Après une journée harassante, Tonio descend enfin de son train.
Sur le quai de cette gare du 78, il n’est plus très loin de chez lui.
Machinalement, il monte les marches de la passerelle.
Pour rejoindre l’autre côté, celui où il habite.
Mais la pointe de son pied accroche un rebord, et il tombe.
Par réflexe, il met les mains en avant pour amortir la chute.
Mais sur cette autre marche, il manque de chance.
Un tesson de bouteille est là pour l’accueillir.
Il se relève, la main droite en sang.
Arrivé chez lui, il constate les dégâts.
Et il se dit qu’il faut se faire soigner.
Avec les moyens du bord, il se fait un bandage improvisé.
Tonio n’est pas du genre à appeler les pompiers.
Surtout pour un bobo qui n’a pas l’air si dramatique.
Alors il va prendre un taxi, pour rejoindre l’hôpital le plus proche.
Il y a une station, à la gare, de l’autre côté.
Il reprend la passerelle en sens inverse.
En faisant attention, cette fois-ci.
Puis il reste stupéfait devant le panneau « TAXIS »…
Pas un seul véhicule à la station !
Interloqué, il entre dans la gare SNCF et demande au guichet…
– C’est normal qu’il n’y ait pas de taxi ?
– Ah oui Monsieur ! Il est 20 heures, et il n’y en a plus à cette heure-là.
Il faut appeler un taxi parisien qui viendra pour vous ramener sur Paris.
Mais comme un train arrive à quai, Tonio se dit que ce sera plus rapide.
Carte Orange dans la poche, il embarque direction Gare Saint-Lazare.
Sa main palpite et c’est assez douloureux.
Les vingt minutes de trajet passent assez vite.
Paris, Saint-Lazare, direction les taxis…
Le premier de la file est une véritable horreur, une vraie poubelle.
Alors il se dirige vers le second…
Le chauffeur l’envoie balader en lui disant qu’il doit prendre le premier.
À contrecœur, il monte dans cette vieille Renault 18 Break.
L’intérieur est sale et l’odeur peu ragoutante.
La visière du tableau de bord est recouverte de drapeaux et de symboles de la Légion.
Il y a aussi des véhicules militaires miniatures en guise de décoration.
Le patibulaire chauffeur demande d’un ton peu avenant où il doit aller.
« À l’hôpital le plus proche s’il vous plaît. »
Le trajet a l’air curieusement long, il fait des détours.
La course est probablement trop courte pour La Riboisière
Une fois arrivé devant l’hôpital, Tonio lui tend un billet de vingt euros.
Et il manque cinq euros sur le rendu de monnaie…
Après quelques tergiversations, il finit par récupérer son dû.
Puis il se bat avec la vieille poignée pour sortir de cette engeance.
Il est enfin arrivé aux urgences de La Riboisière.
Et c’est une autre cour des miracles.
Là, va commencer un autre parcours du combattant.
Mais c’est une autre histoire.
Depuis, Tonio a tout fait pour éviter les taxis.
Ce genre d’expérience, ça a un effet radical, même s’il ne faut pas généraliser.
Et là, il est à l’intérieur d’un centre commercial.
Et il tombe en arrêt dans le hall…
Il y a un véhicule d’exposé.
Bien briqué.
Au milieu d’une belle PLV et de bornes électroniques.
C’est pour vanter un service de VTC (voiture de tourisme avec chauffeur).
Tonio repense à sa vieille aventure du début des années 2000.
Puis il dit à voie haute…
« Ben putain, ils l’ont bien mérité ! »
Faut bien reconnaître qu’il n’a pas tort !
Crédit photos : VTC exposé dans un centre commercial © PF/Grinçant.com (2014)
© PF/Grinçant.com (2014)
quand vous arrivez a Marseille, Gare St Charles, si vous habitez trop pres, les taxis vous refoulent et vous le disent « ah non c est trop pres »… sans parler de ceux qui vous font faire un tour gratuit de la ville quand ils pensent prendre un touriste….. jusqu au moment ou j ai dit au bonhomme d arreter de prendre les paralleles de chaque rue … « je la connais assez ma vieille ville…. » et le taxi de repondre: » ah oui, tres bien monsieur… »
vive le vtc :-)
Vu comme cela, ça fait plutôt envie ;-)
Là, dans le cas photographié, le concept semble vraiment très abouti.
Je ne pratique pas les Taxis, mais je retiens quelques excès du système qui nourrissent leur lobby et justifie à mon sens leur mécontentement.
Je pense aux tarifs exorbitants des licences imposées. Un système qui me semble archaïque, et difficile à faire évoluer forcément…
Le problème, c’est que ces « licences » sont gratuites ! (TAXIS)
C’est eux qui ont créé ce « marché » en se les revendant !
Les prochains sur la liste sont certains de repartir avec une « plaque » à 240 000 euros qui ne leur aura pas coûté un rond ! (Pour Paris, moins cher ailleurs, mais jackpot quand même)
Beau business (une sorte de marché noir basé sur du réglementaire), avec une belle omerta !
Là, je ne comprends pas bien. Je me souviens d’avoir discuté à une réunion d’anciens avec un pote de promo dont le jeune fils avait dû laisser tomber son projet de chauffeur taxi à Paris. Le prix de la licence correspondait à une maison confortable !
J’avais retenu que c’était un « droit d’entrée » plutôt restrictif…
J’aurais été dans le cas de mpil, non seulement je n’aurais pas pris la touque, mais encore j’aurais fait quelques photos, et débriefé là où il faut.
Maintenant, je comprends aussi que quand on appelle un taxi c’est qu’on a pas trop le temps pour ça. Sans doute la raison pour laquelle je ne les pratique que rarement.
Eh non !
Je vais citer à nouveau l’article du Parisien trouvé ce matin pour confirmer mes dires :
Mais lisez entre ces lignes « gentilles », c’est plus vicieux que cela ;-)
Le « prix », c’est simplement une dérive presque mafieuse.
Pourquoi ne veulent-ils pas changer le système ? Vous avez la réponse !
Concernant ce genre d’expérience (taxi poubelle), assez typique de la région parisienne (mais en province, c’est le véhicule bas de gamme, type Dacia de base, qui prend de l’ampleur), c’est à vous dégoûter du taxi.
Mais ils ne font même pas le ménage entre eux…
Là, on a l’impression de rentrer dans le domicile du chauffeur (;-(
Quant à faire des photos… Vous avez envie de risquer de vous faire tabasser pour ça ? Dans ces situations, on a seulement besoin de se déplacer, et les VTC sont les bienvenus.
OK, c’est plus clair. Oui, dans le cas de mon pote c’était bien pour récupérer celle d’un partant, je comprends mieux la dérive mafieuse comme vous dites.
Je ne suis pas expert, mais je trouve qu’ils se tirent une balle dans le pied, non ? À ne pas vouloir évoluer.
Les VTC ont un boulevard devant eux si j’ose dire, à eux de ne pas faire n’importe quoi.
Dans mon coin, dans leurs files réservées, ou sur la route, on les repère avec leurs loupiotes vertes ou rouges, je n’ai jamais rencontré de touques. je vais être plus curieux, désormais.
Oui, ce « système » arrive effectivement à bout de course…
Celui qui, au bout de 17 ans d’attente (depuis ce temps, il doit bien avoir un autre boulot), « touche sa plaque », n’a qu’à la revendre immédiatement pour avoir le jackpot.
J’imagine aussi que, dans ce genre de situation, la file d’attente doit être bien curieuse à analyser…
Quant à s’endetter de 240 ou 300 mille euros pour ce genre de chose, ça n’a pas grand-chose de sensé, sauf à tremper dans une belle magouille.
Ils se tirent une balle dans le pied, mais ils se sont piégés, les montants en jeu devenant prohibitifs et irrationnels.
Il est certain que ceux qui ont payé leur plaque au prix fort n’ont pas grand-chose à perdre à jouer le blocage.
C’est pour cela que certains évoquent le fait de leur « offrir » une seconde plaque (ben voyons).
Oui, les VTC ont un boulevard, surtout s’ils évitent toutes ces dérives.
Et le client ne pourra qu’avoir un meilleur service.
PS : Ici, oui, je vois des Dacia Logan blanches habillées en « Taxi »… Tout est passé dans la plaque/licence normalement gratuite ?
Bonjour,
lors de mon dernier aller retour sur Paris, j’ai pris deux taxis.
Le premier était récent, en très bon état, propre, sans « personnalisations » et avec un chauffeur habillé impeccablement. Une voiture de maître !
A mon retour, taxi appelé par téléphone. arrive à l’heure mais avec 10 euros au compteur. Vielle Renault dans un état de délabrement avancé, siège défoncé, des breloques de tous les côtés, musique imposée. chauffeur dans le même état que son véhicule et préférant visiblement l’alcool éthylique au méthylique nécessaire à son épave roulante…
Connaissant les prix des trajets, la prochaine fois je prends un VTC.
Rien à foutre de leur guéguerre, le « prix » des plaques n’est qu’un problème interne et dessous de table parfaitement punissable.
Si les gouvernements successifs avaient fait le nécessaire en temps utile, il y aurait autant de taxis à Paris qu’à new-york et bien moins de bordel dans la ville.
Le soucis majeur de notre pays reste que l’on parle toujours du passé, aux states on parle du futur.
Marrant, votre deuxième expérience rejoint celle du billet près de quinze ans après ;-)
S’il s’agit d’une R18, le bougre a fait durer son engin !
Ce qu’il fallait, c’est que les « plaques » (ou « licences ») de taxis soient restituées en cas d’arrêt de l’activité (retraite, changement de métier, etc.) pour être redistribuées, toujours gratuitement.
De nouvelles plaques pouvaient continuer à être délivrées gratuitement pour augmenter le nombre de taxis et pour éviter de créer une pénurie artificielle qui ressemble presque au numerus clausus des professions médicales.
Les 17 000 taxis parisiens se sont ainsi créé artificiellement une valorisation de l’ordre de 425 millions d’euros avec la complicité de la préfecture.
Et ne parlons même pas des « sociétés » (astucieuses) de taxis type G7, Alpha Taxis ou Taxis Bleus.
On peut même dire que tout cela ressemble à un trafic parfaitement organisé, avec l’État et ses services décentralisés en complice/organisateur.
Idem avec les maires en province « Une licence pour la zone de Cannes-Mougins-Mouans-Sartoux et Grasse est actuellement vendue… 300 000 € ! » (Le Parisien)
La situation est complètement pourrie.
Les VTC sont un progrès, c’est une évidence.
Mouans Sartoux… Amusant !
C’était là que j’habitais avant la Corse.
Pas longtemps.
Juste 42 ans !!!
Les habitants vous ont fait un pot de départ ?
Et le même maire depuis près de 40 ans ! (Voilà un Vert qui s’accroche… Longévité de la vigne ou d’un olivier ?)
Cher PF, et autres lecteurs/intervenants
Je vais juste remercié PF pour ce « blog » qui fait grincer et que j’apprécie fortement !
ensuite je voudrais ajouter quelques petites choses :
1/ les plaques/licences (droit de stationnement en faite) sont distribuées par les villes, mais sont achetable (a prix d’or) qui souvent permet au vendeur de prendre une retraite plus que confortable, pour info une licences est cantonné a une zone (ville, agglo en général) d’où le record de la plaque « parisienne » qui permet de prendre le client depuis les grands aéroports !
2/ J’en arrive ensuite a la gueguerre VTC -Taxi, les Taxis ont le monopole sur les trajets d’assurance/ assistance (si c’est suite a un rapatriement sanitaire c’est un véhicule médicalisé ou VSL et c’est le seul concurrent direct) (vous tomber en panne ? un taxi vous emmènera sur le lieu désiré gratuitement si vous avez l’assurance), sur les courses avec parking (alias la file de taxi) depuis des zones touristique (gare, musées etc), ils ont des droits de passage (ligne de bus entre autre) et la majorité des taxis sont des Artisans , mais regroupé (type G7 les allo-taxi etc) qui leurs permet de descendre le prix des réparations et locations du véhicule très bas (oui 17.000 personnes ça chiffre vite) mais le VTC lui n’a rien de tout ça, un VTC appartient a une société (et ils ne sont pas 17000 a faire préssion) en général, n’a pas de lieux de stationnement, ni de droit de passage Et surtout les VTC ne sont pas conventionné comme des Ambulances (attention transition vers la 2eme guerre des taxi)
Car ces société d’ambulance ce font « voler » leurs patients/client/patientèle par des Taxi dit Taxi conventionné (donc capable de prendre un charge une personne qui irai en sejour hosptialier/ dialyse / sortie d’opération dite légère / centre psycho-médico – social pour enfant etc ) donc les taxi n’accepte pas qu’on « vole » leurs clientèles mais ne ce sont pas gêner pour prendre les patients des VSL (Véhicule Sanitaire Leger conduit par un auxiliaire ambulancier généralement) et ce faire grassement payé par la CPAM (qui certe paye un peu moins chère quand y’a pas fraude) mais que le client a un risque élevé en cas de pepin (je pense au dialysé qui sont extrêmement affaiblis après 4h de dialyse) , car la formation n’est nullement la même (PSC1 pour les taxi contre AFGSU 2 minimum pour un auxiliaire ambulancier) et le matériel a bord n’est pas le même chez les taxi (comparé a un VSL qui a une trousse de secours bien remplit : http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000020375407#LEGIARTI000020379216 )
Pour conclure les Taxi sont surement plus des loups que des petits agneaux qui ne pense qu’a leur ventre bien trop remplis ! Et ils ne s’arrêterons pas de suite au vue des marges et bénéfices qu’ils ce font ! Et les VTC ne peuvent que ce faire une place si les chauffeurs sont de réel « gentlement » comparés a certain taxi peu scrupuleux de leurs clients.
Merci pour votre commentaire et ses précisions ;-)
Ajoutons également que les taxis sont les seuls à pouvoir faire des maraudes et à pouvoir être hélés, en plus des stations sur l’espace public.
Vous avez raison d’évoquer ici les VSL… Ce sujet mériterait un billet à lui seul !
Cordialement.
et bien j’ai bien envie de le lire tien, quand on vois combien paye la CPAM les entreprises d’ambulances mais que les équipages ne sont même pas payé a 100% !
Dans la journée vous bossé 10h pour 9h payé (soit 35h pour 39h travaillé en gros) mais la nuit ET le dimanche (seul les ambulance travaillent a ces moments là) vous être payé que 75% de votre taux horaire (bossé 12h pour en être payé 9h)
certain patron ne sont pas trop salaud et payent bien (en moyenne 1500€ net pour un VSL et plus pour un équipage d’ambulance) mais certains en abuse car la nuit c’est une majoration de 75% du prix (oui oui aller voir sur ameli.fr tarif ambulance) et le dimanche (entre 8 et 20h) c’est 50% du prix.
Ho et je tiens a précisé, car beaucoup pense que un VSL payé 1600 net c’est dégueulasse pour le smicard, cette personne peut faire en moyenne18 trajets (environ 250km/jours) dans des ciruclation dense, commence le matin a 5h, et peux finir aprés 19h, n’a jamais le temps de manger le midi (ou ce goinfre), doit conduire sur tout type de route/ n’importe quel temps, a à peine le temps de pisser (enfin faut courir vite au WC ^^ ), doit accompagné des personnes (personnes qui marche mal, ou appuie faiblard) jusqu’à leurs lieu de visite (salle d’attente de kiné ce genre de connerie quoi) travail en général 5 jours (soit 50h) au lieux de 4 jours (manque d’employé, forte demande, remplacement etc) ET peux même parfois faire plus de 1600km ! (Lille-Marseille A/R) pour un rapatriement en 1 jours !
Quand au équipage d’ambulance ils ont les charge lourdes, les risque sur la route (véhicule plus lourd), doit s’occuper des risques du patients, maîtriser du matériel d’assistance, travail de nuit, le dimanche et jour férié (et l’accords de l’employé, le patron il vous le colle bien profond).
les deux n’ont pas de passe droit sans gyrophare, faut des sous pour payé les excès de vitesse de 2km/h (même si on sait ou le poulet picore), et même avec gyrophare l’ambulance est limité dans ça vitesse ! l’ambulance devra prouvé qu’elle était en intervention (sinon double amende pour utilisation abusive du gyrophare ! ) et n’a pas dépasser le « droit a l’excés de vitesse » (pas plus de 20 a 30Km/h selon le type d’intervention )
par contre blamé les patrons qui abuse des lois sur les « employé » pour les payer moins, ça je vous suit a 200% !
bref j’ai hâte de lire ce billet !
Merci pour cet éclairage.
Je pensais encore que la qualification requise pour faire du VSL évitait de faire n’importe quoi, votre exemple post dialyse est percutant.
La réalité démontre toujours que c’est tellement facile de se goinfrer sur les allocations CPAM, CAF, etc.
Les contrôles ? Là aussi, faut pas rêver…
Entre le droit du travail, la législation du transport de personnes, sanitaire ou pas, le code la route, etc. Il faut vraiment regarder ailleurs pour ne pas voir !
Pas grave, le robinet de la CPAM, ou de la CAF est ouvert, faut pas gâcher.
Je ne pense pas être un ayatolah, mais quand chacun pique dans la caisse sans scrupules, et sans mesure, difficile de définir une société pérenne.
Déjà, ce nouveau commentaire de votre part apporte encore des éléments bienvenus, tout aussi utiles qu’un billet à ma façon.
Il y a tellement à dire sur les abus autour du médical que je ne sais même plus par quel bout prendre les choses.
Vous avez ce tag pour lire ce qui a déjà été écrit ici sur le sujet : Médecine, et accessoirement Santé.
Les VSL/Taxis ne sont qu’une infime partie des problèmes/abus dont il faudrait parler alors que c’est l’omerta généralisée.
Je rejoins totalement Universel dans sa phrase « Je ne pense pas être un ayatolah, mais quand chacun pique dans la caisse sans scrupules, et sans mesure, difficile de définir une société pérenne. ».
Et je remercie des gens comme vous, Kachou, d’avoir le courage de témoigner sur la base, visiblement, d’un vécu.
C’est devenu si rare du fait d’un terrorisme devenu permanent de la part des employeurs et du « système ».
C’est du reste ce que j’avais voulu dénoncer, plus généralement, mais de manière peut-être un peu trop elliptique, dans cet ancien billet :
Oh, si vous saviez ! Ou le piège des secrets
@ Universel
Il y’a peu encore, les auxiliaire ambulancier n’étaient pas du tout formé (juste le PSC1 de tête) aujourd’hui ils ont 2 semaines de formation (70h) qui décroche AFSU2 (un PSC1 ++ en gros), apprends a géré le véhicule sur les risque sanitaires surtout (utilisation d’une machine qui détruit les microbes toussa toussa), l’utilisation des appareil divers (certain vsl ont des defibrilateurs) et a remplir les documents divers (un VSL a 3 documents CPAM/employeur à disposition dans son véhicule) donc en général un auxiliaire ambulancier sais (et doit savoir) géré rapidement une situation sans la rendre plus compliquer … une personne post dyalise qui lâche subitement (perte de connaissance par exemple) l’auxiliaire est capable de géré la situation en toute sécurité pour tous … un taxi je ne pense pas …
Ensuite pour les contrôle ça deviens très compliquer pour des raisons simple
1/ un contrôle par l’URSSAF ou autre controleur dans la société, les véhicules ne sont pas tous présent(route, réparation), les employés ne sont pas tous présent (route, congé etc) seul les documents sont consultable (savoir si tel ou tel employé a son diplome de secouriste, son permis etc)
2/ La police, ainsi que la Gendarmerie surveillent (et plutot bien) l’etat des véhicules (et ils ne sont pas plus intransigeant qu’avec un conducteur lambda) mais ne sont pas tous formé pour contrôlé l’état des trousses de soins par exemple, et il est impossible de dire depuis combien de temps un chauffeur d’ambulance/VSL roule, aucun disque present.
rien que ces 2 points vous montre que les contrôles sont peu efficace, le seul qui est en capacité de faire ces contrôle sont le conducteur lui même, et si le conducteur ne remonte pas ces problème a son patron, alors rien n’est fait mais personne ne le vois, sauf si y’a un accident … mais il est trop tard a ce moment là
Ha petite précision, les ambulancier et auxiliaire sont sous la tutelle du ministère de la Santé et relève de la convention collective des transports routiers, catégorie « ouvrier », je vous laisse imaginez le bordel pour le contrôle de l’urssaf et autres.
Enfin j’arrive a l’histoire du robinet, vous avez raison et tord a la fois … raison car tous ne profitent pas pareil de ce robinet ,certain patron s’en foutent plein les poche pendant que les employé bosse 12h pour être payé 9h tandis que d’autre partagent plus équitablement leurs gains (ces entreprises sont prisent d’assaut par les ambulanciers … un peu comme rentré cadre superieur dans la plus grosse boite du monde/CaC 40 ^^ ) mais vous avez tord, car ce systeme n’est pas géré par les société d’ambulance, ni par le SAMU mais seulement par la CPAM c’est elle qui fixe les prix … et l’Etat en profitent car il taxe tout, donc y’a une TVA a retenir dessus … je dirai que c’est l’Etat qui en abusent le plus. (la TVA etait a 5.5 l’an dernier, 7% cette année, et aurai du passer a 10% en 2014 mais rejeter après plusieurs mois de mobilisation)
quand a votre dernière phrase elle est totalement vrai, et c’est bien pour ça que je compte monter une société d’ambulance ou chacun touche la même part des bénéfices… et si d’autres société le pratiqué, le monde serai moins départagé, inégal et chacun pourrais vivre décemment sans ce demander si la fin du mois sera pâte ou riz
@ PF/Grincant
j’ai lu quasiment tout vos articles sur les 3 dernières semaines (et une partie des commentaire quand je n’étais pas sur Ebook) vous m’en avez appris sur les pharmacie par exemple (cyclamed hahaha je me ferai avoir ! ) mais l’abus ne vient pas des ambulances, mais de la CPAM, des medecins, des patients et de l’Etat par ces taxes … car les ambulanciers ne prennent pas les patients sans un avis médical, seul le médecin accorde un bon de transport … si on prend quelqu’un qui n’a pas de bon de transport on le facture (et ça pique, une fois de plus vous référez au tarif sur ameli.fr)
Il faut que tous comprennent, que c’est la CPAM qui dit oui ou non au transport … car même si un médecin préscrit un transport pour une problème médical, la CPAM peux dire que ce patient doit aller a tel endroits, et pas ailleurs (souvent une région) je vous invite donc a lire ceci : Site Ameli.fr – Frais de transport (pour les transporteurs)
l’abus que j’ai relevé et qui m’agace ce sont des gens qui pourraient marché les 500 mètres qui les séparent de leurs médecins/kiné mais qui préfèrent prendre une série de transport (délivré par 20 trajets par un médecin)
le seul abus que peut faire une société d’ambulance (et elle est connu du publique car dernièrement une de ces fraudes a fait la une des journaux) c’est de facturé un trajet qui n’a pas était fait, ou de faire payer 100% le trajet de 2 personnes (normalement il y’a un prorata de 20% environs) et la seul façon de voir cette fraude c’est de recouper la paperasse …
donc l’omerta ne viens pas des ambulanciers, mais bel et bien de la fraude a l’assurance des patients … et pour avoir toutes les informations sur le monde des ambulancier il faut vraiment chercher qui y gagne le plus …
quand a mes témoignages, si je le fais c’est bien parce que je n’ai rien a y perdre, malgré les clauses de confidentialité ici je suis sous couvert, mon adresse mail (valide) ne me sert pas pour le professionnel, le pseudo que j’utilise est mon pseudo internet, donc je peux témoigné sans crainte ;)
Je pense avoir répondu a vos attentes … et encore écris un pavé
Mais des pavés comme ceux-là sont plutôt bienvenus ;-)
Vous citez le principal abus des VSL : trajets fictifs, ou plusieurs trajets en un seul…
L’omerta dont je parle se situe à tous les niveaux, l’ultime étant la « Sécu » qui laisse faire, voire encourage ces dérives.
J’en parlais justement avec mon médecin ce matin qui ne pensait pas abuser des prescriptions de VSL…
D’un autre côté, il m’a aussi dit que quand il se déplaçait en maison de retraite pour plusieurs patients, il ne comptait qu’un seul déplacement, ce qui n’était pas le cas de certains de ses collègues…
Les kinés, aussi, facturent de nombreux actes qu’ils ne réalisent pas…
Certains praticiens ont un quasi libre accès à la carte Vitale des patients, cherchez l’erreur…
Ce système est perverti par ce qui faisait son charme…
On se sert sans compter au prétexte que c’est « pris en charge »…
Enfin, pour ce qui concerne ce domaine, les dérives sont particulièrement inacceptables, puisque c’est un chantage sur la santé et un pur abus de confiance d’un patient souvent en situation de faiblesse.
Pourtant, les CPAM ont vraiment tous les moyens de détecter les anomalies/abus.
Merci pour vos (saines) lectures ;-)
juste à côté de mon bureau il y avait une dame ayant besoin de soins médicaux tous les matins à l’hôpital.
Tous les matins une ambulance venait la chercher et la ramener un peu plus tard.
Tous les après-midi madame repartait avec monsieur faire des courses.
Monsieur ne pouvait pas conduire mme à l’hôpital le matin ???
Et je suis sur qu’il y en a des milliers comme ça.
Là, je risque d’allumer un autre incendie ;-)
Si des taxis font le boulot des VSL…
Pourquoi des VSL ne feraient-ils pas aussi les taxis ?
Et si les VTC concurrencent les taxis…
Pourquoi les VTC ne feraient-ils pas les VSL ?
Beaucoup de sociétés font à la fois Taxis & Ambulances (dont VSL), voire aussi Pompes funèbres + Transport de colis (vu les quatre)…
Je vois bien une activité de plus sur l’enseigne ! (VTC)
;-P
PS : Votre exemple (déjà vu ça aussi), c’est un peu comme ceux qui gambadent en descendant de leur voiture avec le macaron « handicapé » et qui occupent la place ad hoc. Mais là ça revient moins cher pour la société, c’est seulement abusif.
Encore merci Kachou d’avoir pris le temps de taper tout ça, et le courage de témoigner.
C’est rassurant de voir votre réaction au sein même d’un système.
Bien entendu, quand je parle du robinet ouvert, je pense aux abus de la CPAM qui tient peu compte de ses comptes publics, et de ceux qui se gavent, pas les personnels sur le terrain.
C’est tellement plus facile d’exploiter une manne, et de ne pas répartir le gain sur les vrais opérationnels. On applique les bonnes règles d’exploitation au sens propre du terme.
J’imagine qu’une entreprise de transport de fret, ou de personnes qui doit optimiser ses propres tarifs avec ses frais de fonctionnement fournit plus d’effort. Je parle sur notre territoire, je n’entre pas dans le plan chauffeurs roumains.
Que l’état reprenne d’une main ce qu’il donne de l’autre c’est de pire en pire. J’ai une pension de retraite majorée de 10% pour avoir élevé 3 gamins. Cette majoration a toujours été non imposable. Là, je reçois mon document de somme à déclarer, avec 10% de plus, soit 1,2 mois de plus qui me propulse dans la tranche au-dessus, résultat 70% d’augmentation de l’imposition. C’est le trésor public qui me sert, et reprend sa part.
Je pense à une erreur, je vais sur le site officiel pour rapidement comprendre ma douleur, tout est imposable sans transition, c’est nouveau, ça vient de sortir, sans tambour, ni trompettes.
Pour mes comptes, le principe est simple, je vois ce que ça peut donner pour un chef de petite entreprise avec la valse des taux, et autres normes.
Quant aux contrôles, comme dans toutes activités spécifiques, le premier à mettre en oeuvre c’est en interne, celui qui gère le personnel, et établit la planification. C’est à lui de suivre les qualifications, les dates, les instructions complémentaires, les révisions, etc.
Je sais, j’ai trop vécu chez les bisounours ;-)
Si vous arrivez à réaliser votre projet, je vous souhaite de passer à travers toutes les entraves administratives pour mettre en oeuvre une activité saine, et exploiter honnêtement le système.
Bon courage !
Voilà un pavé que notre impressionnante cour des comptes a dû survoler un peu vite peut-être…
Rigolez pas ! Parfois nous faisons aussi livreur de colis, mais là le patron gueule ! Un soir on récupère un patient qui a fait un arrêt cardiaque quelques heures plus tôt, il est transféré dans un autre hôpital (plutot dans un autre services délocalisé du CHU), donc on prend tout le matos qui est accroché (tout sans exception, j’ai même embarqué le tensiomètre) mais ce matériel là il faut le rendre, et les services ne communique pas toujours entre eux, donc on s’en charge … et ça n’étonne plus personne aux accueils de ce ramené avec des appareils qui valent quelques €uro ! mais le pire c’est les Draps, on embarque les draps (plus simple pour transféré le patient du lit de l’hopital sur le brancard) donc faut aussi les ramener …
Ho et j’y pense, j’en parlais ce matin avec ma mére, les taxi gueule si on prend leurs places devant les hopitaux, mais eux ne ce gêne pas pour prendre celle des ambulances … j’adore la logique des taxis !
@ Universel je ne peux que être d’accord avec vous le systeme aime a priori ce manger lui même …
A noter aussi, les aberrations des prescriptions de VSL, deux cas véridiques :
Un homme,accident du travail, un doigt de la main gauche cassé, je me souviens qu’il avait un bout de métal (placé par le chirurgien pour consolider la fracture) qui dépassait de sa phalange. Mais lui, même pas mal ! Il prenait sa voiture et se baladait pendant son arrêt maladie, mais il avait droit au VSL pour aller passer ses visites à l’hosto.
Quelque temps plus tard, sa femme, gros problème au dos, douleur +++, du mal à marcher et conduire n’en parlons même pas, prescription de séances de kiné et là pas de VSL !!
Allez comprendre !
Peut-être que la patiente n’avait pas demandé.
Le médecin a peut-être pensé que son compagnon assurerait le transport.
Et il y a des gens qui se débrouilleront (presque) toujours dans ce genre de situation, sans recourir à ces moyens. La Sécu devrait leur en être reconnaissante.
Dans le cas du billet, beaucoup n’auraient pas hésité à appeler les pompiers…
Le 1er cas c’est simple, il est en accident du travail, donc la CPAM prendra en charge (qui elle même demandera des comptes a la dite société via l’urssaf etc ) donc le medecin cherche pas midi a quatorze heures …
Si ça femme n’a pas eu de prescription pour un kiné je trouve ça étonnant (c’est le 2eme gain de pain en VSL après les dyalisé) car en général c’est prescrit avec, donc je dirai plutôt qu’elle a refusé car elle avait un autre moyen de locomotion, son médecin est un bon médecin !
@ PF/Grinçant /!\ faire déplacé le SAMU ou les pompiers peut désormais être facturé (il y’a eu trop d’abus, et les hopitaux on vue qu’ils pouvaient arrondir les fins de mois ! ) donc quand vous taper le 15 ou le 18 assuré vous que c’est pour la bonne cause ;)
Blessure à la main (possiblement profonde), comme c’est le cas dans le billet, ça relève tout à fait des pompiers…
D’ailleurs, ça a bien fini à l’hôpital, au milieu d’autres « urgences » (ah la bobologie !).
Et n’importe qui aurait pu appeler les secours pour le « blessé ».
Grinçant, je vous souhaite de tels témoignages, pour tous les sujets de billet !
Votre blog attire les colibris ;-)
C’est bien pour cela que le terme « contribution » est parfois plus adapté que « commentaire » ;-)
Vous noterez que, dans la légende, le colibri accomplit sa tâche en silence. Il ne s’explique que parce qu’on l’interpelle… Ce qui est tout le contraire du mode de fonctionnement de ceux qui nous pourrissent la vie.
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