rares papillons.
Le rat était pour moi plus que symbolique.
Il a couiné comme un Macron à qui l’on aurait mis une baffe, c’était assez pathétique.
Dans les deux cas, ça fait penser à la peste.
Enfin, pour @Universel, il ne faut pas qu’il se sente obligé. Même si un blog ça peut rapprocher — et déconfiner d’une certaine façon — des « inconnus », la preuve.
Merci pour cette sortie à travers les clichés et la prose.
Cette faune et cette flore sont bien présentes, mais sont « masquées »(1) par « métro-boulot-dodo » qui est le quotidien routinier, sans surprise, sans loisir, qui ne permet plus à l’Homme « instruit » d’observer/écouter Dame Nature.
la nature = ce qui, dans l’univers, se produit spontanément, sans intervention du calcul, de la réflexion, de la volonté, considérés comme l’apanage de l’Homme ; tout ce qui existe sans l’action de l’homme.
« L’art, c’est la création propre à l’homme. L’art est le produit nécessaire et fatal d’une intelligence limitée, comme la nature est le produit nécessaire et fatal d’une intelligence infinie. »
Victor Hugo (1802-1885), Post-Scriptum de ma vie, I.
« Le stress est peut-être l’inadéquation entre notre nature et l’environnement. »
(Thierry PILORGE, Chargé de Communication, Sciences de la Vie, CNRS)
Visitez « les petits débrouillards grand ouest » qui est une source d’informations pour ceux qui ne connaissent pas et que je viens de découvrir ! Un petit exemple : L’avenir a un futur — Exposition d’affiches (sur Flickr.com)
(1) c’est actuel pour ne pas employer un autre mot.
Ici, le métro, il n’y en a pas.
Le boulot, il y en a de moins en moins.
Le dodo, lui, a l’air de bien fonctionner avec le « confinement ».
Deux autres précisions :
1/ Le dodo a été, également, un oiseau (Raphus cucullatus) endémique de l’île Maurice. J’ai mis le passé composé, car :
dodo ou dronte : nom masculin. Dronte (oiseau disparu, symbole en anglais d’un passé archaïque. Dinosaure, diplodocus…)
« (…) les élans et les bisons décimés, les tortues, les dodos et les kiwis, ils étaient tous là, présents dans le sable et le gravier, ils avaient ressuscité sur la face de la terre. »
J.-M. G. Le Clézio (Jean-Marie Gustave dit J.-M. G.) 1940-XXXX, le Déluge, XI, p. 219.
L’île Maurice demeura inhabitée jusqu’à l’arrivée des premiers colons hollandais, en 1598. L’île fut ensuite colonisée par les Français de 1715 à 1810 puis par les Britanniques. D’ici que ce soient les Français ou/et des cons finis qui ont fait disparaître ce volatile endémique…
2/ La Bourbon, communément appelée « la Dodo », est une bière blonde produite et commercialisée à La Réunion par les Brasseries de Bourbon du groupe Heineken…
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