Celui-là, j’ai réussi à le photographier vendredi dernier.
À courir, au rythme des vagues.
Tantôt en les longeant, en bord d’écume.
Tantôt en les poursuivant, au rythme du flux et du reflux.
Gracile, agile, mobile, à picorer ce que les flots lui amènent.
Une vingtaine de centimètres de long, et une cinquantaine de grammes.
Il vient du cercle polaire arctique pour hiverner presque au chaud.
Et cette nuit, ça a soufflé, soufflé, à la manière d’une forge.
C’était la tempête Ciara, pas très puissante, mais quand même.
Et toute la nuit, j’ai pensé à ce Bécasseau sanderling.
Qu’a-t-il fait dans la nuit noire, en plein vent, sous la pluie ?
Perdu, sur cette plage, immense, mais minuscule à son échelle de migrateur.
Où a-t-il pu s’abriter ?
Était-il en « tribu » pour se tenir chaud, se rassurer en communauté ?
Oui, toute la nuit j’ai pensé à ce petit oiseau.
Je ne sais pourquoi, mais je me suis mis à sa place.
Me posant plein de questions sans en trouver les réponses.
Et j’ai aussi pensé à ce mimosa en fleur.
Qu’en reste-t-il, avec tout ce vent ?
Mais j’en ai sauvé une brassée, pour mieux vous l’offrir :
© PF/Grinçant.com (2020)
En rapport : À la poursuite des puces de mer
Simplement Merci,
ça fait du bien de « tomber » sur ce petit texte, reportage et interlude.
Alors là, je ne m’attendais pas à un commentaire — surtout un “premier” ici pour vous — sur ce type de Brève/Billet !…:-)
Ce monde n’est peut-être pas encore totalement foutu !?;-)
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