Aller au contenu

Un convoi de Macronium ?

AVERTISSEMENT : Ce billet date de plus d'un an.

Petite bourgade de France.
Au sud de Nantes.
Déjà, j’avais remarqué deux motards à un précédent rond-point.
Mais là, c’est la totale, blocage généralisé.
En face, « convoi exceptionnel »…
Défilent une bonne dizaine de motards de la gendarmerie.
Panachés avec au moins autant de véhicules à quatre roues à la même enseigne.
Et deux camions au tracteur rouge.
Avec chacun une curieuse cuve sur la remorque.
Le tout accompagné d’un camion des… Pompiers de Paris !

Mais qu’est-ce donc ?
Serait-ce un transport de Macronium ???
Probablement très dangereux et toxique…
D’autant qu’à ce stade, il doit être très…
Enrichi !…

© PF/Grinçant.com (2017)

Étiquettes:

9 commentaires sur “Un convoi de Macronium ?”

  1. Avatar photo

    Bien évidemment, je ne fais pas allusion au Macronium n° 153 (Bayleef) – de type « Plante » – des Pokémon…

  2. Avatar photo

    Vu le déploiement de forces, je dirais du radioactif, mais il n y a pas de centrales par là, non ? Et La Hague, c’est loin…

    1. Avatar photo

      Le premier container, sur la remorque, bien visible sur la photo n° 1, fait effectivement penser à du nucléaire.
      Mais vous avez raison, il n’y a pas de centrale dans le coin et sur cet axe.

      Soit c’est de la viande de porc pour la grande distribution, soit du Macronium* (ça peut vous rayer un pays de la carte – comme la France –, ce truc)…
      Ou du bactériologique ?

      À noter qu’il y a une autoroute (A83/E3) à proximité/en parallèle, mais que c’est le réseau secondaire qui est utilisé…

      *Aussi appelé Jupiterium, beaucoup plus instable et dangereux que le Plutonium.

      PS1 : Pour le container n° 2, sur le deuxième camion, la photo est floue car je photographiais avec mon smartphone sous le regard des gendarmes, sans avoir baissé ma vitre :-/, mais c’est quand même curieux…
      Macronium, container n° 2

      PS2 : Il s’agit de camions de l’entreprise Capelle qui recrute avec ce genre de critère : « Vous avez une expérience confirmée dans le transport de matières dangereuses Radioactives (nucléaire, accès en centrale…). »

  3. Avatar photo

    Je viens d’aider un pote à déménager des Pyrénées vers le Finistère, notre convoi d’utilitaires a doublé sur la voie rapide N165 à hauteur de Vannes le même dispositif avec une boîte triple de la votre, carrée, et un cortège de bleus impressionnant.

    Pas mal de nucléaire transite sur nos routes, du civil ou du militaire, mais il faut pas le dire, la population est tellement stupide qu’elle pourrait se poser des questions, s’affoler et embêter les « autorités »…

    1. Avatar photo
      PF/Grinçant.com

      Du plutonium pour la Corée du Nord ?

      Ces axes de circulation sont pour le moins curieux.
      Oui, il ne faut pas le dire… J’ai fait des recherches sur le Net pour voir si ces convois étaient annoncés/expliqués, eh bien que dalle !

  4. Avatar photo

    Après le visionnage de l’excellent doc d’Arte « Sécurité nucléaire : le grand mensonge », je peux maintenant donner quelques précisions, entre autres sur ces convois.

    Après Cholestérol le grand bluff, là, le grand mensonge du nucléaire à ajouter aux délices des labos et de l’industrie agricole, il est plus que temps de purger les irresponsables !

    C’est simplement une question vitale.

    {Édit 26/01/2020 — PF/Grinçant.com : La page externe n’existe plus, lien remplacé par archive Wayback Machine}

    1. Avatar photo

      Merci. Je vais visionner.
      Je vois que c’est disponible du 05/12/2017 au 03/02/2018 sur le site d’Arte.
      J’espère que l’on pourra le trouver ailleurs par la suite malgré les censures probables de tous types.

      C’est un documentaire de Laure Noualhat, réalisé par Eric Guéret (produit par Yami 2).

      Le “pitch” :

      « Classée secret défense, la sécurité nucléaire reste aujourd’hui la zone opaque d’une industrie exposée au risque terroriste. Captivante autant qu’alarmante, cette enquête internationale révèle d’énormes failles en la matière.

      Alors que les accidents de Tchernobyl ou de Fukushima ont alerté sur la sûreté nucléaire, la sécurité des installations, classée secret défense, reste encore entourée d’un épais mystère. Pourtant, au-delà de la vulnérabilité des sites mise en lumière par les opérations de militants écologistes, l’enquête sur les attentats de Bruxelles de mars 2016 a révélé que le nucléaire belge constituait bien une cible potentielle pour des terroristes en quête d’armes de destruction massive. De l’attentat-suicide et la chute d’un avion de ligne sur un réacteur aux cyberattaques en passant par les drones, les actes de sabotage ou la fabrication artisanale de bombes sales – un mélange d’explosifs et de matières radioactives –, les menaces, reconnues par les experts, sont réelles. Dès lors, comment nos installations sont-elles protégées pour affronter ces risques multiples et comment la communauté internationale s’organise-t-elle pour sécuriser les matières et éviter les trafics ?

      Glaçant
      Des États-Unis à l’Allemagne en passant par la France et la Belgique, cette enquête révèle les failles abyssales des systèmes de protection de sites nucléaires, conçus pour la plupart avant les attaques du 11-Septembre. Interrogeant experts, politiques et activistes de Greenpeace, le film montre aussi comment l’industrie nucléaire, aujourd’hui souvent déficitaire et surendettée, peine à mettre en œuvre des mesures efficaces – et forcément coûteuses – face au risque terroriste. On découvre ainsi qu’aucune norme internationale n’est imposée aux États nucléarisés, notamment pour ce qui concerne la sécurisation des matières les plus dangereuses, malgré les tentatives de Barack Obama, initiateur du Sommet mondial sur la sécurité nucléaire… Le silence qui entoure cette menace au nom de la confidentialité face à un ennemi potentiel prive de surcroît la société civile du légitime débat sur sa sécurité, quand les décisions pour la garantir relèvent du politique. Une investigation glaçante sur l’un des secrets les mieux gardés au monde. »

      1. Avatar photo

        J’ai failli en tomber de mon fauteuil, pourtant j’ai vécu 4 ans sur une base nucléaire, mais là, on n’a pas été à la même école.

        Je n’arrive pas à trouver un lien vers le débat qui a suivi.

    2. Avatar photo

      Effectivement, il y a l’explication pour mon convoi (bien nucléaire), à la 36ème minute du documentaire, trajet n° 4. ;-) Par contre, c’était un jeudi et non un lundi (mais dans le premier tiers du parcours), peut-être s’adaptent-ils (un peu)…
      Transport de plutonium de La Hague à Marcoule…
      Merci à Greenpeace ! Et la perquisition dont a été victime ce militant (ce que j’ai observé confirme complétement son témoignage/travail) est édifiante !…

      Il faut aller se réfugier où ???

Les commentaires sont fermés.