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Elle me regarde d’un œil torve.
Je me dis qu’elle ne me veut pas du bien.
Ou alors qu’elle se méfie.
En plus, cette volaille a une tête de buse.
Mais oui, c’est bien une buse !
Pas moyen de discuter avec elle.
Dès que j’approche, elle s’envole, me fuit.
Alors je continue.
À la recherche de plus accueillant.
De plus volubile, de plus facétieux.
Et là, par même pas 2°C, sereinement posé.
Le volatile me regarde d’un air engageant.
Il passe de branche en branche.
Puis il revient, comme pour me parler.
En fait, en bon petit rouge-gorge bien poli.
Il vient me souhaiter une belle année 2017 !
Et je lui souhaite la même chose !
© PF/Grinçant.com (2017)
On n’est jamais déçu avec le rouge-gorge !
Ici, il a du biscuit le matin et profite ensuite de la distribution commune.
Les buses, je les sens affamées en ce moment, comme le faucon…
C’est vrai que c’est charmant et charmeur.
Dimanche dernier, j’ai rencontré ça, mais je ne sais absolument pas de quel oiseau il s’agit :
La détection/reconnaissance d’image de Google me dit que ce serait un « bird » ;-)

Édit 18h50 : Trouvé, c’est une mésange charbonnière !
Il va falloir que je révise mes classiques ;-)
D’ailleurs, universel, sur ce coup-là, vous m’aviez déjà aidé en mars 2015…
Ben oui, la mésange charbonnière, confusion assez facile avec la mésange bleue. Quant au rouge-gorge, jamais bien loin de vous dans le jardin, l’hiver.
De bons et sains compagnons. Un peu de beauté et de douceur dans ce monde de fous.
Là, c’est en pleine nature, mais il y a effectivement des jardins à portée de leurs petites ailes.
Des rencontres qui font plaisir, alors même que les « humains » sont de plus anormaux/asociaux.
Les salutations d’un rouge-gorge sont étonnantes, alors que je suis plutôt habitué à ça :
De l’élémentaire courtoisie du Bonjour
Du coup, je complète, après la charbonnière, voici une petite mésange bleue rencontrée ce jour ;-)
Oui, un peu de beauté et de douceur dans ce monde de fous et de brutes.
Mais ça a quand même l’air têtu ce genre de bestiole d’une dizaine de grammes ;-)
J’ai aussi aperçu un pic épeiche, mais impossible à photographier :-/
Quand les mangeoires sont vides, ce qui va vite en ce moment, les mésanges, pires acrobates que j’ai pu voir, viennent taper du bec en stationnaire contre la vitre pour prévenir :-)
Dans le jardin, les mésanges ont appris aux moineaux à se percher sur les boules de graisses, et le rebord d’une des mangeoires, tandis que les moineaux ont appris aux mésanges à se baigner dans les fonds de pot remplis d’eau à leur attention. Même le merle s’y met, du coup, le plateau est sec, mais pas un mètre autour ;-)
Ça, c’est de l’entraide ;-)
Je pense que les « humains » ont bien des leçons à prendre… Et je ne parle pas pour vous, universel, car vous faites bien « votre part » ;-)
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