Entrée dans ce centre Feu Vert, direction l’Accueil atelier.
Une jeune femme est en discussion.
Le mec lui fait de grands sourires et lui demande sa carte grise.
– Je ne l’ai pas, elle est dans la voiture, je vais la chercher.
Cinq minutes passent, le gars me dit « Veuillez patienter, Monsieur »…
Encore cinq minutes, puis le voilà qui s’en va sur le parking.
Probablement à la recherche de la demoiselle.
Même pas l’idée de me faire faire passer le temps qu’elle revienne.
Pas un collègue pour prendre le relais.
Je me barre.
Feu Vert vient de perdre 200 euros.
Direction le Norauto situé à 300 mètres.
Un jeune homme souriant m’accueille.
– C’est pour un train avant de pneus Michelin, vous les avez en stock ?
– Oui Monsieur, j’en ai même dix.
Le prix ? Le même que sur Internet.
Et c’est 10 euros moins cher que chez Feu Vert, c’est toujours ça de pris.
– On peut le faire tout de suite ?
Oui, ça roule (c’est le cas de le dire), on y va.
Puis le grain de sable…
– Revenez dans une heure trente…
– Une heure trente pour deux pneus, c’est ce que vous appelez tout de suite ?
– Oui, et même si vous prenez rendez-vous, on vous la gardera pareil, c’est comme ça.
Bon, finalement, j’y suis, j’y reste, et il va falloir attendre.
Heureusement, la bagnole n’a poireauté que 15 minutes dans l’atelier.
Puis un gars plutôt efficace s’en est occupé.
50 minutes plus tard, passage à la caisse.
Norauto vient de gagner 190 euros.
Et j’ai même accepté la carte de fidélité.
Envie d’une théière.
Direction ce grand centre commercial Leclerc que je boycotte pourtant.
Au stand Arts de la table, des théières en inox.
Je les regarde d’un air dubitatif.
Puis le prix finit par l’emporter…
3,90 euros, et il y a un couvercle à bascule pour se coincer les doigts.
De retour au domicile, envie pressante de l’essayer.
Ah oui, mais c’est qu’elle a une étiquette sur le fondement !
On ne sait trop si elle est exportée ou importée de France.
Mais ce qui est sûr, c’est que c’est bien collé !
Impossible de l’enlever normalement.
Donc cul de la théière dans l’eau chaude, avec plein de liquide vaisselle.
Le papier part, mais la colle reste.
Recours à l’acétone pour en venir à bout.
Rinçage, histoire d’enlever l’éventuel bisphénol.
Puis eau chaude, plus deux sachets de thé.
Au bout de quelques minutes d’infusion, une flaque colorée sous l’ustensile.
Le bec verseur ne semble pas soudé, mais collé.
Et ça fuit par là !
Décision est prise de ramener cette engeance au magasin.
Trajet et perte de temps à prévoir pour récupérer 3,90 €.
Mais c’est pour moi une histoire de principe.
Arrivée nocturne sur le parking aérien.
Marche, puis tapis roulant, puis marche.
L’accueil est tout au loin, à l’autre bout de la galerie marchande.
Théière sur le comptoir, bec verseur vers l’hôtesse.
Je lui montre l’engin et lui dis que ça fuit.
Elle me regarde d’un air débile.
Ça ne change rien, je demande le remboursement.
L’air consternée, elle scanne le ticket de caisse.
Puis se précipite sur le cul de la théière en inox pour scanner l’étiquette.
Elle me regarde d’un air perdu, douchette à la main.
– Elle est où l’étiquette ?
– Partie, Madame, et avec de l’acétone.
– Vous ne l’avez pas avec vous ?
– Ben non, vu son état…
– Ah, mais je ne peux rien faire, dans ce cas il faut aller au SAV !
– Au SAV pour une théière à 3,90 €, ils vont lui faire quoi ?
– Ben je sais pas, mais ils pourront vous rembourser là-bas, ça passera en SAV.
– Bon, allons pour le SAV, c’est où ?
– À l’autre bout, vous ressortez, puis c’est à droite, au loin.
Direction l’autre sens, comme un forcené, passant devant le vigile l’ustensile à la main.
Une fois dehors, effectivement, au loin, « SAV Leclerc ».
Le centre ferme à 20 h 30, mais là, c’est 20 h, plus que dix minutes.
Ce coup-ci, c’est un mec l’air baba cool.
Il regarde ma théière d’un air torve.
– Vous en voulez une autre ?
– Ah non, je veux être remboursé !
– On va vous rembourser sur votre carte bleue…
– J’ai réglé en espèces !
– Ben on pourra pas, on ne peut faire qu’un avoir ici…
Il me fait poireauter, puisque son ordinateur est en erreur.
Puis il se relève et prend sa douchette, et s’exclame :
– C’est quoi ça ? Ça me dit que ce ticket fait déjà l’objet d’une opération en caisse 50 ?
Je lui réponds : « Ça ne serait pas l’accueil par hasard ? »
Sa collègue, aussi avenante qu’une théière en inox défectueuse, lui dit d’attendre.
Puis elle daigne se lever pour refaire la manip, et ça passe vu qu’elle est en mode « superviseur ».
Voilà enfin l’avoir de 3,90 € !
Il m’explique que je dois acheter au moins pour ce montant, car on ne me remboursera pas la différence.
Et qu’en plus il n’est valable qu’un mois.
Direction l’autre sens pour dépenser ce foutu avoir sans devoir revenir dans cet enfer.
Un pain de seigle à 1,25 €.
Puis direction le rayon traiteur pour une tranche de pâté de confit de canard aux châtaignes.
Les deux nanas rangent, et l’on voit bien que ça les dérange.
Zut, trop petite la tranche, ça ne fait que 1,97 € !
Zou sur une petite barquette de piémontaise industrielle.
4,48 € moins 3,90 €, ça fera 0,58 € à allonger pour en finir.
Quasiment toutes les caisses sont fermées.
Et pour les rares ouvertes, c’est la queue.
Enclos des automates avec la surveillante…
Je passe le pain, puis le pose.
Elle se lève et me dit « Monsieur, vous n’avez pas passé le bon code-barres ! »
Sur le sachet, il y en a un, et un autre sur l’étiquette avec le prix.
Le laser a choisi le mauvais, mais elle m’accuse presque de fraude !
J’en profite pour lui poser une mortelle question…
– Votre automate, il prend les avoirs au moins, parce que j’en ai un ?
– Ah non, Monsieur, ça ne prend ni les avoirs ni les tickets restaurants, c’est marqué ici.
Elle me montre du doigt une étiquette d’avertissement.
– Vous devez aller à une caisse normale !
Direction la caisse adjacente encore ouverte.
Deux crans devant, une femme avec un caddie plein.
Et dans un récipient, au moins une cinquantaine de couverts, avec sur chacun un code-barres.
Je rigole en pensant à l’acétone.
Puis je fais la gueule, me voyant là jusqu’à la fermeture.
Les caissières restantes ne sont en effet pas véloces.
Devant un tel gâchis d’existence, retour vers l’automate abandonné.
Passage des articles d’un air rageur.
Puis présentation d’un billet de 5 euros goulûment avalé.
Rendu de monnaie.
52 centimes dans la main.
Des aliments achetés sans envie.
Et le bon d’achat dans la poche…
Le système a gagné, il faudra revenir !
Quelle dure journée dans cette société de consommation !
Au fait, et si je me faisais un thé ?
Montage photo : Pneu & Théière © PF/Grinçant.com (2014)
© PF/Grinçant.com (2014)
Billets en rapport :
Mais vous n’avez rien compris au commerce, Grinçant!
Retour sur le premier paragraphe, avec ce charmant vendeur qui va aider une cliente dans la détresse, je peux vous apporter une explication: notre Clio vintage (1994!) se retrouve avec un pneu crevé. Ma tendre et chère l’emmène chez Norauto en signalant que la voiture doit passer son contrôle technique, et que s’il y a disparité avec le pneu d’en face, autant changer les deux! Bien sûr, il y a disparité puisqu’ils n’ont pas le bon type de pneu.( à ce niveau, je considère cela presque de bonne guerre, quoique…).
Par contre, à la reprise du véhicule, « on » nous signale qu’il y a un jeu dangereux dans la direction et qu’il faut impérativement le corriger, il ne nous en coûtera que 500€. Or la voiture était due pour une révision générale chez un petit garagiste à l’ancienne dont l’atelier correspond à, et sent comme, un atelier et ne ressemble en rien à un bloc opératoire. Si intervention importante autant lui laisser le bénéfice du « service », d’autant plus que lui aussi présente le véhicule au CT. Il ne constatera aucune anomalie directionnelle (usure normale et sans effet, dira t il)
Bilan coût d’une révision classique et CT sans remarque….
Evitons donc ces grandes chaînes à la mode et valorisons nos artisans- qui représentent un personnel plus important que le CAC40- avec lesquels le contact personnel existe toujours et qui savent prendre en compte toute remarque pertinente.
Si si, j’ai compris ;-)
Cela dit, ça s’est passé de Feu Vert vers Norauto, mais ça aurait parfaitement pu être l’inverse.
De plus, j’avais tous les prix sur un papier pour ne pas me faire allumer (ils facturent souvent plus cher que sur le Net).
Et ne parlons même pas de la surveillance que j’opère… Une fois, chez Norauto justement, ma voiture est restée deux heures capot levé, appareil de contrôle/recharge de la clim branché, sans que personne ne s’en occupe (l’appareil fait presque tout, mais il ne met pas aussi longtemps).
Ils ont le génie pour vous faire perdre votre temps alors qu’ils facturent à prix d’or le leur, et ne parlons même pas des « forfaits » qui sont de vraies arnaques.
Concernant les « petits » garagistes, mes deux dernières expériences ont été très mauvaises.
Ils adhèrent de plus en plus à des réseaux/groupements : est-ce que ça leur ferait prendre de mauvaises habitudes ?
Le dernier (un agent de marque dans une petite commune) a refusé de me faire un devis (qui engage) prétextant une panne d’imprimante, me sortant de tête des forfaits que je devais noter sur un bout de papier.
Un garage voisin m’a aussi chiffré une opération qui ne se fait pas sur mon véhicule…
Bref, c’est sûr qu’avec un beau brun ;-) comme moi, ça passe certainement moins bien qu’avec une jolie blonde (je vais me faire incendier), mais ils tentent.
Bien sûr! Tout le monde connaît l’histoire de ce garagiste qui se plaint à St Pierre d’ avoir à comparaître devant lui à à peine 37 ans. Ce à quoi le bon saint répond qu’au paradis on se base sur les temps facturés et que 103 ans n’est pas un mauvais age pour mourir…
La profession de garagiste est de celle qui est sujette aux plus belles arnaques. Il a été estimé qu’une voiture, à construire soi même, achetée en pièces détachées chez les agences tournerait à 10 fois le prix du modèle offert. Ce serait le système économique qui veut ça…. Ouaaais!
Mais il n’empêche que des garagistes honnêtes existent et que lorsque vous en trouvez un, soignez le soignez le!
Un peu la même chose qu’on devrait faire avec nos députés, mais là, la proportion……….
Incidemment merci pour votre blog qui me permet de relativiser MA paranoïa….
Une certaine dose de paranoïa, maîtrisée, est devenue absolument nécessaire dans notre société.
Et l’on constate que la réalité dépasse souvent le pire des scénarios.
Si l’on m’avait dit qu’acheter une théière à 3,90 € m’emmènerait aussi loin, je serais resté avec les sachets dans les tasses.
Mais qu’y a-t-il dans les sachets ? ;-)
Ceci dit, il y a quand même une justice. En effet, même si j’apprécie le travail réalisé ici, une théière à 3,90€ ne peut être
1 – qu’une daube de première;
2 – que fabriquée par un pauvre gus (gamin) exploité à l’autre bout du monde.
Par conséquent, pour les théières comme pour le reste, acceptons de payer le juste prix, ça évite bien des emm…
Cordialement
N’oubliez pas qu’elle est aussi en vente sur le Net à 15,98 €, ce qui change tout au niveau de la perception !
Dans ces conditions, je pense l’avoir payée le « juste prix », mais c’est encore trop cher.
Le prix n’est même plus un critère de choix ou de garantie.
Idem pour les codes-barres… Il y avait bien un 3 (France) en début de code sur l’étiquette indécollable…
PS : Vous noterez que j’ai mis un point d’honneur à acheter des pneus Michelin.
@ Guitou :
Pas d’inquiétude, nous sommes nombreux par ici à chercher à relativiser notre Paranoïa…
Mais tout bien réfléchi je ne suis pas sur que ce soit la bonne adresse ou la bonne solution ! ;-)
Bon. Les pneus. Les peneux comme on dis par ici. J’achète les miens sur le net. Je les fais poser par le camion du site internet qui vient à domicile. Si, si !
Les garagistes… aucun commentaire à faire sinon qu’il faut trouver le bon et le garder. Comme les dépanneurs. Je connais bien la profession, 30 ans dépanneur !…
Peut-être pour ça que les garagistes ça se passe bien : difficile de me raconter des fadaises, je m’y connais !
Pour la théière c’est un autre soucis. Welcome in the real world dear PF…
à 3,90€ faut pas attendre un miracle !
Et puis si la chose en question est celle de la photo, je ne sais pas si elle mérite le nom de Théière.
Une Théière, c’est en fonte, assez plate un peu comme une soucoupe d’origine extra-terrestre indéterminée.
Et le thé doit être lui par contre d’une origine reconnue !
Kumsi thé ou Mariage frères au minimum. Pas du supermarché du coin tout juste bon à tremper sa tartine le matin.
Et frémissante, l’eau s’il vous plaît ! pas bouillante !
Pour le passage en caisse automatique, déçu je suis !
J’aurais préféré un peu de patience et de résistance de votre part comme pour les stations service…
Mais je ne dirais rien en échange des bons moments passés ici même.
Dans ma réponse à Jolie (voir ci-dessous), je viens de trouver la même à 15,98 €… À ce prix, la « chose » devient une « théière » de luxe.
La photo est soignée, mais l’objet l’est moins. Photoshop n’est pas utilisé que pour les mannequins.
Pour l’eau frémissante, c’est la bouche vapeur de la machine à expresso qui s’en charge…
Je l’ai signalé ailleurs, les caissières sont tellement déplaisantes et les files tellement longues que je passe souvent aux automates.
Je pense que c’est fait exprès.
Tenez, ce matin, je passe à une vraie caisse (magasin désert)…
La caissière fait la gueule, comme d’habitude, et ne répond même pas à mon bonjour.
Je cherche la monnaie tout en n’y voyant presque rien dans mon portefeuille.
Et je lui fais une remarque « On vous a coupé la lumière ? ».
Remarquant au passage que la rampe de néons au-dessus de la ligne de caisses était éteinte.
D’un ton constipé, elle me répond « C’est nous, les caissières, qui avons exigé que les lumières soient éteintes. Il y a trop de lumière ici. »
Donc, pour payer, ce magasin (Géant Casino) emmerde, et ses caissières, et les clients !
L’enclos à automates est au moins correctement éclairé.
(Et il est réservé à ceux qui ont peu d’articles, ce qui est plutôt très bien.)
Hum, pour les lumières au supermarché, il y a des personnes à qui les néons font mal aux yeux (mon prof de physique de terminale nous expliquait que c’était parce qu’il manquait des longueurs d’onde). Donc cette demande reste compréhensible.
Sinon, j’ai bien aimé cet article. Y a pire que moi question principe.
Il faut faire plus léger quelques fois, mais il y a du fond ;-)
Le magasin pourrait mettre un éclairage plus naturel (température couleur), pour les caissières comme pour les clients. Mais bon, c’est visiblement au-dessus de leurs forces.
Je constate que le déplaisir doit être de plus en plus partout, même dans les actes d’achat.
Tout ça pour une théière qui ne vaut pas plus que 5 centimes, estampillée et fabriquée à bout d’autres théières qui avaient rendu l’âme. Pour eux, rien de perdu. Pour le consommateur hélas, c’est une toute autre histoire. Mais n’allez pas croire que les théières plus chères valent tellement mieux, car ils s’approvisionnent sûrement au même endroit, à quelques centimes près pour une colle plus forte et quelques dessins en plus . C’est la marge qui est différente.
C’est bien la raison de cet achat à 3,90 €.
Le modèle en illustration est très exactement celui objet du billet.
Je viens de le trouver sur Amazon à… 15,98 € !!!
La marge est stupéfiante, et Leclerc ne vend pas à perte.
Estimez-vous donc heureux, vous venez d’économiser 12 Euros.
D’ailleurs le véritable investissement de cette théière, c’est la colle. Non pas celle qui retient le bec verseur (ça ne servirait à rien, car il faut maintenir l’économie de vente des théières) , mais celle qui retient l’étiquette du prix. A elle seule, elle vaut plus chère que l’objet tout entier. Et ce n’est certainement pas la seule théière à défaut. Tout dépend de l’acharnement du client qui risque de découvrir la supercherie. Vous la retrouverez certainement sur l’étalage de certaines boutiques, à tout autre tarif, bien sûr.
D’ailleurs, même les grands couturiers s’y mettent, et on ne sait plus quels habits furent fabriqués dans quel pays, même lorsqu’ils sont vendus dans des magasins de luxe. En parlant de bénéfice des marges, c’est une toute autre différence.
Il y a de cela quelques années, mon déjà vieux Kangoo a failli être recalé au contrôle technique. Attaches du pot d’échappement défectueuses. Ils risquait de se décrocher à tout moment, disaient-ils. C’est néanmoins resté comme ça. Et deux ans plus tard, aucune observation sur le même Kangoo qui avait pourtant lui aussi deux ans de plus… Plusieurs contrôles techniques après (mon Kangoo à 16 ans !), toujours aucun nouveau signalement malgré l’absence de réparation si tant est qu’il en fallait une. Pas trop confiance dans le contrôle technique depuis…
Toujours sur le registre de la mécanique auto et des ateliers et autres garages du même nom. Un collègue me racontait récemment l’anecdote suivante. Il va chez (Norauto, Feu Vert ou autre ? je ne sais plus) pour une petite intervention quelconque. Et là, on lui parle de ses amortisseurs. Besoin de les changer, c’est dangereux quand ils ne sont plus en bon état. Soit ! Changez alors… Au terme de l’intervention : facture (juste mais salée bien entendu). Et là, l’ami de dire : ah ben non ! Les amortisseurs que vous venez de changer étaient sous garantie, la vôtre. Vous me les avez changés il y a moins de six mois. Je vous retrouve la facture faisant office de bon de garantie. Pâleur du mécanicien : ah mais, pourquoi vous ne l’avez pas dit avant ? Et mon ami : et ça aurait changé quoi ?
Bien vu pour les amortisseurs !
Qu’il est bon de leur retourner l’ascenseur quand c’est possible ;-)
L’incompétence peut aussi aller très loin…
Voilà un paquet d’années, sur une Renault 25-GTX (elle parlait la bougresse), un centre auto m’avait changé mes bougies (soi-disant mortes, mais elles fonctionnaient)…
Résultat : le moteur s’arrêtait au moindre débrayage… Génial sur les ronds-points (plus de direction assistée, plus de freinage) !
Ils m’avaient installé des bougies inadaptées, et le leur faire reconnaître n’a pas été simple.
Sur une Renault 5, après une intervention ayant nécessité une vidange du carter d’huile, on me rendit le véhicule sans avoir remis de l’huile ! Evidemment (et heureusement) alarme au tableau de bord dès les premiers kilomètres… et prompt retour à l’atelier de mécanique.
Sur la même Renault 5, oh surprise le compteur kilométrique n’affichait plus de nouveaux kilomètres. J’en ai fait pas mal avant de me rendre compte (je crois que c’est une infraction grave). Pour les besoins d’une intervention, un câble faisant tourner ce compteur avait été débranché et le véhicule rendu ainsi.
Reprise de mon Kangoo laissé à l’atelier la veille pour une opération d’entretien périodique. Ne démarre pas ! Batterie à plat. Ben oui, l’éclairage intérieur et la radio étaient restés allumés dans l’atelier toute la nuit…
Sur le Kangoo toujours, alarme système de refroidissement au tableau de bord dans les derniers kilomètres d’un retour de vacances. Le véhicule avait fait l’objet d’une opération d’entretien et de maintenance préventive juste avant le départ. Explication toute trouvée en levant le capot : le bouchon du liquide de refroidissement n’avait pas été remis en place, il était resté posé là sur un volet d’aération (encore heureux que je ne l’aie pas perdu sur la route). En plein été, tout le liquide du circuit laissé ouvert s’était évaporé autant qu’ils avait giclé à l’extérieur.
Si tout cela avait eu lieu dans le même garage, je le fuirais. Mais non, ces témoignages concernent plusieurs garages du concessionnaire ou pas. A qui faire confiance ?
J’en ai d’autres… Comme avoir perdu ma carte grise confiée au Chef d’atelier à sa demande.
Ça devient effectivement extrêmement compliqué de faire confiance.
Là, il n’y a pas forcément volonté d’arnaquer, mais aussi incompétence et/ou je-m’en-foutisme.
C’est un peu pour ça que je fais toutes mes interventions moi-même.
Mais je reconnais que la mécanique n’est pas vraiment un problème pour moi.
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