Non, ça n’est pas pour danser la bourrée.
Mais c’est fait pour le bourrage (compactage du ballast entre les traverses), avec des bourroirs (16).
Un truc de 71 tonnes, pour 27,83 mètres de longueur, avec un équipage de 19 personnes.
Un modèle récent (2013+), la Framafer 108-16 GS/4, fabriquée pour la SNCF (16 exemplaires)…
Cet engin est une bourreuse « de 3ème niveau », et elle sert aussi au nivellement et au dressage, ainsi qu’au balayage et au contrôle de la géométrie des voies ferrées.
Elle se déplace « haut-le-pied » (H.L.P.) à 100 km/h, mais il lui faut des rails…
Au travail, elle vous bourre du 500 mètres à l’heure.
En plus, elle n’est même pas auvergnate…
(Photos prises en avril 2017, ranimées par une complainte)
© PF/Grinçant.com (2017)
Bien le bonjour PF. Plaisant de voir quelqu’un qui s’intéresse à ces idées anciennes, comme le transport ferroviaire avant que ça ne soit « Inouï ».
Je ne sais plus où j’ai trouvé ce lien, peut-être chez vous, mais tant pis : Archéologie ferroviaire (v2) – Atlas des lignes de chemins de fer disparues
Bonne journée.
J’ai toujours de la sympathie pour ce genre de mécanique.
Et sans de tels engins, les trains ne rouleraient tout simplement pas, « Inouï » (pathétique) ou pas.
Il n’y a que 16 bourreuses de ce modèle (si elles ont bien toutes été livrées – pour moderniser son parc – à la SNCF), alors, quand une est à portée d’objectif/de capteur, je sors mon fidèle compact ;-)
PS : Merci pour ce lien sympathique (et utile) que je ne connaissais pas.
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